29.11.10

Les troubles alimentaires

J'ai assisté, il y a une semaine, à une conférence donnée au centre de réadaptation sur «les troubles alimentaires chez les enfants ayant un trouble de langage».

En écoutant l'ergothérapeute parler de la différence entre un caprice et un trouble alimentaire, j'ai découvert qu'il faut s'inquiéter quand:


- l'enfant refuse de manger un groupe d'aliments (malgré différentes stratégies et sur une longue période de temps);
- ne prend pas suffisamment de poids, ne suit pas sa courbe de croissance;
- réduit son niveau d'activité;
- a problèmes de santé (anémie, cholestérol, carence vitaminique...).

Dans le cas de personnes avec un trouble moteur ou de langage, il est possible qu'un problème sensoriel, de planification/coordination de la bouche ou autre soit à la source de la problématique. 

Dans le cas des enfants qui ont des difficultés d'intégration sensorielle, ça peut être d'ordre hypersensible (réaction exagérée) ou hyposensible (on ignore complètement).  Par exemple, un enfant évitera tout ce qui est «croquant» dans sa bouche ou au contraire, aura la bouche pleine ou conservera de la nourriture dans la bouche sans s'en apercevoir.

Comme truc, on suggère de vérifier si l'enfant est correctement assis à table. Si l'enfant doit fait beaucoup d'effort pour se stabiliser, rester assis droit, il aura de la difficulté â se concentrer pour manger.

Quoi faire, en attendant les interventions des spécialistes ?


- faire des repas une routine sécurisante;
- diminuer les stimuli environnants;
- éviter la stratégie du camouflage de nourriture;
- valoriser les réussites et les essais de l'enfant;
- s'assurer que l'enfant a faim et est en forme quand on introduit un nouvel aliment;
- faire participer l'enfant à la préparation des repas.

Je suis bien contente d'avoir assisté à la rencontre.  Je pense que les rencontres d'ergothérapie à venir en 2011 aideront François à accepter de la viande dans sa bouche.  En attendant, je continue à exposer François à de la viande (en la mettant quand même dans son assiette) : l'accepter, en face de lui, c'est déjà une petite victoire.

On a beaucoup axé la réunion sur tout ce qui entoure le repas, nos comportements et les commentaires que nous pouvons émettre en tant que parent.  D'ailleurs, je trouve que cela ressemble beaucoup à ce que j'ai pu lire dans «Manger, un jeu d'enfant» écrit par Guylaine Guevremont et Marie-Claude Lortie.
L'heure du repas doit être agréable, non pas une source de conflit autour de la nourriture. Combien de parents encore aujourd'hui comptent encore un nombre de bouchées, incitent l'enfant à manger pour avoir du dessert ou pour faire plaisir à quelqu'un...

Et vous, quels sont vos trucs pour que l'heure du repas soit gagnante pour tous ?

Les informations proviennent d'un document préparé par Marie-Claude Fortier, Manon Marcil, Caroline Tarte, et adapté par Danièle Desjardins et Nicole Duschesne.

23.11.10

10 Idées-cadeaux pour les dyspraxiques




Voici des petites idées qu'on ose pas toujours offrir à nos enfants, mais qui peuvent être de bons outils pour aider la lecture, l'écriture, l'organisation et même répondre à des besoins de modulation sensorielle (grouiller)!



  1. Logiciels: Madame Mo (Brigitte Stanké), L’enfant qui apprend à lire décode les mots de deux façons : par voie d’adressage, c’est-à-dire par la reconnaissance visuelle globale des mots, et par voie d’assemblage (de sons et de lettres). Or cette dernière est non seulement la voie la plus utilisée au cours des deux premières années d’apprentissage de la lecture et de l’écriture, elle influence aussi la performance en lecture et en orthographe des lecteurs de tous niveaux. 80$ Métafo, Université de Montréal, Métafo s’adresse à tous les enfants qui éprouvent des difficultés dans l’apprentissage du langage, qui apprennent à lire et à écrire, et aux enfants dyslexiques.On yretrouve quatre personnages sympathiques que l’enfant aidera à relever des défis qui se présentent sur quatre planètes de la galaxie. Offerts en deux niveaux de difficulté, chaque planète contient des jeux qui visent le développement d’habiletés langagièresessentielles à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture (ex. sensibilisation phonologique, manipulation phonologique, conversion graphophonémique et phonographémique).99$
  2. Mon dictionnaire de tous les jours,dictionnaire de mots regroupés par thèmes 15$
  3. Raconte-moi les sons, un livre illustré en couleurs contenant l'ensemble des petites histoires sur les graphies et les sons correspondants ainsi que les repères visuels qui y sont associés. Une histoire par page. En introduction, une présentation de l'approche, des suggestions et des conseils pratiques. 65 $
  4. Time-timer, 36 à 45 $
  5. Calendrier perpétuel, Avec les mois, saisons, température, jours, heures et minutes. Une utilisation aisée et une meilleure compréhension pour les tout-petits. Les pièces mobiles ne se perdront pas,environ 33$
  6. Chaise d'ergothérapie, de 140 à 250 $
  7. Lézard lourd Outil tactile et proprioceptif fabriqué de lycra et de satin de polyestère. Chaque LÉZARD pèse 2 kg (4.4 lb). Un outil idéal pour les enfants et les personnes ayant besoin de sensations de toucher profond et de proprioception (sensation inconsciente provenant des muscles et des articulations). Procure un effet calmant à cause de son poids. LÉZARD peut facilement être placé sur les cuisses ou les épaules. Pour les tout-petits, ils deviendront également les confidents de leurs pensées et seront des amis précieux et plaisants à manipuler. 40 $
  8. Gadgets pour utilisation du crayon, de 1 à 10 $
  9. Eurêka, ce dictionnaire orthographique permet aux élèves de partir de la perception auditive d'un mot pour en trouver la transcription orthographique exacte. L'élève apprend ainsi à écrire et à corriger ses propres textes sans aide et sans erreurs. 16$
  10. Petit trampoline (35$) peut aussi faciliter les transitions et même l'apprentissage de certaines notions comme les nombres, les tables, les lettres, ect...

Dans les bas de Noël, tout ce qui implique la manipulation et la dextérité fine sont aussi des bons achats à peu de frais: pâte à modeler, pâte gluante, sifflet, sablier, dés, boule de stress, painture à doigts, grandes feuilles, poche de sable, collants, ciseaux avec des lames différentes, crayons mous, longs, gros, qui vibrent, etc...

Les bonbons et la gomme ont leur place de choix pour les enfants qui ont une dyspraxie verbale. Ils aident à muscler et rééduquer la bouche tout en aidant la concentration (hé! Oui!) alors, on en donne sans culpabilité! Pour finir, on glisse des bas "Happy Foot" pour les plus sensibles et/ou frileux. Sans moton, ils sont très populaires auprès des jeunes enfants qui ont des défenses sensorielles...

Et il y a toujours les "pots" ou cadeaux de groupe qu'on peut utiliser pour
payer une activité de loisir ou une heure de thérapie...
Bon magasinage et surtout, bon temps des fêtes!

20.11.10

Protection du matériel de manipulation

Un sujet plus léger, en ce samedi matin...

Depuis trois ans, nous visitons les orthophonistes, ergothérapeutes, éducatrices spécialisées pour travailler le langage chez ma fille (et depuis 18 mois pour mon fils).

Même si le quotidien et les jeux spontanés sont très formateurs, reste qu'il faut tout de même utiliser régulièrement du matériel papier.

Depuis le début de l'année, j'ai organisé de petites sessions de préparation de matériel que j'ai baptisé des «partys de plastification».  Je découpe les pictos, les images, les dessins.  Je les plasifie. Puis je redécoupe et j'organise (avec des anneaux métalliques, dans des sacs Ziploc, tenus par des élastiques selon les thèmes, etc.).

Je possède une machine pour laminer des documents et je crois l'avoir déjà bien rentabilisée (allez regarder les tarifs demandés dans les magasins pour une seule feuille... ouch!).  J'achetais aussi dans un magasin à grande surface mes pochettes de plastification.

Mais en furetant sur le catalogue en ligne de la compagnie Buro-Plus, j'ai vu qu'on vendait des pochettes de plastification de 3mm d'épaisseur (bien suffisant pour les feuilles et pour mon usage) à un prix plus qu'abordable, soit 22,49$ pour 100 feuilles. (si vous voulez commander ce produit, le code de produit est le 762617).




J'ai passé une vingtaine de minutes avec ma machine cet après-midi.  Et m'attendent quelques heures de plaisir (en écoutant un film ou une série télé!) de découpage pour rendre tout ça utilisable...

Suis-je obligée de plastifier le matériel ?  Non.  Cependant, ça le rend plus durable, agréable à utiliser car il reste intact, puis avec deux enfants qui utiliseront ces belles ressources, je crois que c'est un investissement intéressant.

(à titre d'information : je n'ai aucunement été payée par Buro-Plus ou Fellowes pour ce billet de blogue)

17.11.10

Routine de l'habillement (hiver)

Fillette qui suit avec son doigt où elle est rendue... Sur la porte,
il y a deux chemins des responsabilités inspiré de ceux de Tigrou.


Mon titre n'est pas très original, mais je ne souhaite que vous partager des petits trucs pour faciliter cette transition. chez moi, pour ma belle cocotte, c'est encore difficile au niveau de la planification et de la dextérité fine alors que pour mon plus jeune, c'est la motivation qui manque!

Alors, je me suis remise aux pictos avec l'arrivée des bottes, cache-cou, tuque, mitaines et compagnie. Ma routine vient du CPE* de mes enfants, ce sont donc les mêmes images qui illustrent les deux routines et cela fait plus de sens pour nous tous.

L'affiche plastifiée est dans notre petite entrée, accessible et bien en vue. Avoir plus de temps, elle serait divisée en deux parties et je les changerais selon si c'est le soir ou le matin... De plus, comme ma fille est maintenant au primaire, je devrais peut-être en faire une version linéaire plus cohérente avec l'apprentissage de la lecture.

Il existe plein d'outils pour s'en faire des versions maisons. J'ai aussi trouvé un article intéressant qui parle de la routine au préscolaire. Vos enfants sont peut-être plus grands, mais s'ils sont comme les miens (dyspraxiques!), cette lecture vous sera utile.

Comme toujours, je vous invite à partager avec nous vos trucs
et surtout, n'oubliez pas votre tuque!

*Elle est aussi offerte sur le site d'Éducatout, mais il y a des frais pour les utiliser (+/- 5$ par mois). Ça peut être un bon investissement si vous souhaitez fabriquer du matériel et travailler vous-même avec vos cocos certains apprentissages.

11.11.10

Le jour du souvenir, 2 fois plutôt qu'une...


L'année dernière, en cette journée du souvenir, j'avais écrit un texte (ici) inspiré de nos combattants..."!Le jour du souvenir!?! " Je viens de publier celui-ci sur mon blogue personnel www.mamanbooh.blogspot.com et je vous le partage en me disant qu'il aurait peut-être une meilleure portée de ce côté-ci. Je viens aussi de changer ma photo. Deux enfants différents, deux fleurs.



À partir d'aujourd'hui, je vais toujours me souvenir, le 11 novembre, de toutes les combattantes que nous sommes, nous, les mamans! Je déclare cette journée dédiée aux nouvelles batailles de l'an 2 000, celles des mamans qui font des pieds et des mains pour obtenir des services, des évaluations, de l'aide, du soutien, des réponses pour répondre aux besoins de leurs enfants, particulièrement ceux qui ont des défis particuliers.


Je porterai une fleur rouge, pleine d'amour, de passion et de sang (oui! oui!) en pensant à nous toutes alors que nous pensons aux autres, le reste de l'année. Je vous lève ma tasse de café (plus appropriée après une courte nuit de maman!) à vous toutes les mamans d'enfants malades, handicapées, différents, turbulents, dérangeants, ayant un trouble ou un retard, allergiques, vaccinés ou pas!


Nancy, Isabelle, Loreli, Claudia, Nathalie, Josée, Sophie, Stéphanie, Katherine, Lyne, Mélanie, Kim et toutes les autres, je penserai à vous à chaque fois que je verrai une fleur rouge! Je vous envoie plein d'amour, de courage, de soleil, de reconnaissance, d'empathie, d'énergie et de patience...


Cette journée n'enlève rien à la fête des mères que nous partageons déjà avec toutes les mamans, nos mamans, nos soeurs, nos amies, nos collègues... C'est juste que je nous offre une journée de reconnaissance et de réjouissances supplémentaires pour nous qui avons les bouchées plus grandes, plus nombreuses... Pour les autres mamans, ne soyez pas vexées, vous faites déjà un travail extraordinaire, mais aujourd'hui, une petite tape sur l'épaule (ou un petit mot!) nous ferait beaucoup de bien, à nous, les combattantes!


Le 11 novembre, je me souviens de vous toutes...
Et je vous dis BRAVO!


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Après 12 mois, je trouve mon texte toujours aussi pertinent. Mais, j'ai aussi une belle pensée pour toutes les familles de soldats qui doivent vivre cette journée avec angoisse, se demandant si elles seront en deuil d'ici la prochaine.

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Et je devrais ajouter plusieurs nouveaux noms, ceux de toutes les mamans (oui, il a aussi quelques papas) rencontrées lors de la dernière année, tantôt au centre de réadaptation, tantôt à l'hôpital, tantôt à des loisirs adaptés, ou lors de conférences ou de rencontres avec certaines associations. J'ai peur de vous oublier et cette année et pour ne pas prendre de chance, j'ai une demande spéciale.
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Venez écrire ici un petite commentaire en vous nommant, vous, votre enfant (vos) et la réalité qui est la votre. Ça peut aussi être un petit clin d'oeil à une famille de votre entourage, des gens qui vous inspirent, des enfants croisés à l'école.

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Ensemble, solidaires, nous nous souvenons.
Et nous nous souviendrons.
Merci.

9.11.10

20 idées-cadeaux pour...


....Vous, parents d'enfants différents!

À lire ici dans Yoopa. Par moi-même, Mamanbooh!, Julie Philippon et aussi la maman de deux enfants ayant des petits extras en commun dont la dyspraxie verbale et chacun leur petits plus (épilepsie, trouble de modulation sensorielle, dyspraxie motrice, etc...).

Avez-vous d'autres suggestions à nous partager?
Des demandes spéciales?


6.11.10

Comment se préparer à un plan d'intervention

J'ai la chance de porter deux chapeaux, celui d'une enseignante de français au secondaire depuis 1998 et depuis quelques années, celui de mère de deux enfants présentant divers troubles d'apprentissage.

Je vais donc tenter de présenter comment se vit (ou pourrait se vivre) la rencontre du plan d'intervention de ces deux perspectives.

Préparation de l'enseignante
À mon école, quand un élève présente un trouble d'apprentissage, c'est normalement l'enseignante-ressource qui accueille le parent et son enfant pour le plan d'intervention. Elle peut être accompagnée de la tutrice de l'élève. Fréquemment, il arrive que le plan fait en 6e année soit reconduit dans sa presque totalité, s'il cerne bien les difficultés et forces de l'élève et si les mesures d'adaptation sont adéquates et efficaces.  La plupart des parents sont présents, mais il arrive aussi que le plan soit envoyé à la maison, signé, puis retourné et déposé dans le dossier d'aide particulière de l'enfant.

L'enseignante-ressource informe tous les enseignants de cet enfant des mesures d'adaptation mises en place et qui sont prescriptives.  Que ça soit de donner le 1/3 plus de temps, fournir un lexibook, donner les textes à l'avance, relire des passages de textes...

Si en cours d'année le parent ou l'équipe-école note un changement ou s'il y a du nouveau dans le dossier (rendez-vous prochain chez le pédiatre pour un changement de médication, par exemple), nous nous assurons d'avoir l'heure juste et de s'ajuster.

Il est important que tous les rapports, toutes les mesures d'adaptation soient notées au dossier.  J'en reparlerai certainement plus tard, mais si vous souhaitez en savoir davantage sur tout ce qui concerne les mesures d'adaptation et la loi du MELS, visitez le site du RÉCIT en adaptation scolaire.

Préparation du parent
Je vais m'inspirer des parents que je rencontre dans le cadre de mon travail ainsi que de mon expérience lors de la rédaction des plans d'intervention de mes enfants au centre de réadaptation et à l'école.

- Apporter tous les rapports.  Le centre n'a pas le rapport de l'audiologiste ?  En voilà une copie ! Normalement, les dossiers doivent s'acheminer mais en cas de perte ou d'oubli, vaut mieux arriver bien équipée.

- Avoir un plan dans la tête. Fixer les priorités que nous souhaitons pour nos enfants. Tant mieux si cela concorde avec la vision des intervenants; dans le cas contraire, nous pouvons exprimer notre point de vue s'il est bien préparé dans notre esprit.

- Ne pas être gênée de faire ajouter un point au plan d'intervention. Par exemple, même si cela ne concerne que le printemps 2012, j'ai fait ajouter au plan d'intervention de mon fils que je souhaitais qu'il soit inclus dans un groupe «habiletés sociales / préparation à la maternelle».

- Verbaliser ce que l'on observe à la maison.  Un enfant avec de multiples troubles d'apprentissage qui ne peut être concentré pour les devoirs et leçons que vingt minutes le soir, par exemple, c'est une information très précieuse pour les enseignants. On adapte, on réduit la charge de travail, on va à l'essentiel.


- Dans certains cas, le plan d'intervention est rédigé au fur et à mesure de la progression de la rencontre. Dans d'autres, les notes d'observation et l'historique de l'enfant font en sorte que le plan est rédigé au brouillon et présenté au parent lors de la rencontre.  Et pourquoi pas en demander une copie à l'avance ? Un ou deux jours avant ? Ça permet d'être mieux préparée à la rencontre.

- On craint une confrontation, on hésite à faire valoir nos arguments, on est intimidée par le vocabulaire ou par les personnes présentes à la rencontre ?  Raison de plus de bien se préparer avant.  On se fait «coacher» par les spécialistes qui côtoient notre enfant (ortho. ou ergo. du privé ou d'un centre de réadaptation, orthopédagogue, etc.) et même, ces personnes peuvent nous accompagner pour présenter le dossier de notre enfant ou expliquer clairement les besoins de l'enfant.

N'hésitez pas à partager vos conseils en laissant un commentaire. Je les ajouterai dans des mises à jour du billet au fil du temps.

1.11.10

Aide aux devoirs pour les enfants avec des troubles d'apprentissage

Jeudi dernier, j'ai eu la chance d'assister au Bouclier de ma région à une conférence sur l'aide aux devoirs. Il y avait dans la salle une douzaine de parents soucieux de la réussite scolaire de leur enfant, intéressés à partager et cueillir de nouveaux trucs.

Loin de moi l'idée de résumer toute la rencontre, mais voici en vrac ce que j'en retiens. Certaines phrases sont tirées du document accompagnant la rencontre, préparé par la t.e.s. Mireille Raby et Larissa Gaudreault, ergothérapeute.

- « Un devoir utile à l'enfant doit comporter une difficulté surmontable, c'est-à-dire à sa portée (...)»

- « Ce n'est pas le rôle des parents d'ajouter des devoirs pour consolider certains objectifs qu'ils estiment mal atteints.»

- Un truc qui a été mentionné et que j'utilise est d'aider l'enfant à visualiser le temps pour la période des devoirs. J'utilise le time-timer, mais on peut également mettre un point de repère sur une horloge régulière (par exemple, mettre une étoile à côté d'un chiffre). Ici (fillette en 1ère année), on fait un bloc de devoir/leçon de 15 minutes.  Avant de débuter, on fait des exercices pour que l'attention soit à son comble, pour aider à solliciter les doigts et la main dans le cas de l'écriture.


- Pour stimuler la motivation, on peut utiliser un crayon spécial, des feuilles rigolotes, des collants pour récompenser un travail fait, un tableau d'émulation (un morceau de casse-tête pour chaque tâche réalisée et à la fin du casse-tête, l'enfant reçoit un privilège).

- Communiquer avec l'école si l'enfant dépasse le temps recommandé pour les devoirs, si vous avez l'impression de devoir lui enseigner la matière ou oublie le matériel nécessaire à l'école.

- Tranquillement, en 1ère année, amener l'enfant à réviser son travail.

- Tableau pour planifier les devoirs et leçons pour la semaine (oui, ça vient du fameux programme du Canadiens à l'école, mais bon...)