Depuis qu'un premier diagnostic de dyspraxie a été annoncé pour ma fille aînée en 2007, j'ai lu des livres spécialisés, parcouru des dizaines de liens internet, consulté plusieurs spécialistes.
Pour la première fois, ma fille a pu tenir entre ses mains un bouquin avec lequel elle a pu...
:: comprendre, avec des termes vulgarisés, ce qui caractérise ce diagnostic;
:: mettre des mots sur des émotions qu'elle a vécues;
:: se comparer à un autre enfant qui vivait des situations «de la vraie vie»;
Lors de la soirée et au fil de nos conversations, j'ai pu en apprendre davantage sur le travail de coulisse qui mena à la création de ce livre illustré.
Julie s'est d'abord basée sur ce qu'elle observe au quotidien chez sa fille Camille, presque 11 ans. Plusieurs éléments du livre sont tirés de faits réels, mais d'autres (comme la participation à des cours de théâtre) sont plutôt fictifs.
Pour faciliter la lecture et aider le jeune lecteur à garder le fil, elle a choisi de décrire une journée-type dans la vie d'une enfant. À la maison, à l'école et aux activités parascolaires, la dyspraxie est présente et est bien évoquée dans plusieurs situations.
Le thème de l'intimidation est abordé dans l'album. J'ai demandé à Julie pourquoi elle avait décidé d'inclure cela. «J'ai fait un appel à tous sur nos pages [groupes de discussion Facebook] et j'ai résumé les réponses, je suis allée de mes propres préjugés étant enfant, de mon vécu de prof, de ce que je voyais. Je voulais briser des tabous pour que cela cesse.»
Bravo Julie, je pense que tu peux dire «mission accomplie» avec ce livre!