31.12.11

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28.12.11

Une belle histoire… de dyspraxie

Cette année, de différentes manières, ma fille m’a fait savoir qu’elle souhaitait prendre un peu le contrôle de sa vie.

Nous sommes en effet arrivées, elle et moi, à la fin d’un cycle qui aura duré quatre ans : visites dans différents centres, cliniques et avec une multitude de spécialistes. En quatre ans, quatre diagnostics, des dizaines de pages de rapports et d’évaluations, des jeux pour ré-éduquer, apprendre, valider et confirmer des hypothèses. Et sans compter l’argent déboursé au privé pour arriver à avoir rapidement un service, sans doute l’équivalent de quelques voyages qui n’auront pas eu lieu…

Cet été, j’ai commencé à parler à Sophie de tout ça.

On évoquait les souvenirs de France l’orthophoniste, les jeux de la ferme qui servaient à apprendre à poser des questions.

On se rappelait de la peur des objets qui faisaient du bruit lors des rencontres avec Emmanuelle.

On a chanté encore la chanson de l’attention, montrée par Suzie et Tania.

Et encore, et encore.

Tout ça, dans l’univers de ma fille, c’est la normalité.

On a commencé à discuter de ce qui était différent à l’école. Du fait que Sophie fait parfois des travaux avec l’éducatrice spécialisée. Que des personnes veillaient à ce qu’elle ait un environnement adapté. Une réalité bien différente de ses amies de classe.

À sept ans, la dysphasie et la dyspraxie, c’est plutôt abstrait et difficile à comprendre. Mais avec Sophie, je commence de plus en plus à nommer les difficultés.

Graduellement, je travaille avec elle de manière différente.  Lors des périodes de devoirs et leçons, on discute beaucoup de stratégie. Quoi faire ? Quel geste poser ? Comment travailler efficacement ? 

Je sais qu’en lui montrant “comment faire” (les stratégies), elle sera outillée pour s’en sortir quand elle fera face à des embûches.

Ce soir, pendant la collation, Sophie m’a mentionné qu’en première année, elle n’avait eu qu’une étoile de la dictée et que cette année, elle était déjà rendue à six. Je lui ai répondu que c’est parce qu’elle faisait beaucoup d’efforts et qu’elle relisait et ré-écrivait ses mots souvent qu’elle vivait une réussite (l’enseignante en moi est très fière de transposer ses notions d’enseignement explicite sur ses propres enfants !!!)

Je réalise aujourd’hui que ma fille de sept ans sait qu’elle a des difficultés et qu’elle a le bon réflexe d’aller chercher de l’aide au besoin.

Je réalise aujourd’hui que nous passons à autre étape, le transfert graduel des responsabilités des parents vers la prise en charge par Sophie elle-même.

Je réalise que j’ai souvent mis (trop ?) l’emphase sur les handicaps alors que pour ma fille, c’est simplement le cours normal de sa vie…
Je nous souhaite une belle année 2012.

22.12.11

Joyeuses Fêtes!!

Toute l'équipe de Dyspraxie et cie (Loreli, Isabelle, Josée et Julie) vous souhaitent un très Joyeux temps des Fêtes !!

Que cette période vous soit douce. Que vous puissiez voir briller la magie dans les yeux de vos enfants.
Que pendant quelques instants, vous puissiez -presque- oublier toute cette ritournelle de rendez-vous/évaluations/suivis scolaires/devoirs épuisants/quotidien parfois épuisant pour vous concentrer sur de beaux moments en famille.
Choisissez vos batailles, si vous décidez de prendre une résolution pour 2012.
Vous êtes, d'abord et avant tout, un parent.
Pas un thérapeute.
Un parent qui a parfois (ou souvent!) besoin d'aide. Un parent dys-fférent.

Santé, bonheur, amour, réconciliations, magie, repos, zénitude et succès (petits et grands) nous vous souhaitons pour la prochaine année!

Joyeux Noël et bonne année à vous tous!!

Dyspraxie et cie

19.12.11

Le temps des fêtes, une période parfois difficile...

Je me permet de publier à nouveau ce billet de l'an dernier, car il est encore de circonstance.



Pour la plupart des gens, le temps des fêtes est synonyme de vacances! Les fêtes d’amis ou de famille sont à l’honneur. Plusieurs partent avec leurs petites valises, car deux heures de route après un party, c’est poche! La bouffe traditionnelle ou les essais culinaires de « Matante Monique » sont à l’honneur! Le volume de la musique monte. On rit et on parle fort, bref, on s’amuse! Une pause du Métro-Boulot-Dodo pour deux semaines, on vit d’intenses réjouissances!!

Réjouissances vous dites? Parlons-en!! Pour les parents comme moi, le niveau de stress augmente à chaque chocolat mangé sur le calendrier. Nos enfants différents ont besoin d’un encadrement plus strict que les autres. L’inconnu, ça fait peur! Nos petits ont besoin de se retrouver dans l’espace et dans le temps. Comment faire pour que parents et enfants y trouvent leur compte en cette période des fêtes? Voici quelques pistes pour rendre les vacances de Noël agréable.

Routine, routine, routine

On en parle souvent, c’est plate! Mais, c’est LA clé qui nous permet de vivre en harmonie avec notre enfant. Qu’il soit «ordinaire » ou dys, l’encadrement et la sécurité restent un besoin primaire pour tout enfant. Il est donc primordial de garder un peu de cette routine sécurisante pendant les vacances ou les fêtes. La routine du dodo est quant à moi la plus importante, surtout si on couche notre enfant dans un nouvel environnement. La doudou, l’histoire, le bain… bref, la routine habituelle doit suivre dans votre valise elle aussi.

Se préparer en images

Dans tous les cas, il est important de préparer votre enfant au déroulement de la journée ou des événements à venir. Le moins de surprises ou d’imprévus possibles. Un père Noël qui sonne à la porte sans avoir été invité, chez nous ça ne passe pas! Ma fille a besoin de savoir ce qui arrivera, même si c’est un moment qui la rend habituellement heureuse.

Les pictogrammes sont essentiels. Les images de lieux et les photos des gens que nous verrons contribueront à préparer l’enfant à ce qui s’en vient. Il pourra alors se faire une idée des changements à l’horaire et pourra mieux se situer dans le temps. Ça ne sauvera peut-être pas une crise, mais ça aidera votre enfant à se sentir encadré même si tout change autour de lui.

Le retour de la sieste

Chez nous, la routine de la sieste revient avec le temps des fêtes. La meilleure façon de passer de bons moments en famille, c’est quand nos enfants sont reposés. La sieste est de mise avant un souper ou un réveillon. Les enfants sont avisés, les pictos du déroulement de la journée sont indiqués, les enfants peuvent s’y référer dès qu’ils se lèvent. On prend aussi un temps pour expliquer les journées à venir, on fait un aperçu global de la semaine, car l’inconnu, ça fait peur.

On fête chez nous ou ailleurs?

Ça dépend du tempérament de votre enfant. De notre côté, quand ce sont des amis ou de la famille qu’on ne voit pas souvent, le plus possible on reçoit à la maison. Les enfants se sentent plus en sécurité dans leurs affaires. Ils ont leurs jouets, leurs lits. Quand ils sont gênés ou n’ont pas le goût de se mêler, ils peuvent se retrouver au calme dans leurs chambres.

Les bruits

Dans notre situation, ma fille a une hypersensibilité auditive. Les bruits forts ou soudains la rendent très anxieuse. Elle peut même s’en rendre malade. On pense même à lui acheter des écouteurs qui camouflent les sons forts, mais on est encore inconfortable avec le « qu’est-ce que les gens vont penser » Pourtant, avec notre dernière expérience dans un lieu public où une balloune à éclatée, elle aurait sûrement apprécié avoir les oreilles cachées au lieu de se tenir les oreilles le reste de la journée. Si quelqu’un connait une bonne marque, je suis ouverte aux suggestions. Quand on va chez des gens qu’on connait, ils savent déjà, mais dans un lieu public, c’est plutôt problématique!

La nourriture

Ce sujet a été abordé dans un billet précédent et est souvent problématique chez nos enfants avec extras (comme dit Mamanbooh!). Dans le temps des fêtes, on goûte à toutes sortes de choses. Même pour nous, adulte, on découvre de nouvelles saveurs. Il ne faut pas oublier que nos enfants seront sans doute sensibles à ce changement de menu. Si on n’est pas gêné (croyez-moi, avec l’expérience on l’est de moins en moins hihihi), on peut demander à nos hôtes ce qu’il prévoit pour le repas. Si on sait à l’avance que notre enfant nous fera une crise devant un lapin aux pruneaux, pourquoi ne pas emmener le restant de lasagne, tout le monde sera content et ce sera un stress de moins pour notre enfant qui même ailleurs aura la bouffe réconfortante de Maman.

La tolérance envers le comportement de nos enfants

En terminant, il ne faut pas oublier que nous plaçons volontairement notre enfant dans une situation qui le rendra anxieux. Nous devons donc être tolérants vis-à-vis ces réactions. Son excitation, son énervement ou ses crises sont une façon de montrer son anxiété. Bien sûr, il y a des comportements inacceptables, mais ce que je veux dire c’est que s’il est plus énervé, plus volubile ou qu’il pleure facilement, c’est aussi notre faute et on doit assumer. Quand on choisit d’aller dans une soirée ou un événement, on se fait souvent un rappel moi et mon conjoint au niveau de notre seuil de tolérance. On se rappelle que si on choisit d’y aller, on assume notre décision. Si notre enfant a de la difficulté à s’adapter, on prévoit un endroit sécurisant pour s’isoler le temps que dure la crise. Si ça ne fonctionne pas, on avertit nos hôtes et on quitte.

Il n’y a pas un enfant pareil, mais les fêtes sont une période stressante pour chacun d’eux. J’espère que ces petits trucs vous aideront, si vous en avez d’autres, n’hésitez pas à partager avec nous.

Joyeuses fêtes!!

14.12.11

Dyspraxie rime avec ergothérapie!


La première fois que j'ai entendu parler de l'ergothérapie, c'était en lien avec des meubles ergonomiques pour les bureaux. La deuxième fois, c'était au sujet des personnes âgées et de leur mobilité réduite. La troisième fois, c'était pour ma fille.

Camille, la lutine, spectacle de Gymn-Eau, Laval

Le groupe de danse de Camille et Félix, décembre 2011, Laval.

Heu!?! Quoi? De l'ergo!?! Pourquoi? Dans quel but? À vrai dire, je ne comprenais rien et je n'arrivais pas à faire des liens avec ma puce de 19 mois et cette spécialité. Depuis, après des centaines et des centaines d'heures, tant au privé qu'au public, à l'hôpital qu'en centre de réadaptation, je ne peux que confirmer que pour mes enfants (et tous ceux que je croise depuis tant dans ma vie personnelle que professionnelle), ça fait toute une différence!

Félix et son ergothérapeute Nathalie, Bouclier, St-Eustache, décembre 2011

Mes deux enfants étant dyspraxiques, à différents niveaux, de différentes façons, en font tous les deux présentement. Ils y travaillent des aspects de motricité globale, de proprioception, de motricité fine, les défenses sensorielles, etc... En gros, on pourrait résumer que les activités et les exercices proposés aident concrètement les enfants à mieux tenir un crayon (des ciseaux, une brosse à dents, un verre), s'asseoir, être plus autonome (habillage, propreté, etc...) et se déplacer dans l'espace (sans tomber, sans se frapper sur les objets). Ces rencontres ne sont pas faciles, elles demandent beaucoup d'énergie et de concentration des enfants. C'est aussi un r.v. de plus pour les parents à planifier dans la semaine déjà bien remplie. Mais, parole de maman, elles font toutes une différence.


Félix qui travaille fort avec ses mains, Bouclier, St-Eustache 2011

Enfin, ces services sont onéreux (et rarement couvert par nos assurances) et les listes d'attente sont longues. Mais, ça vaut la peine d'être patient et en attendant, on peut s'inscrire à une info-lettre de FDMT, une boutique spécialisée qui offre du matériel éducatif et des outils sensoriels. À chaque mois, vous pourrez y trouver des conseils d'ergo sous forme de chroniques ainsi que des cours, ateliers et congrès qui touchent de proche (ou de loin), la dyspraxie et ses troubles associés.

Des trucs pour mieux tenir le crayon et ainsi se fatiguer moins vite, pas facile...


Naturellement, on peut travailler ces différents aspects au quotidien, jouer au parc, faire du bricolage, courir dans le sable, assembler des colliers, faire des marches d'animaux, des jeux d'associations, de la pâte à modeler, sont toutes des activités qui aident au bon développement d nos enfants, mais s'il ne tient pas en place, qu'il refuse de se brosser les dents ou de se peigner, qu'il ne supporte pas les étiquettes, qu'il renverse toujours son verre de lait, qu'il est brouillon dans ses dessins, qu'il tombe aux trois pas, etc... Il y a lieu de se questionner et de consulter. Notre enfant a probablement besoin d'un petit plus et nous aussi, comme parent.

N'oubliez pas, dyspraxie rime souvent avec ergothérapie!

* Je ne reçois pas de compensation financière pour cet article et ces images/textes m'appartiennent. Ce sont mes idées, mes coups de coeur, mes photos.




7.12.11

Au secours... !!!

En tant que parents, on dit tous, un jour ou l'autre, qu'on aimerait donc que ces petites bêtes-là viennent avec un mode d'emploi.

Malheureusement, même si quelqu'un avait eu la brillante idée d'en faire un, il aurait fallu le modifier tant de fois pour arriver à tout cerner que ça n'a jamais été fait, bien évidemment.

Oh, tant de gens écrivent des livres sur la vie de parents, l'éducation, l'apprentissage de la propreté, l'entrée à l'école, les difficultés d'apprentissage, le mauvais comportement, la discipline sans douleur, les premiers mois avec bébé, alouette!

Mais... la vie de parent, on la vit. Personne, pas même un livre, ne peut nous l'enseigner. Il faut avouer que ces livres sont pratiques. On les lit, on s'en inspire, on les suit à la lettre.

Mais un jour ou l'autre, la plupart des parents diront "mais j'ai TOUT essayé et rien ne fonctionne!" ou "je ne sais pas quoi faire avec ça" ou encore "est-ce que je fais la bonne chose ??"

Ces questions, elles ont des réponses. Quoi de mieux, pour savoir comment faire ou quoi faire avec votre enfant, que quelqu'un de formé?

Le réseau Nanny secours, c'est ça.
Loin de l'idée du Nanny 911 que l'on voit à la télévision américaine (n'attendez pas d'en être là avant d'aller sur leur site!!!), Nanny secours offre tout de même un service semblable.

Une SUPER Nanny qui vous conseillera, ira vous voir pour discuter, observer votre quotidien en famille, vous donnera des trucs adaptés à VOTRE réalité.

Nanny secours, c'est aussi un site Internet pleins de ressources.
Des articles rédigés par des professionnels de l'enfance et de l'adolesnce. Des réponses en ligne à vos questions. Des suggestions de jeux, de livres, de sorties, d'activités.

Une belle ressource pour tous les parents québécois.

Maintenant, quand on appelle "au secours" en plein milieu du 5 à 7 infernal avec bébé qui pleure dans la chaise haute, junior qui fait une crise de bacon parce qu'il aurait préféré le pâté chinois au poulet aux épinards et fillette qui chigne que ses devoirs sont interminaaaaaables pendant que pré-ado trouve injuste votre heure de couvre-feu et qu'ado en puissance se renferme sur ses jeux vidéos et ne daigne même pas monter souper........... on sera entendus!

Au bout du rouleau ou juste en train de tirer un peu trop sur la corde? Un coach familial, ça peut sauver l'équilibre de votre famille!!

www.nannysecours.com


Allez voir!!! Et mettez ça dans vos favoris! :)