5.12.12

Notre lettre au Père Noël...

voici un billet commun de Loreli, Josée, Isabelle et Julie.  Nous avons pensé faire une liste de ce que nos enfants pourraient désirer pour Noël.

Bonne lecture !


:: La liste d'Isabelle ::

Mes deux enfants ont fait, bien évidemment, leur liste de souhaits pour le Père Noël.  J'y retrouve des petites voitures et des personnages super héros pour mon fils. Ma fille aime toujours les jouets d'animaux -- surtout les chevaux -- et les activités de bricolage.

Ils recevront cette année encore chacun une boîte Playmobil (celle-ci pour Sophie et celle-là pour François). Ils en passent, des heures, à se créer des scénarios, à parcourir la salle de jeu et inventer toute une vie à leurs personnages.

La lecture en cadeau ? J'y crois !  Grand-maman maternelle offre à chaque année un abonnement à un magazine pour chaque enfant. Sophie reçoit des J'aime Lire et François profite des Pomme d'Api.

Deux ou trois cadeaux supplémentaires de la part de leurs tantes et grands-parents paternels, puis c'est tout.

Le Père Noël viendra aussi faire un tour dans la nuit pour déposer de petites surprises dans les bas. Douceurs sucrées, petits jouets et quelques babioles pour compléter la cuvée de nouveaux cadeaux.

En réalité, vous vous en doutez bien, le plus grand cadeau que l'on offre à nos enfants est le temps. Ils réaliseront sans doute dans quelques années toutes les culbutes que nous faisons dans nos agendas, mon conjoint et moi, pour être présents pour les rendez-vous, les concerts et autres moments importants dans leurs vies.

:: La liste de Julie

En lisant le texte de mon amie Isabelle, je me demande bien pourquoi je n'ai pas commencé avant elle, parce qu'en passant en 2e, on dirait que je manque d'imagination (ou mes enfants), ce qui n'est pas le cas pourtant!  Il faut aussi dire que nos enfants ont presque le même âge et les mêmes intérêts.

Ma grande souhaite avoir une cuisinière de Fraisinette (que nous allons lui offrir), des livres sur les chevaux, des Playmobil alors que mon fils vient de découvrir les Skylanders (nous allons lui offrir le jeu et un premier ensemble de figurines) et les tracteurs John Deere (vivre à la campagne nous rattrape!).  En vieillissant, les listes deviennent plus courtes... Ça se complique un peu pour nous!

Dans les faits, mes enfants recevront chacun en ensemble de Playmobil et un abonnement à une revue de Bayard Jeunesse Canada de leur grands-parents (je vous promets, ce n'est pas une conspiration entre  Isabelle et moi!). De plus, comme ils commencent à jouer aux espions, j'ai trouvé en promotion un ensemble d'émetteur-récepteur et ils en recevront chacun dans leur bas de Noël avec d'autres douceurs.

De plus, que ce soit sous les traits de nos lutins ou d'une GO, pendant tout le mois de décembre et la première semaine de janvier, je souhaite offrir à mes enfants de belles activités, des bricolages, des sorties (biblio, piscine, patin, raquette, etc...) et plein de magie dans des petits gestes comme dans des plus grands.   Relaxer, flâner en pyjama, faire des piques-niques, visiter et recevoir nos amis, etc...

À défaut de prendre l'avion, nous allons voyager dans notre propre maison en changeant le rythme et surtout, en prenant notre temps, beaucoup de temps. C'est aussi ce que je vous souhaite, en famille, en couple et en solo.  Ça ne coûte presque rien (sauf les gardiennes!), mais ça fait tellement de bien!

:: La liste de Loreli

Cette année me semble être la dernière année de vie du Père Noël. On dose plus subtilement l'impact de celui-ci sur nos préparatifs, mais la liste au Père Noël a quand même été un grand succès ! (et m'a permis de magasiner intelligemment...)

Pas de surprise, mon petit bonhomme de 7 ans et demi veut des Legos, encore des Legos. Quelques trucs se sont greffés à sa liste, comme des blocs de bois supplémentaires pour des constructions hallucinantes, ce que je trouve tout à fait éducatif comme cadeaux, même si je ne mentionnerai PAS le mot motricité dans ce billet!!!

Ma fille, c'est plus complexe. Je réalise que malgré ses 9 ans, elle a encore des goûts de petite fille... Elle n'est pas prête pour le monde de la pré-adolescente moderne.
Oh bien sûr, elle aimerait demander un DS, mais chaque année, c'est la même réponse, ce n'est pas un achat avec lequel je suis d'accord.

Elle a eu un Ipod Shuffle pour sa fête, ce qui comble son besoin de solitude aussi, bien confortablement installée dans son lit avec sa musique préférée.. Elle aura certainement de la musique à ajouter, pour Noël.

Ses demandes?? Des trucs de Barbies, encore et encore.. Et qui serions-nous pour lui dire non, si elle veut faire durer l'enfance et entretenir son imagination encore et encore, justement!?

Des jeux de société feront leur apparition aussi dans notre énorme collection, dont Bobby Sitter .
J'aime acheter des trucs qui nous feront passer du temps en famille, alors le coin bricolage sera également renfloué!!
Un livre chacun est également un incontournable!!!

Le plus beau cadeau? Je ne suis pas non plus original, mais ce sera le temps. Le temps de jouer, le temps en famille, le temps sans pression, le jeu JUSTE pour jouer, pas pour apprendre à compter...

Parce que c'est essentiel.. et aussi parce que je réalise que mes enfants vieillissent et que le jeu finira par céder sa place à l'adolescence, éventuellement... et j'espère avoir créé des traditions qui donneront à mes enfants l'envie de jouer à y croire encore un peu, juste pour le fun ;)

:: La liste de Josée ::

Cette année, on vivra un Noël différent. Pour la 1ère fois depuis longtemps, je ne suis plus à la maison lorsqu'ils reviennent de l'école. Notre routine a beaucoup changé avec mon retour à l'école, alors ce que je veux offrir à mes enfants pour Noël c'est du temps. Il faut se l'avouer, c'est aussi mon cadeau, je m'ennuie tellement d'eux. Les vacances de Noël nous ferons du bien.

Mais bon, parlons sérieusement! Noël c'est aussi des cadeaux emballés non?! Mon fils est dans une passe "Star Wars" alors sur sa liste il y a un déguisement de Darth Vader (Chez nous, c'est l'halloween à l'année, les déguisements sont dans le coffre à jouets.) Il veut aussi des épées comme dans le film, qui font de la lumière (le genre de babiole qui brisent après quelques heures, mais bon, c'est Noël qu'une seule fois par année...) Il m'a aussi demandé un toutou de Yoda (Pu capable les toutous!! J'ai essayé d'en oublier chez ma sœur, chez mes amis, ils reviennent tout le temps, pas moyen de s'en débarrasser incognito!)

Ma fille m'a demandé un bébé (Je parle ici de poupée, qu'on se comprenne bien!) Elle a encore des jeux de petites filles, mais comme mes copines, je respecte sa différence et je l'envie aussi. J'ai tellement aimé jouer, je pense qu'à 17 ans j'avais encore ma bout'chou!! Elle a aussi demandé un iPad! (Ça c'est de ma faute! Je suis tatouée Apple que voulez-vous!!) mais bon, elle est avertie que le Père-Noël a un budget limité et que ce n'est pas un cadeau de petite fille. Elle m'a demandé des wakie-wakie (lire: Walkie-Talkie!) et un jeu de société Headbanz ou quelque chose comme ça. Des pantoufles de Minnie, une robe de chambre en Minou et un pyjama doux! Alors voilà pour notre liste.

Je suis tellement dans l'ambiance cette année, mon sapin est fait depuis 2 semaines, la musique joue aussi depuis longtemps, cette année mon cœur est à la fête et je découvre pleins de nouvelles idées pour faire durer le plaisir.

Et vous, votre liste au Père-Noël ressemble à quoi?

30.11.12

Frankenstorm, Sandy, ou ... Noël?

Lorsque j'ai pensé écrire ces lignes, il y a quelques semaines, les États-Unis se préparaient à un épouvantable ouragan.
TOUS les médias en parlaient, les photos commençaient à circuler, l'état d'alerte avait été annoncé, les écoles étaient fermées... La panique s'installait sûrement dans quelques foyers, d'autres s'affairaient à tout organiser pour tenter de passer au travers sans trop de dommages...

Ce même ouragan a causé quelques jours de pluie et de très forts vents, ici aussi.
En Ontario, la Croix-Rouge suggérait aux familles de se préparer et de prévoir des vivres et tout le nécessaire pour "survivre" 3 jours...

Eau, médicaments, nourriture sans cuisson, etc...

C'était gros... Et le voir venir aidait sans doute à limiter les dommages.
Pensez-y... manquer d'électricité pendant 2-3 jours si tous les magasins sont fermés, avez-vous ce qu'il faut pour y arriver?


Le quotidien avec un enfant différent, parfois, se compare à une alerte météorologique....

On sait que ça risque de frapper, on ne sait pas exactement où, ni quand, ni à quel point les dégâts seront importants...

De nos jours, autour de moi, je vois beaucoup de parents organisés et méthodiques...
Ces mêmes parents qui font des listes d'épicerie, des menus prévus d'avance, des listes de ce que contient leur garde-manger, des calendriers bien remplis et colorés, des horaires fixes et des routines...
Autour de moi, les parents d'enfants différents vont parfois plus loin.
Les routines sont imagées et collées partout dans la maison, les horaires sont remplis de détails, les calendriers se meublent de pictogrammes, le garde-manger a parfois des éléments bien précis parce qu'il a la bonne texture ou a tendance à adoucir un moment difficile, les menus sont élaborés en fonction des nombreux rendez-vous dans la semaine et l'épicerie est parfois le seul refuge pour être toute seule sans lourdeur à gérer...

Avoir un enfant différent demande des adaptations, certes...
Mais envers et contre tous, je continue de croire très fort que bien préparés, certains éléments peuvent être moins difficiles à vivre.

Au moment d'écrire véritablement ces lignes, on se prépare à Noël.
Décembre, déjà demain..

Un mois pendant lequel le stress monte un peu, la fatigue est à son comble et l'excitation ne prend pas toujours la forme que l'on attendait.

Et si on s'y préparait?

Il n'est pas trop tard...

Voici ma liste de "must do" de décembre.

-Choisir d'avance les partys qui nous accueilleront (finie la culpabilité, on n'est pas obligés de tous les faire, parce qu'on le sait, les changements de routine, le jugement, la fatigue de l'obligation sociale (etc) peuvent facilement bouleverser un équilibre fragile chez un enfant différent)
Un autre truc gagnant, si vous décidez d'aller dans une soirée avec plusieurs personnes... Arriver dans les premiers invités. C'est tellement moins intimidant pour l'enfant qui peut prendre le temps de faire connaissance, visiter les lieux, etc. Lui amener quelques-uns de ses jouets préférés et lui permettre de jouer un peu près des adultes pour commencer peut aussi être une bonne façon d'amadouer l'événement.

-Prévoir recevoir chez nous si possible. Choisir ses invités, on sait tous que ce n'est pas le moment de l'année où on a envie de justifier la crise ou la "timidité" de son enfant face aux étrangers...

-Prévoir du temps à la maison où notre enfant pourra choisir comment ira sa journée...

-Tenter de respecter certaines routines, parce que même si l'effet n'est pas instantané sur l'enfant, trop de changements de routine peuvent vous jouer un bien vilain tour dans le détour!!!

-Ne pas vouloir tout faire en 2 semaines... Penser que nos enfants viennent de terminer un long 3 mois et demi à l'école, que leur tête est déjà surchargée et qu'ils ne prendront probablement pas plaisir à faire le tour de la parenté éloignée et des amis pendant 10 jours! Si je me fie à la fille, aucun séjour de plus de 2 jours ne peut être agréable et serein...

-Choisir ses batailles, tout en respectant nos valeurs et en s'assurant de respecter la personnalité de notre enfant...
Si je prends exemple dans mon quotidien, un party rempli de gens ne sera jamais gagnant avec ma fille, alors je choisis plutôt des repas avec un ou deux couples d'amis et peu d'enfants. Également, une journée pyjama et films n'aura jamais tué personne, alors laissons tomber la longue liste d'activités qu'on se promet de faire depuis toujours et profitons de regarder le temps passer en famille...
Notre enfant est surchargé de bruits et de gens?? Pourquoi ne pas amener ses coquilles, ou un Ipod avec de la musique douce et lui permettre de s'isoler de la fête quelques temps, pour se ressourcer un peu.
Notre enfant est allergique à certaines textures de vêtement? Oui, ce collant brillant est magnifique sur votre fille et cette cravate donne un look chic à votre garçon... mais le confort de ses vêtements, ça ne devrait pas être un élément de plus sur lequel votre enfant ait à focuser pendant la soirée!!

-Faire "différent". Et si on allait bruncher chez Tante Ginette cette année, plutôt que le souper qui se termine aux petites heures du matin... ? Se coucher tôt, dans son lit, quelques soirs pendant les Fêtes, ne pourra qu'aider l'humeur de votre petit amour...

-Se préparer nous-mêmes d'avance... Si notre niveau de stress est dans le plafond à vouloir tout faire à temps, on passe peut-être à côté du stress de nos petits... Prévoir du lousse, partout, dans notre planification.. Ça n'ira pas toujours comme vous l'avez prévu, alors soyez doublement prévoyants et prévoyez l'imprévu!! (que ce soit un vêtement de rechange si la robe l'agace finalement le soir du réveillon ou juste du temps de plus pour ne pas que l'enfant se sente bousculé... )

-Demander à notre enfant ce qu'il aimerait faire pendant ses vacances... ça aide à voir comment il voit son temps des Fêtes et à s'adapter, vous pourriez être surpris!

Je vous laisse le lien du billet que mon amie Josée a publié l'an dernier.
http://www.dyspraxieetcie.com/2011/12/je-me-permet-de-publier-nouveau-ce.html

Bonne préparation!




18.11.12

Allier Leçons et bac sensoriel

Pour les devoirs et surtout les leçons, j'aime bien utiliser le sensoriel pour les apprentissages. Que ce soit des mots-étiquettes dans un bac de macaroni ou des chiffres à placer en ordre, dans un bol de pois secs, l'effet est le même. J'ai des enfants heureux de faire les tâches demandées. Ça ne coûte pas cher et c'est efficace.

Bonne période de devoirs!!!!

14.11.12

Cahiers d'exercices adaptés

Mes  deux enfants sont dyspraxiques et pour les aider, je suis toujours à la recherche de trucs ou de bons outils.  Ma plus grande est sévèrement atteinte et l'écriture est particulièrement difficile pour elle. Tenir un crayon, s'organiser dans l'espace, coordonner l'oeil et la main sont de grands défis.   

Les cahiers lignés ordinaires sont généralement trop minces (le papier déchire), les espaces entre les lignes sont trop petits alors que les lignes sont tout simplement trop pâles.  Nous avons essayé tout ce qui est disponible dans les papeteries du Québec sans vraiment trouver LE cahier.


Puis, sur Facebook, une amie (merci Joane Darveau) nous a présenté cette trouvaille.  Ce sont des cahiers adaptés pour une clientèle  ayant une perte de vision partielle et ils sont vendus par le centre de réadaptation l'Institue Louis-Braille.  On peut les commander par téléphone et ils nous envoient notre commande par la poste, le service est assez rapide. De 1.30$ à 2.50$, ils sont très abordables.  Ils ont un look un peu rétro, mais quand on réalise que notre enfant est enfin capable d'écrire un mot dans l'espace proposé (et non sur 4 ou 5 lignes), on se dit que c'est un excellent produit!

Cahier de feuilles lignées (double, noir - petit, sans trottoir) 1.30$


Cahier de feuilles lignées (double, noir, gras, trottoir pointillé) 1.90$


Cahier de feuilles lignées (gras, bleu) 1.90$

Et notre coup de coeur:


Cahier de feuilles lignées (noir, gras, 3 trous) 2.50$


*J'ai des photos de l'intérieur, mais pour une raison obscure, je n'arrive pas à les télécharger, j'essayerai  de les mettre en ligne dès que possible.

8.11.12

Les pièges de l'hiver: 4 pistes pour vous simplifier la vie avec les enfants!

Qu'on soit fan ou pas, l'hiver est à nos portes!  Le matin, l'air est frais, il y a du frimas qui recouvre la végétation et des fois, on doit même dégivrer la voiture... On doit penser aux pneus d'hiver, à ranger les meubles de jardin et à préparer nos enfants pour bien les protéger du froid.
Des affiches comme celles-ci peuvent aider dans les routines


Pour n'importe quel enfant, c'est souvent pénible de bien les équiper. Même en étant raisonnable, ça coûte cher et en plus, on doit parfois se battre pour qu'ils portent leurs accessoires et qu'ils attachent leur manteau. Quand la dyspraxie s'en mêle, c'est encore pire!

Nos enfants ont des difficultés à se rappeler l'ordre dans lequel mettre leurs accessoires et vêtements (et ce, même en été!), leurs problèmes de coordination et de dextérité compliquent le tout, sans parler des rigidités et des défenses sensorielles qui viennent en prime.

Voici 4 pistes de solutions expérimentées et approuvées par... Moi-même, mes élèves et mes enfants!



1. On privilégie la simplicité, ainsi, on réduit les étapes et les difficultés. On choisit des bottes sans fermeture éclair ni lacet, on offre des mitaines (et non de gants), des chapeaux sans attache ni cordons,  un cache-cou plutôt qu'un foulard, etc...


2. On choisit nos batailles en tenant compte de la réalité de nos enfants. Est-ce que notre premier but est que notre enfant porte ses accessoires, même s'ils sont disparates, ou qu'il ressemble à une carte de mode? Est-ce que ça pique? Est-ce que c'est trop lourd ou pas assez?  Est-ce de la bonne couleur?



3. On offre des outils visuels à nos enfants en dessinant, en photographiant ou en utilisant des pictos pour illustrer une séquence d'habillage (et déshabillage?) et on la met bien à la vue de notre enfant. On identifie les articles et on les présente un à un à nos enfants pour qu'ils puissent bien les reconnaître.



4. On pratique nos séquences d'habillage, comme c'est du sport s'habiller pourles dyspraxiques, on fait comme les plus grands athlètes et on se pratique!  On joue à "Jean dit" en donnant des consignes relatives à l'habillement comme "Jean dit de mettre ses bottes" ou n'importe quelle autre activité ludique pour apprendre et se familiariser en jouant. 

Voilà en gros mes suggestions, si vous en avez d'autres, comme toujours, il nous ferait plaisir de les découvrir alors n'oubliez pas de commenter.  Sur ce, bon mois de novembre!


* On peut trouver ces affiches ici
**Un billet qui pourrait vous intéresser sur la routine de l'habillage ici

2.11.12

La dyspraxie expliquée par un élève à ses camarades- MÀJ

Ce soir, je suis tombée sur cette petite merveille: un "power point" préparé par un élève qui explique simplement et avec beaucoup d'efficacité ce qu'est la dyspraxie.


Comme parent d'enfants dyspraxiques et comme enseignante, c'est un outil de sensibilisation que j'aimerais partager avec le plus grand nombre de personnes.  Et vous, qu'est-ce que vous en pensez?

*MÀJ:  j'ai reçu une courriel de la maman de Thimoté et nous connaissons maintenant la source de cet exposé, j'en ai donc fait la modification.   Si vous allez sur le lien, n'oubliez pas de laisser un message à Thimoté!  

24.10.12

Et si on faisait nos devoirs autrement?

Alors là, je pense que je vais vous surprendre... Quand je parle d'un coin pour les devoirs, je suis certaine qu'un bout de table de cuisine vous vient en tête immédiatement, non?

Mais moi, je pense à autre chose. Naturellement, un coin de table, c'est et ça restera toujours LA place parfaite quant à moi, pas trop loin ni trop proche d'un adulte qui doit en même temps prendre en charge la préparation des repas.

Pour cette option, une chaise adaptée, qui permet aux enfants d'avoir les jambes pliées à 90 degrés est la première chose à prévoir.  C'est une grosse dépense, mais en général, les CLSC, les centres de réadaptation et certaines fondations peuvent vous aider à financer cet achat. Sinon, un petit banc sous la table où votre enfant peut déposer ses pieds fera aussi bien l'affaire.

Deuxièmement, ça prend un kit de survie pour les devoirs: crayons (connaissez-vous les triangulaires qui permettent une meilleure prise?), effaces, marqueurs de couleur, balle de stress, tangle et autres bidules que les enfants peuvent manipuler comme du  papier à bulles, des petits sacs remplis de sable, une minuterie, un sablier, un objet lourd que l'on peut déposer sur les jambes ou les épaules des enfants, etc.   

Troisièmement, il faut aussi permettre à nos enfants de bouger, sauter (un trampoline) et se déplacer dans l'espace  sans toutefois négliger le côté affectif, qui après une grosse journée d'efforts et de retenue, est souvent la composante la plus difficile à gérer. Et pour l'attention, ne rêvez pas, elle risque de ne pas être au rendez-vous.  Ouf! Ça en fait des choses à prévoir, hein?



Les pieds nus, ça travaille toujours mieux, non?

 Bref, lundi dernier, j'ai déménagé des meubles de place, j'ai été chercher un matelas au sous-sol, un tableau blanc qui était à la cuisine, un pouf remplis de beans et j'ai trouvé un petit coin pour y offrir à mes enfants un endroit à eux où nous pouvons lire des livres ensemble (pour l'école, mais aussi juste pour nous), travailler les mots-étiquettes, jouer à des jeux de société qui nous font pratiquer les notions apprises, faire certains devoirs, pratiquer les tables, etc...  Tout ça en étant assis, couchés, debout, à genoux et dans plusieurs autres positions que je ne savais même pas qu'elles existaient!

Et depuis, c'est un grand succès!  Pourtant, la première fois que j'y ai invité mon fils pour ses leçons, mon conjoint nous a fait de gros yeux...  Heureusement, il m'a fait (nous a fait) confiance.  Je suis certaine que cela pourrait choquer bien des parents et même certaines personnes qui travaillent en éducation, mais heureusement, les choses commencent à changer doucement.  




Pourquoi?  Parce que cela fonctionne.   Et la période de leçons n'est plus une bataille, mais plutôt un beau moment de complicité, où nos enfants consolident leurs apprentissages, même la tête à l'envers!  Naturellement, pour les devoirs sur une feuille de papier, ce n'est pas l'idéal, mais rien n'empêche de passer du coin à la table et vice-versa. 

Et ça ne prend pas grand chose, juste un petit coin, un coussin ou deux et hop, 
c'est parti pour une nouvelle aventure!
Oserez-vous?


17.10.12

Réservé aux parents !

Après huit semaines, me revoilà.

Ce billet débute par un court extrait d’un film culte (dans ma maisonnée, en tout cas!). Vous verrez qu’une réplique est en lien avec ce qui va suivre.

Le fabuleux destin d’Amélie Poulain

La phrase en question, vous l’avez repérée ?

«Mais elle, qui va s’en occuper ?»

À l’annonce d’un diagnostic de dyspraxie, puis dans le rapport d’évaluation qui suit, on énumère une série de mesures à mettre en place pour obtenir une rééducation, des subventions, un suivi particulier au centre de réadaptation et/ou dans le milieu de vie de l’enfant (CPE ou école).

Nous sommes parfois dans l’attente du fameux appel où l’on nous annoncera le début d’une série de rencontres. 

Nous restons démunis face aux comportements de nos enfants, ne sachant pas trop si c’est dans la lignée du développement normal ou si c’est en lien avec son handicap.

Nous adaptons notre mode de vie, notre maison, ce sont les autres membres de la famille, proche et éloignée, qui doivent aussi s’adapter,

Nous prenons des décisions, faisons des choix, avançons sans trop savoir l’itinéraire qui a été choisi.

La plupart de nos enfants ont cette chance d’être entourés par de nombreux professionnels. Tiens, je tente l’exercice de nommer ceux qui sont sur le chemin de mes enfants depuis 2007 : orthophonistes (tant au privé qu’au public), ergothérapeutes (tant au privé qu’au public), psycho-éducateurs, pédopsychiatres, travailleuse sociale, éducatrice spécialisée, éducatrice de soutien, audiologiste.

Je pense que pour nous y retrouver dans tout cela, il nous faut de l’aide.

- Un coaching, quelqu’un qui est capable de faire le portrait global et nous aider à nous orienter.

- Une personne neutre, capable d’une bonne écoute quand une situation est difficile à vivre.

- Une personne capable de nous aider à adopter des comportements gagnants à la maison.

Voici quelques pistes de portes où vous pouvez aller frapper :

- Centre de réadaptation : parfois, une éducatrice spécialisée ou une travailleuse sociale peut être disponible si vous en faites la demande.

- CLSC : si votre enfant répond aux critères d’un programme (troubles du langage et/ou moteurs), des rencontres avec une travailleuse sociale sont offertes pour apprendre à devenir plus efficaces comme parent et améliorer la vie au quotidien.

- Programme d’aide aux employés : plusieurs compagnies offrent des services à leurs employés qui en font la demande : médiateur, psychologue…

Et vous, que faites-vous quand vous avez besoin d’aide ?

4.10.12

Adapté ou pas? (comme dans loisirs, sports, activités, etc..)

Avec mes enfants, nous avons toujours fait des activités.  À quelques mois, je participais à des cours de massage pour bébé, des ateliers de purée, des cours de natation, du yoga maman-bambin. etc...

Mon premier choc, il est arrivé quand ma fille avait 19 mois.   Elle participait à Gymn-Bambin. Alors que mon entourage expliquait son langage limité par son côté moteur très développé (elle rampait partout avec vitesse!), j'ai pour la première fois réalisé qu'elle était incapable de faire les mêmes activités que ses pairs: marches d'animaux, courses à obstacles, etc.  Ma fille courait partout dans le gymnase et je me revois les seins douloureux (je venais d'accoucher de mon deuxième) courir après. Dur constat.  Ma fille était différente...

Nous avons commencé quelques mois après les thérapies en orthophonie et en ergothérapie puis nous avons découvert les loisirs adaptés qu'offrait Gymn-Eau, une formule que j'adorais (jeux en salle puis en piscine). Pendants quelques années, il y a aussi eu le soccer de la ville (Fiston joue encore au soccer depuis 2 ans pour le village voisin), le soccer adapté et les activités parascolaires offertes à l'école ainsi que des petits groupes qu'organisait notre ergothérapeute.

Fillette a essayé le poney au début de l'été et à la fin du mois d'août, elle m'a faite une grande demande, prendre des cours de natation dans une vraie piscine, avec un vrai moniteur et des vrais amis!  Alors qu'au début de l'été, mes deux enfants avaient encore peur de l'eau (honte à moi, ancienne sauveteur et prof de natation) et ne s'y baignaient qu'avec une aide flottante, nous avons eu la chance d'avoir une piscine et ils sont devenus de vrais petits poissons, évoluant du creux au pas creux, du dos au ventre, etc...



Fillette à l'eau!


Fiston dans son élément!


Fiston, pour sa part, souhaitait faire du karaté, une activité offerte deux soirs par semaine à l'école du village.  Dans les deux cas, c'était des activités offertes aux enfants "normaux".  Naturellement, dès le premier cours, j'ai pris le temps de mentionner les difficultés de mes enfants (beaucoup d'ouverture pour mon fils, l'épilepsie de ma fille nous a causé plus de difficultés...) par respect pour les intervenants et aussi pour mes enfants, ne voulant pas qu'ils soient pénalisés en raison d'un handicap.  Après 3 semaines, je peux dire que les deux ont la piqûre et qu'ils évoluent très bien, sans vraiment se démarquer.

Ça nous fait des soirées occupées, mais mes enfants semblent heureux!  Ils ont hâte à leur activé, ils sont motivés et enjoués.  Secrètement, j'aimais bien quand ils étaient au même endroit, en même temps, mais d'un autre côté, je suis très fière de les accompagner dans leurs choix.  Quand je pense qu'ils sont intégrés et que ça fonctionne, je suis émue et surprise à la fois. Ce sont mes champions!

Je ne pense pas qu'il existe une formule parfaite.  Nos enfants changent, les activités offertes aussi.  Comme parent, ça nous demande beaucoup d'ouverture et de souplesse.  Il faut aussi avoir la sagesse d'arrêter quand ça ne fonctionne plus et oser les activités régulières quand nos enfants dyspraxiques nous le demandent (ce qui peut être un grand stress, croyez-moi). Parfois, avec les autres thérapies hebdomadaires, ça fait beaucoup.  Il faut aussi savoir dire non.  Mais présentement, ça va bien!

Et vous, vos enfants ont parfois des étoiles dans leurs yeux quand ils pratiquent une activité?  
C'est difficile ou pas pour vous de les accompagner?  
Vous préférez des activités adaptées ou pas?

26.9.12

Une bombe...


"C'est comme si une bombe avait sauté... mais y'a pas une craque dans les murs..."

Quand on a créé Dyspraxie et Cie, Isabelle, Julie, Josée et moi, notre but était de dire aux autres parents: "vous n'êtes pas seuls".

Je me souviens, à l'annonce du premier diagnostic de ma fille, j'étais avec mon amoureux.
On est sortis de la salle remplie de spécialistes, les yeux dans le vide.
On a pris l'ascensceur pour descendre au rez-de-chaussée, on a oublié notre coeur au 7ème étage.
On est sortis dans la chaleur de juillet, remplis de frissons.
On s'est assis dans la voiture, on a regardé devant nous et pourtant, notre tête ne faisait que regarder derrière.

La vie ne serait plus jamais comme avant. Jamais.
Finie, l'innocence. Finie, l'idée que tout ça n'était que dans notre tête. Finie, l'idée que notre fille aurait une vie normale. Finie, la vie d'avant.

Notre vie a basculé, notre vie a tremblé.
Un tremblement de terre, sans secousse pour les autres.
Un lendemain de veille où on n'arrive plus à se rappeler clairement comment c'était, hier.
Un ouragan où seulement nos rêves et nos espoirs avaient été emportés, nous laissant bouche bée devant le spectacle qui s'offrait à nous.

Ce lendemain, où on se rend au travail, où on revient à la maison, où on va à l'épicerie.
Ce jour où on voit autour de nous que la vie continue, que rien n'a changé, que les gens n'ont rien ressenti. Et pourtant, dans notre tête, dans notre coeur, ça tremble encore.

Cette bombe, pour moi, elle a sauté en 2008. Puis encore en 2010. Puis encore plus fort en 2012.
Malgré tout, les murs autour de moi tiennent bon. Aucune craque. Rien de visible. La vie continue. Même pas de pause sur notre film. Pas de "rewind" possible.

La vie continue. Mais prenez 11 minutes pour regarder ce vidéo.
Vous vous sentirez moins seuls. Vous vous rappellerez de votre bombe à vous.

Et puis, un moment donné, on se dit que... ça va être correct. Ça va aller.

Une bombe laisse toujours des traces.
On l'a sentie, nous aussi. Vous n'êtes pas seuls.




5.9.12

Réservé aux parents : Remède gratuit pour tous vos maux (mots)!


*Attention* ce billet s’adresse à tous!  Ça aura peut-être l’effet d’un coup de pied au derrière, alors pour les masochistes, à lire et relire au besoin! 
Vous savez, depuis la naissance de Dyspraxie et Cie, on a beaucoup parlé de l’aide apportée aux enfants, mais on oublie parfois (souvent) l’aide apportée aux parents. Pourtant, pour être un bon parent confiant, zen et efficace envers nos enfants, il faut d’abord l’être avec nous-même.Bonne nouvelle parents d’enfants différents : j’ai un remède gratuit et efficace à vous proposer!

Dans une ancienne vie, j’avais commencé mes études au BAC en éducation physique. Ce côté sportif a toujours fait partie de ma vie, je suis née pour déplacer de l’air! Mais, avec l’arrivée des enfants et tous les défis que la vie a mis sur notre route, il m’est arrivé de délaisser un peu ce côté si important de moi. J’ai payé cher cette négligence et je me suis rendue compte que je pouvais couper dans d'autres sphères, mais plus là! Vous avez deviné où je vous emmène hein?
Et oui, dans mes souliers… de course!

Je vous entends penser!!
« Elle est drôle elle!! Elle parle à des parents qui ont un ou des enfants handicapés, qui en ont plus que plein les bras!!! »
Je vous réponds : je suis l’une d’entre vous!
 « Pas le temps voyons! Trop de rvs à m’occuper des autres! »
Je vous questionne: prenez-vous du temps pour suivre un téléroman? Surfer sur le net? Ou encore regarder vos nouvelles Facebook? (Je devrais plutôt écrire, observer la vie des autres en mettant la vôtre sur le « Hold»?) Ouchhh. Je suis dure hein?! (désolée… en fait, pas vraiment! hihi) Vous étiez avertis, c’est un coup de pied au derrière!
Si vous avez « Honnêtement » répondu oui à une des affirmations ci-haut, vous avez sans doute 20-30 minutes par jour pour bouger!  
« Trop fatigué! Épuisé! J’ai des journées de fou moi! … peut-être plus tard quand j'aurai plus de temps à moi… »
C’est votre petit diable qui parle là! Vous savez, cette petite voix en arrière-plan qui est rarement positive?… Si elle se permet de vous dire ça aujourd’hui, qu’est-ce qui l’en empêchera demain, hein? 
« J’ai pas le goût »
Et bien, à ça je réponds que si vous n’avez pas d’intérêt, rien ni personne ne vous fera prendre ce virage santé et bien-être.  Les endorphines, ça ne se partage pas… désolée, je ne peux rien pour vous. 
« Pour qui elle se prend elle? »
(Encore votre petite voix là…!) Je me prends pour une maman qui a envie de vous faire tous profiter de cette belle énergie gratuite!

Pour ceux qui ont toujours voulu trouver du temps et rêvent de pouvoir le faire tout en pensant que c’est inaccessible, je vous dis : commencez! (À VOTRE RYTHME S.V.P!!)

Trouvez-y du plaisir et persévérez! Le but n’est pas de performer, mais bien de prendre du temps pour soi et d’apprécier le bien-être que cela vous procure. Une séance d'exercice=une séance chez le psy en beaucoup moins dispendieux!
Saviez-vous que pratiquer une activité physique libère de l’endorphine? L’endorphine procure une sensation de bien-être, c’est un antistress naturel. Votre corps en redemandera, car l’endorphine est comparable aux opiacés (Opium) comme la morphine, codéine, héroïne… elle crée une dépendance, mais elle est gratuite et sans danger!!!
Je vous garantis que si ce produit naturel et bon pour la santé s’achetait à la pharmacie, il y aurait quantité de parents d’enfants différents qui en feraient provision pour passer à travers une journée non-neurotypique!!
Quand on bouge, on a plus d’énergie (contrairement à ce qu’on pourrait penser!) (Après un jogging, je me sens d’attaque pour faire le grand ménage de toute la maison, tandis qu’avant de courir, je me sens lâche et sans énergie.)
Avec nos vies de parents-dys, prendre du temps pour soi devrait être une prescription médicale, rien de moins!! Ça devrait être à l’agenda au même titre que les rvs d’ergothérapie et d’orthophonie de vos enfants.
Alors aujourd’hui chers parents, je vous invite à aller marcher, courir, nager, peu importe la façon, mais partez, bougez et respirez. Plus vous le ferez, plus votre corps et votre âme en redemanderont. Et S.V.P Essayez de ne pas écouter la petite voix diabolique dans votre tête qui vous chuchote milles excuses… Foncez et faites la taire!! Au retour, vous aurez toute l’énergie nécessaire pour affronter une crise de devoirs et leçons ou un pétage de coche pour une étiquette qui chatouille le cou de votre tout petit!!
Allez, enfilez votre maillot ou vos runnings et courez vers votre bien-être personnel, vous ne le regretterez pas.
Rappelez-vous cependant que rien ne se fait sans effort et il y aura des jours où votre petit diable intérieur aura raison de vous… ce n’est pas une raison pour tout lâcher, redressez-vous et foncez à nouveau!!
Sur ce, j'enfille mes runnings et je cours respirer un grand coup!

22.8.12

Notre voyage «adapté» à Disney

Voici un billet que j'ai publié plus tôt cette semaine sur mon blogue personnel, Les deux pieds sur Terre. Je le partage ici car je pense qu'il est un bon compte rendu de vacances qui ont été adaptées aux besoins de mes enfants.

Alors que Sophie était sur le point de débuter la maternelle, l’engrenage s’est mis à tourner pour un projet de voyage bien spécial, aller à Disney World !

Sur place, on retrouve des voyageurs de tous les genres: des familles avec de très jeunes poupons, des couples sans enfants, des familles multi-générations.  Nous avons cependant pris la décision d’attendre que notre fils François ait atteint l’âge de cinq ans pour s’y rendre, puisque nous savions à l’époque qu’il avait lui aussi des besoins particuliers et que nous ne voulions pas être trop à bout de souffle.

Avance rapide jusqu’en janvier 2012. C’est le temps de réserver notre voyage !

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Notre conseillère à l’agence de voyage a très bien compris nos besoins. En fait, je lui ai dit en arrivant que je voulais que ça soit facile. Facile pour une famille avec deux enfants qui ont des extras qui ne prennent pas de vacances. Facile pour une grand-maman qui nous accompagne.

En marge de cette organisation, j’ai moi aussi fait certaines démarches. Voici une liste et des explications sur toutes les choses que nous avons mises en place.

Automne 2011 :

Lors du rendez-vous chez l’allergologue, nous faisons compléter un formulaire qui nous permet de voyage en avion avec un auto-injecteur (Epipen) en cabine. Dans les faits, nous n’avons pas eu besoin de montrer ce formulaire, mais j’étais rassurée de l’avoir en ma possession.
Lors du rendez-vous chez le médecin traitant des enfants, je lui demande d’écrire sur un papier de prescription, en anglais, les diagnostics des enfants. Vous verrez plus tard le rôle précieux que cela a joué.

À l’agence de voyage :

Nous choisissons de rester à Disney pendant sept nuits, avec huit journées (avec l’option Park Hopper) de passes pour les parcs thématiques.  À partir de la 5e journée de passe, les tarifs diminuent drastiquement. Pas de stress pour voir tout ce qui nous intéresse !  Avec des enfants qui ont la patience au rétréci, des parents qui veulent garder le sourire et pour ne pas générer inutilement de la fatigue, nous avons choisi de ne pas faire de journées complètes de manèges.


Nous voyageons avec une compagnie aérienne partenaire de Disney.  Nos valises portent une étiquette spéciale. À notre arrivée à Orlando, nous avons seulement à nous préoccuper de trouver la navette “Magical Express” qui nous reconduira à notre hôtel.  Les valises seront amenées directement dans notre chambre. Effectivement, les valises sont arrivées  trois heures après notre arrivée ! A noter que cette compagnie ne semble plus prévoir de vols directs en partance de Burlington.

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La navette nous conduit à notre complexe.  Nous avons choisi le Coronado, une chambre pour notre famille et une autre pour ma mère, au tarif préférentiel. Voici les avantages que nous avons perçus :

- Rester sur le site de Disney : profiter du service ultra-performant d’autobus qui sillonnent les parcs aux vingt minutes.
- Ce complexe a été récemment rénové, et on avait la chance d’avoir deux lits queen dans notre chambre.
- Il y avait un petit réfrigérateur dans la chambre, idéal pour des vacances avec une personne ayant des allergies alimentaires.
- Le tarif préférentiel nous donne accès à une chambre près de l’immeuble où se trouvent les restos.  Nous avions trois minutes de marche pour nous y rendre.
- Nous avons été ravis de voir sur place que l’arrêt d’autobus du Coronado, â tous les parcs, était le plus proche de la sortie. Un avantage certain à la fin d’une journée de manèges quand il fait 43 degrés avec l’indice d’humidité…

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(Un des nombreux autobus…)

Nous avons utilisé le plan de repas offert par Disney et réservé, six mois à l’avance, tous nos repas à table.  Sur sept repas, nous en avons choisi cinq avec des personnages. J’aurai l’occasion d’en parler dans un autre billet !  Chaque fois qu’on attendait que notre table soit prête, je voyais des gens très tristes de découvrir que le restaurant affichait complet sur place…

À notre première journée, je me suis rendue directement au kiosque des “Guest Relations”, prescriptions médicales en main.  En quelques minutes, nous avions avec nous une “Guest Assistance Card”. Avec des enfants ayant dans leur “brochette” de difficultés trouble de l’attention avec hyperactivité, dysphasie, dyspraxie, troubles sensoriels, eh bien, une simple attente normale aurait donné lieu à de mutliples crises, colères, inconforts.  Vous imaginez une journée ??

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Lors de notre arrivée au manège, nous présentions la carte au préposé et dans la majorité des cas, nous pouvions entrer par la ligne “Fast Pass”.

D’ailleurs, en marchant dans notre allée pour se rendre à Soarin, en voyant les gens attendre 65 minutes, Sophie a affirmé tout haut : «Heureusement que nous sommes dans une allée rapide, car sinon, j’aurais encore plus la dyspraxie !»  Ma belle, pour une fois que ton handicap ne t’amène pas d’inconvénients…

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Ainsi, un vendredi matin, nous avons pu faire tous les manèges de Fantasyland en…90 minutes. Pas d’attente, pas d’anxiété, pas de contacts trop rapprochés…

Finalement, nous avions avec nous un autre outil essentiel pour François, qui n’est pas capable de tolérer les bruits très forts.  À différents moments du voyage (décollage et atterrissage de l’avion, spectacles, manèges) il ne s’est pas gêné pour demander ses coquilles. Ouf, nous pouvions regarder le spectacle en toute quiétude.

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Et les allergies, dans tout ça ? Sans problème !!  Lorsque nous arrivions à un restaurant “quick service”, le chef s’empressait de venir nous rencontrer et nous proposer les options possibles.  Même chose du côté des services à table, nous pouvions compter sur le chef pour concocter un repas sécuritaire.  Une maman qui peut avoir sept jours de congé de cuisine, ça n’a pas de prix…
En terminant, voici un lien qui a été bien utile sur place. 

Restos quick service à privilégier quand il y a des allergies alimentaires ;

15.8.12

Petit Loup entre à l’école : entrevue avec Solène Bourque

Le mois dernier, mon billet était consacré aux différentes facettes de la préparation à la maternelle pour mon fils.

Depuis que mon fils a trois ans, on a mis (et avec raison !) l’accent sur l’identification des difficultés langagières, motrices et sensorielles. Récemment, on a pu identifier des pistes d’intervention pour une autre sphère tout aussi importante : l’anxiété.

Depuis le début de mes vacances, un livre est venu s’ajouter à notre pile de livres : Petit Loup entre à l’école. Conçu pour les intervenants qui travaillent avec les enfants du préscolaire, j’ai moi aussi, comme parent, trouvé mon compte dans ce livre.

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Aujourd’hui, je vous invite à faire connaissance avec la «maman» de Petit Loup, Solène Bourque.  Elle a gentiment accepté de se prêter au jeu des «questions/réponses» 

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  Merci encore, Solène ! 


1. Tu peux nous raconter, en tant qu'auteure, la naissance de «Petit Loup entre à l'école» ?

L’idée de ce livre a pris naissance lorsque ma fille Ariane, maintenant âgée de 9 ans, est entrée à la maternelle. Comme elle était en garderie depuis qu’elle avait 18 mois, et qu’elle n’avait jamais eu de difficultés d’intégration ou de socialisation à la garderie, je me disais que tout serait facile pour elle. Or, même si ça s’est relativement bien passé, elle a tout de même eu son lot de questionnements et de petites angoisses. Je me suis donc dit que tous les enfants pourraient profiter d’un tel guide. Et l’idée de raconter l’histoire d’un petit personnage qui vit ses premiers jours à la maternelle m’est venue d’une activité faite dans la classe par Madame Geneviève, l’enseignante de maternelle d’Ariane. Elle avait caché un petit toutou dans un coffre au fond de la classe, disant aux enfants qu’il avait un peu peur de cette première journée d’école. Et elle avait invité les enfants à trouver les bons mots pour le rassurer et qu’il se joigne au groupe. L’idée du guide, avec ses histoires interactives, est partie de cela. Quant au Petit Loup, le personnage principal, il est inspiré de mon fils Thomas que j'appelle ainsi depuis sa naissance et qui vivait sa maternelle en même temps que j'écrivais le livre.
 
2. «Petit Loup entre à l'école» est ton deuxième livre contenant des allégories.  Comment cette façon d'aborder le quotidien et certaines difficultés est-elle venue ?
 
C’est le livre d’allégories « Les contes de la planète Espoir » de Danielle Laporte, une psychologue et auteure dont je dévorais déjà tous les écrits qui a allumé cette petite étincelle. J’ai alors été suivre une formation afin de mieux connaître « La magie des allégories » (c’était le nom de la formation) et leur utilisation en intervention. J’adore les allégories car c’est un outil à la fois subtil et créatif. Subtil parce que l’essentiel de son travail se fait au niveau de l’inconscient. Et créatif, car il permet à l’enfant de prendre conscience de ses ressources intérieures à travers l’histoire d’un petit personnage attachant. Les enfants embarquent à coup sûr!
 
3. Il reste deux semaines avant la rentrée des classes.  Tu pourrais nous donner des suggestions d'activités ou de discussions à réaliser avec notre enfant ?
 
Je pense que le plus important est d’être à l’écoute de son enfant. Ne pas banaliser ses questionnements en lui disant que tout va bien aller, parce que ce n’est pas vrai que tout va nécessairement bien à la rentrée. Nouveaux locaux, nouvel enseignant, nouveaux copains de classe, nouvelles règles à apprivoiser. C’est beaucoup pour un Petit Loup de 5 ans! Il faut tenter de mettre des mots sur ses émotions. Ainsi, si on le sent anxieux, lui dire : « Je sens tes petits poings crispés, ton cœur qui bat fort, tu ne te sens pas bien n’est-ce pas? » Juste ça fera baisser la tension d’un cran, assurément. On peut également utiliser des toutous ou des marionnettes pour le faire verbaliser si ça semble plus difficile pour lui de parler de comment il se sent. De dessiner aussi, peut être aidant pour l’enfant. Exprimer sa peine, sa colère, son impuissance de cette façon peut être très thérapeutique.

4. Durant le mois de septembre, notre enfant revient de l'école souvent fatigué, irritable ou irrité et le retour aux routines est parfois difficile.  As-tu des trucs ou des conseils qui pourraient aider notre enfant (et nous, par ricochet !) ?
 
On a souvent tendance à poser beaucoup de questions aux enfants à leur retour de l’école, surtout les premières semaines : « Ça s’est bien passé? » « As-tu de nouveaux amis? » « Tu aimes ton enseignante ? » et on a souvent peu de réponses qui nous satisfont. Il est préférable de miser sur une ou deux questions ouvertes « Parle-moi d’une activité que tu as aimée aujourd’hui. » par exemple et l’écouter attentivement pendant qu’il nous parle (non pas d’une oreille distraite, en préparant le souper). Par la suite, on décroche, on passe à autre chose. L’enfant a besoin d’être dans un autre rythme que l’école une fois à la maison. Alors une fois la petite discussion terminée, on se met de la bonne musique, on danse et chante en préparant le souper. Tout le monde y sera gagnant, les parents comme les enfants!

5. Alors qu'on sait presque tout ce que notre enfant fait au CPE, nous avons moins de communication avec l'enseignant(e) et cela est parfois déconcertant pour les parents.  Comment amener notre enfant à nous parler de sa journée ?
 
Je reviens aux questions ouvertes ici. Au lieu de poser des questions qui se répondent uniquement par « oui » ou « non », on tente de stimuler sa mémoire avec des questions plus précises : « Avec quels copains es-tu assis à ta table en classe? », « Quel est ton coin de jeu ou d’atelier préféré? », « À quoi as-tu joué à la récréation? ». Il est important de garder un bon niveau de communication avec notre enfant. Il doit sentir qu’on est présent pour lui, qu’on s’intéresse à lui, à ce qu’il vit et fait à l’école. On affiche ses « créations », on encourage ses efforts et on lui dit combien on est fier de le voir rendu dans la cour des grands!

18.7.12

On prépare l’entrée à la maternelle

Mon fils a eu cinq ans la semaine dernière.  Plus de doute, il commence dans quelques semaines la maternelle !

Est-il prêt ?  Si on en juge le sac d’école contenant ses effets scolaires identifiés et le carnet de vaccination à jour, oui. Vous vous doutez bien que c’est une partie seulement des préparatifs que nous faisons.  Il y a bien plus.

Au tout début du printemps, nous avions une rencontre à la clinique du développement reliée à notre CSSS. Parmi la série de mesures à prendre pour la suite des choses, une me revenait en tant que parent : préparer le terrain pour l’arrivée de François en maternelle.

J’ai écrit un courriel à la directrice (même si ma fille fréquente cette école depuis trois ans, je ne la connaissais pas, elle est entrée en poste au début de l’année 2012). Heureusement, elle a rapidement acquiescé à une rencontre.

Je me suis présentée au rendez-vous en compagnie de l’éducatrice de soutien du CPE de François.  J’ai ma perspective comme parent et je peux aisément parler des diagnostics/démarches, mais elle était franchement la mieux placée pour expliquer comment le quotidien se passe en groupe et en individuel, lors des conflits, des situations qui amènent l’anxiété.

Après 45 minutes, le portrait était clair et la directrice était plus que ravie d’accueillir François d’ici la fin de l’année pour qu’il se familiarise avec ce milieu qui allait devenir le sien.

La préparation

- À plusieurs reprises, je vais chercher François en premier au retour du travail pour qu’il m’accompagne au service de garde de l’école.  Il se familiarise avec ce scénario, rencontre les éducatrices, on retourne les trois à la maison.

- À quelques-unes de ces visites, nous visitons certains lieux de l’école : l’aire des maternelles, le gymnase et les vestiaires/toilettes…

- Des démarches ont déjà été faites et en avril, on a su qui allait être l’éducatrice du service de garde de François.  Elle a commencé à créer des liens, ce qui sera vraiment bénéfique en septembre : une personne de moins à connaître.

- À quatre reprises, je me suis rendue à la fin des classes de l’école primaire pour que François puisse aller jouer dans le groupe du service de garde des maternelles.  Il a été jouer au parc puis dans le local qui leur est attitré, en ma présence ou non.

- Cette même éducatrice a été libérée lors de la rencontre des futurs élèves de maternelle. Elle a accompagné François dans le local d’observation, il n’y a pas eu de réaction négative, bien au contraire.


Finalement, toutes ces heures à vivre et pratiquer «l’école» portent fruit. Une grande part d’inconnu ne sera pas là en septembre. Il y aura certes la rencontre avec son enseignante et les autres élèves du groupe mais on pourra travailler tous ensemble à l’aider, si nécessaire.

Que fait-on depuis le début des vacances ?

Une série de rencontres en neuropsychologie pour préciser certains diagnostics.

On se pratique avec la boîte à lunch, on va au parc de l’école.

Je lui raconte des histoires de Petit Loup, un livre que j’ai bien aimé et dont je vais davantage vous parler le mois prochain.

6.7.12

Un compagnon bien spécial...la suite

Il y a quelques temps, je vous parlais de notre demande de chien d'assistance Mira pour notre fille dyspraxique et Ted. Je voulais vous donner des nouvelles de notre aventure Mira.

Il y a deux mois, je revenais à la maison après une longue semaine d'absence. Non seulement ma semaine en solitaire fut appréciée (tellement!!!), mais c'est le cœur plein d'espoir que je ramenais la bête tant attendue à la maison. Dieu qu'il y avait de l'espoir au poil carré de ce toutou... Nous avons été chanceux, car l'attente fut d'un an et un mois. (Aux dernières nouvelles, l'attente était de 18 mois environ)

L'adaptation fut relativement facile pour Arianne qui a, petit à petit, pris confiance en sa belle Capucine. Au début, un jappe ou une lichette la faisait pleurer, mais aujourd'hui elle lui parle et la chicane quand "c'est trop fort dans ses oreilles" Quand Capucine fait quelque chose qu'elle ne doit pas faire, Arianne sait se faire comprendre!!!

Bien sur quand on a jamais eu de chien comme moi, c'est tout une adaptation. Le plus difficile, c'est de trainer le chien partout. La fille gênée que je suis, attire l'attention et faire l'épicerie ne prend plus 30 minutes, mais une heure... Par contre, je dois dire que la plupart des gens sont gentils et sensible à la cause Mira.

Depuis le jour où le chien est entré dans la maison, Arianne dort la nuit!! (à quelques exceptions près, mais rien à voir avec avant) Je sais, c'est spécial...et les parents d'enfants Ted qui ont eu un chien dans les mêmes temps que nous vivent sensiblement la même chose côté dodo. On en revient pas tellement c'est miraculeux!! Non seulement, notre fille dort, mais quand elle est anxieuse, en colère ou de la peine, elle va se faire rassurer ou consoler par son chien. Elle se couche dessus tranquillement et elle nous revient heureuse, comme par magie.

Pour nous, l'arrivée de notre belle Capucine est un miracle. On ne pourrait plus se départir d'elle, car déjà après 2 mois, les changements sont trop grands. Merci Mira!! (Si vous êtes une famille d'accueil, mille mercis car ce doit être un terrible déchirement de laisser partir votre toutou) Pour faire une demande de chien d'assistance ou pour avoir plus d'infos, visitez la page suivante chez Mira.

20.6.12

SOS Alimentation : un bilan

Je termine aujourd’hui ma trilogie de billets sur l’alimentation.  Il y a presque deux ans, j’avais assisté à une conférence donnée au centre de réadaptation. À voir l’évitement de certains aliments dans les choix de mon fils, je me doutais bien qu’il y avait là bien plus que du caprice.

Depuis septembre dernier, une ergothérapeute rencontrait François aux deux semaines pour appliquer le programe SOS Alimentation.

Après presque dix mois, je peux en tirer quelques conclusions :

- il est impératif d’avoir la collaboration de tous les intervenants de l’enfant pour être capable d’en arriver à une progression : à la maison, il faut intégrer cette technique et prendre le temps de faire les exercices sensoriels; au milieu de garde, pour adapter les repas, amener l’enfant à vivre des réussites et accepter au départ la différence.

- ne pas mettre trop de pression (ni sur nous, ni sur l’enfant).

- il peut en résulter de joyeux effets secondaires : en réduisant ses défenses sensorielles dans la bouche, on a probablement aidé François à diminuer ses difficultés de langage.  Depuis janvier, on a constaté une amélioration dans la prononciation de plusieurs sons.

En parlant avec l’ergothérapeute la semaine dernière, on a décidé de se concentrer sur d’autres défis maintenant que nous avons “débloqué” plusieurs catégories d’aliments.

Je continuerai de manière hebdomadaire à faire des massages à l’intérieur de la bouche avec la brosse Nuk (elle est disponible chez FDMT).

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Une histoire qui finit bien.

13.6.12

Calendrier, vacances et anxiété


Ce matin, à mon réveil, je n'étais pas contente, mais pas du tout!  Ma fillette avait entrepris de mettre des collants dans mon tout nouveau, tout beau calendrier familial (je ne reçois aucune compensation, c'est tout simplement un coup de coeur que je vous partage, d'ailleurs, la nouvelle version est arrivée au Costco!).  Ce dernier est devenu un rituel, un incontournable depuis que je suis une maman.

J'y note tout, ou du moins, j'essaye!  Pas loin, j'ai de beaux crayons de couleurs pour chaque membre de la famille, des petits collants pour le soccer ou le docteur, mais en général, j'y vais avec ce qui me tombe sous la main. Moi qui suis capable de faire des affiches avec une belle calligraphie, je suis gênée quand je regarde comment mon calendrier est "vivant" (j'essaye d'être gentille avec moi-même!).

Certains mois, mes enfants s'en font un qu'ils décorent comme ils le souhaitent, pratiquant leurs chiffres et même quelques mots. À l'approche des grandes vacances,  je pense que nous allons en préparer un pour les mois de juillet et août et ainsi y noter toutes les activités importantes qui les touchent particulièrement: séjour de 5 dodos avec Gymn-Eau (une grande première!), camp de jour avec la municipalité quelques jours par semaine, vacances, rendez-vous (dentiste, neurologue, etc...) et thérapies (ergothérapie, orthophonie), soccer pour Fiston, poney pour Fillette, activités spéciales, camping, rentrée scolaire, etc...


C'est que voyez-vous, ce ne sera pas seulement une activité ludique de dessin et bricolage, il y a un but bien précis derrière cette activité: réduire le stress et l'anxiété des enfants fassent aux changements et aux inconnus.   Si ça marche pour les grands (vous avez bien un agenda ou un calendrier vous aussi, non?), croyez-moi, c'est encore plus efficace avec les petits qui n'ont pas toujours la notion du temps.

C'est une façon d'encadrer (mettre en contexte) ce qu'on contrôle difficilement... Avec l'approche du congé scolaire, des futurs changements que cela implique (changements de routine, d'école, d'amis, de quartier, ect...), il est rassurant pour les enfants de venir constater où ils en sont. Qu'est-ce qu'ils feront aujourd'hui. Dessins, pictogrammes ou collants aident ceux qui ne savent  pas encore lire (dyspraxique verbale sévère, c'est le cas de ma cocotte qui aura bientôt 7 ans). Ainsi, ils ne savent peut-être pas lire le mot ballon, mais son image, elle, ils la reconnaissent!

En milieu scolaire*, on remarque que c'est toujours plus difficile avec les enfants ayant quelques petits (et grands) défis à l'approche des congés (Noël, relâche, été).  Le lien d'attachement, la peur du rejet ou du changement de routine sont particulièrement anxiogènes pour eux.  Souvent, à la maison, c'est encore pire...

Je pourrais vous en parler longtemps, mais, j'ai un calendrier à aller préparer
 et des excuses à présenter à ma cocotte.  Demain, c'est ensemble que nous
animerons les prochains mois.

Et vous, êtes-vous du type calendrier?
Traditionnel ou virtuel?

* Mon papa vit maintenant en CHSLD et là-bas aussi, le calendrier est une activité incontournable et appréciée...  Je ne suis pas prête d'arrêter alors!

** Un petit bonheur chez nous: rayer ou faire un "X" sur les journées passées, il me semble qu'il y a un côté libérateur dans ce geste!