25.6.15

Laisse-moi t'expliquer... la dyspraxie

Depuis qu'un premier diagnostic de dyspraxie a été annoncé pour ma fille aînée en 2007, j'ai lu des livres spécialisés, parcouru des dizaines de liens internet, consulté plusieurs spécialistes.

Il y a quelques jours, j'ai assisté au lancement du livre «Laisse-moi t'expliquer... la dyspraxie» de mon amie Julie Philippon.



Pour la première fois, ma fille a pu tenir entre ses mains un bouquin avec lequel elle a pu...

:: comprendre, avec des termes vulgarisés, ce qui caractérise ce diagnostic;
:: mettre des mots sur des émotions qu'elle a vécues;
:: se comparer à un autre enfant qui vivait des situations «de la vraie vie»;

Lors de la soirée et au fil de nos conversations, j'ai pu en apprendre davantage sur le travail de coulisse qui mena à la création de ce livre illustré.

Julie s'est d'abord basée sur ce qu'elle observe au quotidien chez sa fille Camille, presque 11 ans. Plusieurs éléments du livre sont tirés de faits réels, mais d'autres (comme la participation à des cours de théâtre) sont plutôt fictifs.

Pour faciliter la lecture et aider le jeune lecteur à garder le fil, elle a choisi de décrire une journée-type dans la vie d'une enfant. À la maison, à l'école et aux activités parascolaires, la dyspraxie est présente et est bien évoquée dans plusieurs situations.

Le thème de l'intimidation est abordé dans l'album.  J'ai demandé à Julie pourquoi elle avait décidé d'inclure cela. «J'ai fait un appel à tous sur nos pages [groupes de discussion Facebook] et j'ai résumé les réponses, je suis allée de mes propres préjugés étant enfant, de mon vécu de prof, de ce que je voyais. Je voulais briser des tabous pour que cela cesse

Bravo Julie, je pense que tu peux dire «mission accomplie» avec ce livre!

19.6.15

V.A.C.A.N.C.E.S.

Ça se sent, les vacances approchent... Une journée pour certains, moins d'une semaine pour d'autres.... Je ne sais pas pour vous, mais ici la routine du dodo s'éternise depuis 2 semaines. Nous sommes un peu moins rigides sur l'heure du dodo, nous sommes dehors après le souper parce qu'il y a le Soccer du grand, le jardin de maman, alors qu'avant c'était la routine serrée devoirs-douche-dodo... Les enfants sont plus excités, survoltés même... mais heureux. Même si nous les parents ne sommes pas en vacances, cette nouvelle énergie nous atteint et nous fait sentir bien. 

Les vacances pour nos petits dys sont entièrement méritées. Ils ont travaillé tellement fort toute l'année, peu importe les résultats obtenus, les efforts ont été gigantesques, il ne faut pas en douter.  

Nos cocos seront-ils vraiment en vacances?? 
Pour plusieurs d'entres eux, la réponse est non :( Faire du vélo, nager, jouer au ballon, faire l'arbre à singe au parc sont d'autres défis auxquels ils sont confrontés même si ce sont des "loisirs" au même titre que dessiner, lire et bricoler.  Ouf! Pas facile...

De notre côté, on prend une pause "thérapie" et on essaie de s'amuser, de décrocher.  On laissera cocotte libre de décider certains loisirs... C'est certain que les play mobiles et les petites autos feront partie de ses choix, mais ça l'aidera à décompresser et relaxer parce que ces petits moments avec elle-même ou elle parle avec ses jouets, l'aide à se recentrer et elle est plus calme et disponible ensuite. Nous la préparerons à l'avance lorsque la routine changera, nous lui permettrons un peu plus de télé aussi, surtout au début des vacances, parce qu'elle est fatiguée. Elle regardera probablement un film qu'elle connaît par cœur, parce que ce sera sécurisant. Parce que les vacances c'est aussi ça, se sentir bien dans notre confort sécurisant.

Nous essaierons de concilier nos vacances en lui permettant de faire ce qui lui fait du bien tout en nous faisant du bien nous aussi.


Et vous, que ferez-vous?


15.2.15

Survivre jusqu'à la relâche

Pour la plupart des enfants, la fin de la 2e étape scolaire était ce vendredi.

Je remarque que mes propres élèves (1re secondaire) ont encore une fois été bombardés d'examens durant les deux dernières semaines.  Cela va jusqu'à trois examens par jour!

Au primaire, il y a également des évaluations pour que les enseignants puissent constater le progrès réalisé dans les apprentissages.

À la maison, surtout pour ma fille qui est au 3e cycle, cela se traduisait par du travail qui portait sur la révision des notions. Son enseignante, qui est vraiment géniale, a demandé aux élèves de planifier leur semaine de travail.  Avec Sophie, nous avons réalisé ce document pour nous aider à la gestion de l'étude et des devoirs. (télécharger ici)

J'ai aussi remarqué que la fin d'étape rimait également avec la hausse de l'anxiété et se répercutait, chez mes deux enfants, dans plusieurs sphères de leurs vies.

Pour tenter d'y remédier et de les aider à passer au travers, j'ai développé quelques stratégies.

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:: Conserver la routine, tant pour le déroulement de notre quotidien que pour le travail scolaire.

:: Temps libre au retour de l'école. De manière naturelle, chaque enfant allait de son côté, avec ses jouets.

:: Gestion du stress... voici un hyperlien pour vous aider.

:: Mes enfants ont besoin de repos le weekend, alors nous avons espacé les visites chez les grands-parents ce mois-ci. Tout est beaucoup plus calme dans la maison, tout le monde a vraiment l'impression de repartir la semaine plus reposé.

:: Ma fille adore les massages, alors il arrive que je prenne un rendez-vous pour elle en fin d'étape.

Et vous, quels sont vos trucs pour aider vos enfants à persévérer en fin d'étape?



17.9.14

Après la rentrée, il y a la suite.

Cela fait trois semaines que les enfants ont repris le chemin de l'école.  Ma grande en 5e année, mon plus jeune en 2e année.  Les deux à la même école, intégrés dans une classe régulière assez bien, je le crois.

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Une rentrée qui se fait à pied pour l'aînée, qui ne veut rien savoir de l'autobus et maintenant, encore moins du service de garde.  Tranquillement, on lui apprend l'autonomie et elle se responsabilise en apprenant à revenir seule à la maison.

Une rentrée en autobus pour fiston.  Notre maison est trop près de l'école pour avoir droit à l'autobus mais en raison des mois de septembre affreux que nous avions depuis deux ans, nous avons demandé, pour raisons médicales, le transport et cela fonctionne à merveille. Un stress de moins pour la maman et son enfant!

Pour des enfants friands de routine, le début de l'année fut assez stressant.  Ils sont maintenant heureux d'avoir des journées organisées, un cadre dans lequel fonctionner.

Deux nouvelles T.E.S. s'occupent d'eux.  Comme ma grande est au 3e cycle, je souhaite qu'elle se prépare tranquillement à son passage au secondaire, donc l'aide est devenue au besoin, mais j'incite ma fille à ouvrir le dialogue si elle le désire.  Pour fiston, comme j'ignore ce qui a été laissé dans son dossier d'aide particulière, je rencontre dès cette semaine l'équipe-école pour faire une mise au point.

Après une année très chaotique pour les devoirs en 1re année, mon garçon a gagné en maturité (yeah!!!) et les leçons sont maintenant ancrés dans la routine de la maison. On travaille encore beaucoup avec des objets de manipulation, un peu partout dans la maison.

L'enseignante de Sophie a complètement innové ses pratiques pédagogiques et cela demande un accompagnement plus soutenu de la part des parents.  Beaucoup de lecture, de plus longs travaux à compléter... je pense que cela fut un choc pour ma fille mais elle s'adapte tranquillement.  Et surtout, elle persévère!

Et vous, après la rentrée, comment va votre «après-rentrée»?