Félix et Camille en pleine création...
Voici un court extrait, librement adapté par moi-même, du document "Les effets de l’autisme sur la vie familiale", par Théo Peeters, (Pro-Aid Autisme), pp.7-15. 12/05/1999 Les stratégies les plus importantes pour pouvoir assumer la charge d’un enfant différent" .
J'ai découvert ce texte sur le blogue d'une copinaute, Caroline, du blogue La bulle a Zac. Son fils a un trouble envahissant du développement et des des troubles associés dont la dyspraxie. Ce texte parle de l'autisme et de son 'impact sur la famille, mais en lisant bien, on pourrait facilement s'identifier à ces parents. À tous les parents d'enfants différents...
- "Savoir que mon enfant reçoit une aide adéquate dans les structures existantes
- apprendre davantage comment aider mon enfant (participer activement aux programmes), avoir la foi (en Dieu, ou toute autre forme de spiritualité)
- pouvoir parler avec mon partenaire de mes sentiments et préoccupations personnels
- travailler sur la relation avec mon partenaire
- essayer de maintenir la stabilité de la famille
- développer ma personnalité
- me convaincre qu’il existe des choses gratifiantes pour moi
- partager des activités avec mes enfants
- croire que mon enfant fera des progrès
Et les meilleurs moyens de prévenir l’épuisement est de pouvoir disposer de structures suffisamment spécialisées, au sein desquelles ils peuvent jouer un rôle actif..."*
En gros, et pour faire suite au dernier texte de Tigrou, demandez de l'aide au CLSC, à votre médecin de famille, à votre pédiatre, aux spécialistes, aux centres de réadaptation, aux cliniques externes de certains hôpitaux, aux organismes, aux différentes associations et communautés virtuelles (dont celle que nous sommes en train de créer ici) et surtout, ne restez pas seul.
Parce que même avec toutes ces conditions gagnantes mentionnées plus haut, nous ne sommes jamais à l'abri d'un épuisement... Croyez-moi, je sais de quoi je parle. Et quand ça nous arrive, qu'un matin, nous ne sommes plus capables de fonctionner, c'est terrible.
Heureusement, on peut aussi inverser la vapeur avec... De l'aide!
Julie Philippon, alias Mamanbooh!
Maman de Camille et Félix, dyspraxiques
N.B.: Depuis que je fais des activités créatives avec mes enfants, sans me soucier du résultat et des dégâts, que je transforme ces petits bricolages en moment de bonheur tout simple, je pense que nous sommes tous plus heureux... Un petit pas de plus vers le mieux-être.
Moi je suis suivi en ergothérapie dans un programme de réadaptation au travail. Je fais de l'anxiété de performance reliée aux échecs associé à mon parcours scolaire et professionnel. Un éducateur spécialisé me suis régulièrement et m'a conseillé (ou plutôt fait réaliser) qu'il est permis de prendre une pause lorsque ça ne tourne pas rond. Parfois, un temps d'arrêt nous permet de se replacer émotivement et psychologiquement; chose à laquelle je ne me préoccupais pas auparavant.
RépondreEffacer@ Éric: merci pour ton partage! Une pause, des fois, c'est effectivement essentiel...
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