Depuis le temps des fêtes, je pense à ce billet! À quelques moments, alors que je faisais des courses avec mes enfants, je me suis surprise à demander de l'aide à un passant pour prendre mon panier, tenir une porte ou en ouvrir une.
À chaque fois, ma demande était spontanée, je semblais surprendre, mais on me répondait positivement avec un sourire en coin. Je me suis surprise à rêver... Et si on avait oublié d'offrir, qu'on était engourdi par la lourdeur du quotidien et qu'il fallait tout simplement demander pour obtenir de l'aide?
Demander de l'aide, c'est enclencher une action et cela ne peut que faire avancer les choses. demander de l'aide, c'est accepter de dire que nous ne sommes par des super héros, c'est d'ouvrir un peu notre coeur et notre tête, c'est reconnaître que des fois, nous en avons juste trop sur nos épaules, etc...
Ne dit-on pas que ça prend un village pour élever un enfant? Alors où sont toutes ces personnes pour soutenir notre travail, nous encourager, nous aider à faire les démarches pour obtenir les différents services, subventions et autres allocations? J'en ai d'ailleurs fait un billet sur une note plus légère ici.
Elles sont peut-être juste à leur place, prise dans leur réalité et n'attendent que le moment où on leur demandera de l'aide. Y avez-vous déjà pensé? Et si, dès maintenant, on commençait à demander gentiment qu'on nous tienne la porte quand on a les mains pleines, qu'on nous aide à coordonner nos différentes démarches (ClCS), qu'on garde nos enfants (éducatrice? amie?) histoire de manger un vrai repas par semaine avec notre conjoint, qu'on nous guide (psy, t.s., ami, md, etc...), qu'on nous conseille (spécialiste, centre de réadap, site internet, blogue, connaissance, etc...) et qu'on nous supporte moralement (réseaux sociaux, professionnel, employeur, etc...) et financièrement (allocations, subventions, supplément et programmes spéciaux).
Alors, dès maintenant, je vous propose de demander et je vous souhaite de recevoir! Essayez, ça peut faire une différence maintenant et pour le reste de notre vie. Pas convaincu? Pensez à celle de nos enfants différents qui eux, n'auront pas le choix de demander de l'aide à leur tour. Si on leur apprenait à faire ça sainement, dès maintenant, sans culpabilité ni honte, ne serait-ce pas un merveilleux héritage qu'à leur laisser?
N'oubliez pas que quand on reçoit, on offre à notre tour, la roue tourne et ça vient souvent d'un côté pour lequel nous n'avions pas d'attente (de toute façon les attentes, c'est souvent une source d'insatisfaction, non?). Notre vie ne sera peut-être pas plus facile, mais nous, comme individu, nous irons certainement mieux, les épaules hautes, la tête légère et un sourire en coin!
Alors, si une mère avec deux jeunes enfants vous demande de prendre son panier, n'hésitez pas! Peut-être qu'un jour, c'est elle qui vous tiendra la porte ou vous apportera une portion de sauce à spaghetti!
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