13.11.13

Truc #1: Des outils concrets pour l'aide à l'écriture/ cahier ÉCOLO

Pour les enfants dyspraxiques, les défis sont très grands et à plusieurs niveaux.  On doit donc réduire le travail, adapter le matériel et trouver des façons créatives de les aider au quotidien.

Pour mon fils, ça va bien.  Il est assez fonctionnel avec des cahiers traditionnels, il n'aime pas écrire, perfectionniste, il se choque souvent, efface, recommence, troue la feuille, pleure, etc. Mais, il y arrive.

Pour ma fille, même avec des adaptations, c'est difficile, très difficile. Écrire à l'ordinateur est aussi un grand défi. Depuis le début de sa scolarité, on essaye des choses qui fonctionnent parfois, d'autres pas.  De plus, ce qui était LE bon truc l'an dernier ne l'est plus toujours.

Voici en ce moment ce qui fonctionne bien chez nous: une feuille d'un cahier ÉCOLO, avec des gros carreaux de 1 cm par 1cm, avec une ligne sur deux surlignée en jaune fluo et une marge rose à gauche et un rappel devant chaque nouveau mot à écrire.
À vie, c'est la première fois que ma fille arrive à écrire si bien, elle a 9 ans.


Ça demande beaucoup de travail pour les adultes qui entourent mon enfant, notre merveilleuse ergo a pensé faire des photocopies couleurs.  



Voici ce que ça vous prend pour préparer les feuilles ou le cahier.


Maintenant,  à la demande de plusieurs parents, voici une feuille numérisée pour vous: 

La feuille lignée jaune



En espérant que cela pourra vous aider, si vous avez d'autres trucs,
venez les partager, je ferai un autre billet sur le même sujet bientôt. 

N'oubliez pas, nos enfants sont merveilleux!

30.10.13

Paperasse-réalité : une demande de révision

C'était aujourd'hui la date butoir.

Présentement, à quelque part dans une tour de la ville de Québec, une enveloppe contenant ma demande de révision vient d'atterrir sur un bureau.

Pour celles et ceux qui suivent ma saga concernant le dépôt des demandes de subvention et de crédit d'impôt, le fédéral a accepté notre demande, mais non le provincial.

Voici donc ce qui s'est passé depuis le début du mois d'août, moment où nous avons reçu la lettre nous en informant.

Deux semaines plus tard, nous avions rendez-vous à la clinique externe de pédopsychiatrie pour faire le point au sujet de mon fils. Malgré la mise en place de mesures particulières et l'arrimage maison-école pour le fonctionnement, nous étions quand même face à plusieurs éléments qui accrochaient encore.

Et des pistes pour un éventuel diagnostic supplémentaire...

Lorsque la pédopsychiatre a appris que la décision n'avait pas été en notre faveur, elle nous a chaudement conseillé de la contester, à la lumière de tout ce que nous venions de discuter durant les deux dernières heures.

Nous avons donc fixé un autre rendez-vous pour qu'elle puisse m'accompagner afin que je complète correctement le formulaire.

Avance rapide jusqu'à la semaine dernière.  Autour d'une table d'enfant, pendant que François construisait une étonnante structure de blocs pour y faire circuler des voitures, elle et moi avons passé en revue chacune des questions.  Je prenais des notes, nous discutions de ce qui devait être souligné de manière importante.

Nous sommes donc, encore une fois, dans l'attente. Curieux paradoxe, puisqu'avec François, nous sommes dans un moment crucial et que les interventions que nous faisons maintenant sont capitales. Nous ne pouvons pas appuyer sur «pause».


J'espère bien évidemment une réponse positive, pour consacrer un peu moins de temps à la paperasse et à un éventuel recours au tribunal administratif et plus à prendre soin de mes enfants.

23.10.13

La dyspraxie expliquée en une image!

Voici une affiche à partager avec les gens qui entourent nos enfants: professionnels, enseignants, famille, etc.  Elle résume rapidement et facilement ce qu'est la dyspraxie ainsi que 6 sphères qu'elle affecte avec des exemples concrets.


Elle vient d'une page Facebook très intéressante que vous pouvez découvrir ici!
Leur site, www.aboutdyspraxia.com est présentement en "construction", il sera bientôt accessible ici.

16.10.13

Les habiletés sociales «dans la vraie vie»

Il y a ceux pour qui les codes qui régissent les interactions sociales sont acquis.  Pour d'autres, c'est plus difficile.

J'ai eu le goût aujourd'hui d'aborder la délicate question des habiletés sociales.

Très tôt dans le cheminement de mes enfants, j'ai été sensibilisée par les spécialistes que l'on côtoyaient à non seulement faire une rééducation du langage et de la motricité, mais également un enseignement très explicite des bons comportements à adopter avec notre entourage.

Lorsqu'on visitait les membres de notre famille, j'énonçais les règles : dire «bonjour», «s'il-vous-plait et merci», faire une belle demande.

Au parc ou lorsque des amis venaient jouer à la maison, j'étais pratiquement toujours en présence des enfants (au tout début, maintenant je tends l'oreille!) : je jouais littéralement le rôle de «traductrice des scénarios sociaux».


Mes enfants ne comprenaient pas nécessairement comment gérer la présence de quelqu'un qui s'invite dans leur monde. La communication était difficile. Les amis jouaient d'une certaine manière, mes enfants démontraient à l'occasion des comportements rigides et sans des talents de diplomate, plusieurs amitiés auraient été vouées à l'échec.

introvert by <rs> snaps, on Flickr
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J'ai bien aimé l'initiative du Bouclier (notre centre de réadaptation) d'offrir aux enfants un atelier de plusieurs rencontres baptisé «Sociolo».  Chaque heure était dédiée à un comportement : attendre son tour, faire une demande, ne pas envahir la bulle de l'autre, etc.

Maintenant que l'ère du préscolaire est derrière nous, il faut toujours veiller sur certains aspects de la vie sociale.

Avec deux enfants à l'école primaire, je dois souvent demander à mes enfants de verbaliser ce qui se passe lorsqu'il y a un conflit.  Je suis témoin alors de réactions très diverses:

- Suite à un conflit, on souhaite éviter l'ami en question. Une forme de boycott.
- Rien n'y paraît mais le soir venu, au coucher, le chat sort du sac. Déversement de larmes, anxiété, tout y passe.

Peut-être comme plusieurs d'entre vous, mes enfants ont de la difficulté à décoder ce qui se passe lors d'une situation de conflit.  (Parfois même, en tournant et retournant la chose, il n'y a même pas de chicane!)

Je me fais une règle d'or de laisser mes enfants régler leurs conflits (bien sûr, en cas d'intimidation, je suivrais la procédure établie par l'école). Ensemble, nous tentons de trouver des solutions. Ensemble, nous pratiquons des phrases-clés.

Si je sens que la situation est complexe, je pose une action supplémentaire en écrivant une note à l'éducatrice spécialisée de mes enfants. Elle a une perspective que je n'ai pas et, au besoin, peut aider à dénouer une impasse.

Ces situations peuvent survenir également à l'adolescence.  À chaque année, les intervenants de l'école où j'enseigne ciblent des élèves et organisent des midis-rencontres pour discuter avec eux des amitiés, de ce qui est accepté et inadmissible.

Bref, un contrat pour encore plusieurs années !

En terminant, je vous dirige vers un excellent article du CHU Sainte-Justine qui vous aidera sûrement à choisir les meilleures interventions pour aider vos enfants.

8.10.13

Enfants: 10 jeux pour stimuler le langage et la dextérité fine

À chaque thérapie de mes enfants, ou presque, je prends une photo que ce soit pour fixer ce moment dans le temps, documenter notre quotidien ou encore garder en tête le jeu du jour avec lequel mes enfants travaillent en orthophonie ou en ergothérapie.

Il y a quelques années, j'avais le réflexe d'acheter tous les nouveaux jeux que je découvrais puis, j'ai compris que c'était bien de ne pas avoir les mêmes jeux, ça gardait un côté spécial pour les thérapies.

Tous les jeux d'action, les jeux colorés et attirants, qui encouragent les échanges et les mouvements peuvent être adaptés autant en orthophonie qu'en ergothérapie. Voici quelques coups de coeur qui ont été appréciés par mes enfants:



1) Jeu Shhh Réveille pas papa! pour stimuler le langage, très rigolo!







2) Le jeu Cache-Cache Animaux qu'on aime beaucoup et avec lequel on pratique les phrases.



3) Jeu Tanta Poulpe pour avoir du plaisir entre deux exercices difficiles ou réveiller les petits doigts!



4) Tous les jeux de cartes traditionnels, Uno, Skippbo, Les 7 Familles, etc. 



5) Tous les jeux qui impliquent des échanges verbaux au sujet de ce que l'autre personne 
a de son côté et qu'on ne voit pas...




6) Un vieux jeu qui se retrouve dans les sites de jeux usagés:  Shrek Bug Bounce de MGA. 
Drôle, dynamique et parfait pour travailler des sons ou des phrases en jouant!


 


7) Un jeu de bonbons qui se retrouve dans la plupart des classes de maternelles qui demande de faire de la sélection visuelle et de coordonner l'oeil et la main.



8) Jeu À l'école des syllabes, un grand classique chez nous pour pratiquer la reconnaissance des lettres,
 et des syllabes indispensables pour l'apprentissage de la prélecture.




9) Wok'N Roll: un jeu "cool" pour travailler la dextérité fine et la coordination oeil-main!





10) Zingo est aussi très populaire chez nous, c'est un jeu de loto qui fait travailler plein de choses en même temps: reconnaissance des chiffres, coordination oeil-main, dextérité fine, rapidité, etc. Pour finir une période de devoirs en beauté, ça fait pas mal de bien!


Je dois vous avouer que comme adulte, j'aime aussi jouer à ces jeux, je trouve que c'est une bonne façon de communiquer, de passer du temps ensemble et souvent, d'avoir du plaisir, tout simplement...

Et comme vous pouvez le remarquer sur les photos, on peut jouer assis à une table ou par terre (ou même sur la table!), debout ou même couché par terre, le truc c'est de varier nos positions!


Et vous, quels sont les jeux gagnants chez vous?
Avez-vous d'autres trucs à nous partager?


:: Truc: pourquoi ne pas échanger vos jeux avec une autre famille?  Isabelle et moi, nous le faisons depuis un petit moment déjà et à chaque échange, c'est Noël!

:: Merci aux intervenants des Bouclier de Blainville et de St-Eustache, à ceux  ainsi de la Clinique Jasette et Pirouette ainsi qu'à mes enfants pour ces photos.

:: Pour me suivre sur Facebook  cliquez  ici  et  Twitter 


2.10.13

Les relations au coeur de l'apprentissage

Samedi dernier, j'ai assisté au premier Colloque pour les parents, organisé par l'AQETA.
www.aqeta.qc.ca

Parmi les trois conférences que j'avais choisies se trouvait une portant sur le stress et l'anxiété et la relation au coeur des apprentissages des enfants. (Conférence donnée par madame Isabelle Darveau-M Éd)

La conférencière nous a expliqué que l'enfant, lorsqu'il est en situation d'apprentissage, prend toujours un risque.
Apprendre, c'est accepter qu'on ne sait pas et que l'enseignant sait.
C'est être en position de dépendance face à l'adulte.
C'est essayer, risquer, et soit réussir ou se tromper.

Ce risque est présent chez tous les enfants, mais chez celui en difficulté, il peut provoquer de nombreuses réactions.
Il peut provoquer du stress ou de l'anxiété.
Il peut augmenter le sentiment de vulnérabilité de l'enfant.
Il peut causer de la frustration, une diminution de son estime de soi.
Éventuellement, il peut même provoquer un désir d'évitement de la situation à risque. (pensez à l'enfant qui a mal au ventre le matin de son exposé oral ou celui qui dit avoir mal à la cheville alors qu'il avait un examen en éducation physique)

Lorsque l'enfant a développé un sentiment d'attachement, il est plus en mesure de prendre des risques.
Lorsqu'il se sent important, reconnu, encadré, encouragé. Lorsque son entourage le soutient, l'écoute, le sécurise, lui offre affection et empathie, l'enfant, même face à ses difficultés, est plus enclin à prendre le risque. Prendre le risque pour réussir ou se tromper.

Comment est l'enfant en difficulté?
Il a parfois du mal à terminer une tâche.
Il a une faible estime de lui.
Il anticipe presque toujours l'échec et se sent abattu par ceux-ci, ou au contraire, y semble insensible.
Il a des questions, mais il en pose très peu. (convaincu qu'il est le seul à se questionner)
Il fait preuve de rigidité.
Il semble perdre son temps, il cherche à se faire oublier ou à attirer l'attention de manière inadéquate.
Il peut s'isoler, avoir des réactions disproportionnées.
Il est parfois en conflit de loyauté entre ses parents et l'école. (vous savez, cet enfant qui adore son prof que ses parents détestent... il va finir par céder et plier du côté de ses parents, mais il se sent souvent très déchiré par son appréciation sincère de son prof que ses parents détruisent ou dénigrent.)

L'enfant en difficulté scolaire finit par voir l'école comme un lieu négatif.
Un lieu où il a très peu de choix. Après tout, on ne choisit pas notre prof, ni notre pupitre, ni nos camarades de classes, ni les matières, etc.
Il est confronté constamment. Confronté à ce qu'il ne sait pas, à ce qu'il n'aime pas.
Il finit par avoir des punitions, souvent reliées au comportement, mais parfois aussi à son travail bâclé ou incomplet.

Cet enfant en difficulté, dans une classe ou dans votre maison, il est important de s'en RENDRE COMPTE, mais le plus important est d'en TENIR COMPTE.

Pour les aider, il faut établir un cercle de confiance plutôt qu'un cercle de méfiance.
Devant un examen difficile de mathématiques, l'élève en difficulté barbouille un peu autour de sa feuille, demande à aller aux toilettes, échappe son crayon, refuse de terminer ou dérange la classe.
L'enfant ressent (il a peur d'échouer, il sait qu'il ne connaît pas les réponses) .. et il exprime son sentiment.
Si l'enseignant l'interprète mal et le punit, il ne comblera pas le besoin de l'enfant et celui-ci ne s'apaisera pas.
Par contre, si l'enseignant le prend à part, lui offre des outils, du temps supplémentaire, une empathie face à ses difficultés en mathématiques, l'enfant se sentira comblé dans son besoin d'être reconnu et s'apaisera probablement plus.

Comment aider ces enfants?

*En créant une routine stable et un climat affectif sécurisant.
Par exemple, plutôt que d'envoyer l'enfant dans sa chambre retrouver son sourire lorsqu'il revient de l'école de très mauvaise humeur, s'asseoir avec lui et le questionner, pour l'accueillir avec son malheur.

*En développant et en approfondissant nos relations avec eux, que ce soit comme parent ou comme enseignant. Le temps de QUALITÉ est la base.

*En se rappelant qu'ils sont souvent à fleur de peau, en tenant compte de leur vulnérabilité, de leur anxiété.

*Selon certains cas, ne PAS utiliser un système d'émulation pour récompenser un comportement ou une réussite.
Chez certains enfants, ça ne fera qu'augmenter le sentiment d'alarme ou d'insécurité. Il faut valoriser l'effort et non le résultat parce que pour certains d'entre eux, même avec toute la bonne volonté, ils n'y arriveront juste PAS!

L'attachement d'un enfant se développe dès la naissance. En vieillissant, son filet de sécurité grandit. Au départ, ce sont parents et fratrie. Puis grands-parents, oncles, tantes.. Puis enseignants. Puis voisins, entraîneurs, etc.
Comme parent, si on se fait des alliés, on tisse un filet plus serré autour de l'enfant. Plus il est rassuré, plus il est disponible pour les apprentissages.
Comme parent, sachons que quand on n'est pas là, il y a d'autre monde. Ce serait bien fou de croire qu'on peut porter la vie d'un autre être humain sur les épaules d'une seule personne.

Il est tout aussi important de développer une relation élève-enseignant sécuritaire. L'enfant passe le plus clair de ses journées à l'école.

Enseignant, comme parent, devrions mettre en pratique cette phrase, pour amener l'élève à y croire.
"Si je ne peux pas changer les choses, il faut que les choses me changent."
***Je suis différent... et c'est très bien ainsi!!*** n'est-ce pas là notre objectif?



21.8.13

Paperasse-réalité : Une réponse du gouvernement provincial

Au moment de notre retour de voyage et de la reprise de notre service postal, nous avons dû éplucher plusieurs lettres et enveloppes.

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L'une d'elles provenait de la Régie des Rentes du Québec.  J'étais bien curieuse d'en connaître le contenu, sachant que cela touchait la décision du gouvernement au sujet de notre demande de supplément pour enfant handicapé.

Après quelques paragraphes de préambule, nous avons appris que la demande avait été refusée pour mon fils.

Nous étions un peu préparés à cette réponse, mais déçus également.

Le hasard faisant bien les choses quand même, nous avions rendez-vous avec la pédopsychiatre qui fait le suivi de mon fils en début de semaine.

Nous lui avons fait part de la réponse négative.

Dans ce cas, deux options se présentent aux parents.  On peut laisser tomber ou compléter un formulaire afin de réviser la décision.

En ce qui nous concerne, nous allons aller de l'avant avec une demande de révision.  J'ai imprimé le formulaire et j'ai téléphoné à l'infirmière clinicienne qui fait le pivot entre François et la pédopsychiatre. Nous allons fixer un rendez-vous et tous ensemble, compléter le formulaire.

Non, cette saga n'est pas terminée!!

14.8.13

La rentrée scolaire

Parce que ça approche à grands pas, déjà, et que nous savons que cette période de l'année n'est pas toujours simple pour nos enfants (dys ou pas!), voici quelques articles et références intéressantes pour les prochaines semaines...

Un guide tout ce qu'il y a de plus intéressant, de l'Association Panda (pour le TDAH), qui nous suggère entre autres de faire un retour sur l'année précédente, construire sur les succès et discuter des stratégies pour la prochaine année et qui nous parle également d'organisation de routine.
http://www.associationpanda.qc.ca/retourecole.pdf

Un petit document venant de l'Ontario avec des conseils de base pour la rentrée, comme vérifier la liste des effets scolaire et aménager un coin devoirs.
http://www.edu.gov.on.ca/fre/parents/backtoschool_tips.pdf

Un document de l'AQETA (Assoc. Québécoise des troubles d'apprentissage) qui traite des plans d'intervention, des adaptations, des classes régulières ou spéciales et bien plus encore.
http://aqeta.qc.ca/troubles-dapprentissages/270-cest-deja-le-temps-de-la-rentree-scolaire.html

Un dossier rentrée très complet par le magazine Coup de pouce. On y parle de sac d'école, de lunchs, d'aménagement de coins devoirs, de stress de la rentrée, de routine matinale, de babillard familial et plus encore!!
http://www.coupdepouce.com/une-rentree-bien-pensee/a/21403

Une année scolaire réussie se planifie et sans tomber dans l'excès, il est important de commencer à prévoir les 10 prochains mois avant que tout déboule.
Bien souvent, les enfants réagissent mal à la désorganisation et même pour nous, parents, ce stress supplémentaire est bien inutile.

Allez jouer dans la cour d'école avant la rentrée.
Magasinez ensemble les articles scolaires (parce qu'on sait que choisir le bon sac à dos, le coffre à crayons que l'enfant dyspraxique saura ouvrir seul, les bons ciseaux, etc peut prendre du temps!)
Parlez positivement de l'école. Notez vos questions face à l'intégration de votre enfant. Le matin de la rentrée n'est pas le bon moment pour vous épancher sur vos inquiétudes. La majorité des écoles veulent prendre le temps de connaître un peu l'enfant avant de rencontrer les parents pour faire le plan de l'année.
Si vous le pouvez, allez à l'école le matin de la rentrée. Bien souvent, ça vous permettra au moins d'aller dire bonjour à l'enseignant(e).


Nous vous souhaitons une belle fin d'été. Profitez de chaque moment avec vos enfants en vacances.



7.8.13

Marcher pour les troubles d'apprentissage

Vous qui nous lisez depuis plusieurs mois, expert(e)s en suivis de toutes sortes pour vos enfants, vous connaissez sans doute l'état réel du système de de santé et scolaire pour les jeunes ayant des difficultés motrices et langagières.

On se targue d'avoir une orthophoniste à l'école? Elle y est un jour par semaine, ayant pratiquement seulement des évaluations au menu.  Idem pour les psychologues.  

Les orthopédagogues animent des ateliers, mais on est loin du suivi personnalisé que demandent les premières années de scolarisation pour envisager la réussite scolaire.

Il est frustrant d'entendre parler de délais, de bureaucratie, d'enveloppe (ou de contrainte!) budgétaire.

Pourtant, parents, enfants et spécialistes veulent tous la même chose : arriver efficacement à outiller l'enfant à vivre avec son handicap.

Deux femmes de la région de l'Estrie ont décidé de souligner la prochaine rentrée scolaire par une Marche dédiée à tous ces enfants qui ont des handicaps invisibles.  




Image tirée de la page Facebook de la Marche
Je vous invite à vous abonner à la page Facebook de l'événement pour tout d'abord soutenir moralement cette première Marche, puis peut-être songer y participer.

3.7.13

«Paperasse-réalité» : deux réponses

Avant tout, si vous désirez connaître le commencement de mes démarches, je vous invite à cliquer sur ce lien.

Nos deux envois furent mis à la poste au mois d'avril.  Débuta alors l'attente, puisque le dossier de François devait être évalué aux deux paliers de gouvernement.

Sablier #2 by SychiO, on Flickr
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Au provincial, nous avons reçu une lettre le 9 mai. Une seule feuille, provenant de la Régie des rentes. On accuse réception de notre dossier.  Celui-ci est transmis au «Service de l'évaluation médicale».  Nous attendons toujours une réponde de leur part.

Au fédéral, une enveloppe de même taille est arrivée environ deux semaines plus tard.  La demande de François a été acceptée, rétroactivement à 2010.  Il y a ensuite plusieurs paragraphes de jargon bureaucratique (!) au sujet d'un formulaire, de demande de redressement...

Il faut savoir que lorsque pour le dossier de notre fille, il y a maintenant six ans, nous avons reçu très rapidement du fédéral un montant d'argent dans mon compte pour la rétroactivité.  Je savais donc que ce montant allait éventuellement se pointer les chiffres dans mon compte...

Sauf qu'à la mi-juin, il n'y avait toujours rien.  J'ai donc téléphoné au numéro inscrit sur notre lettre pour demander des précisions.  On nous a alors dit que pour chaque année, je devais envoyer une demande pour corriger et modifier le statut de François.  On a imprimé pour chacune des trois années le formulaire, auquel on a joint la demande acceptée de François.

Curieusement, au lendemain de l'envoi par la poste de ces documents, j'ai reçu une autre lettre de l'Agence de revenu du Canada.  Ils ont eux-mêmes calculé le montant qu'ils nous devaient pour les trois années et on écrit qu'un montant sera déposé dans mon compte.

Effectivement, un dépôt a été effectué dans un compte la même journée!

C'est donc une conclusion heureuse pour un de nos dossiers.


22.5.13

Proprioception

La proprioception (du latin proprius signifiant « propre » et du mot « perception ») désigne l'ensemble des récepteurs, voies et centres nerveux impliqués dans la somesthésie (sensibilité profonde), qui est la perception de soi-même, consciente ou non, c’est-à-dire de la position des différents membres et de leur tonus, en relation avec la situation du corps par rapport à l’intensité de l’attraction terrestre. On emploie aussi le mot kinesthésie, avec un sens parfois légèrement différent.

**SOURCE: Wikipedia

Plusieurs de nos enfants dys ont aussi des troubles de modulation sensorielle. 
L'hyper sensibilité ou l'hypo sensibilité à certains stimulis peut être plutôt problématique pour nos enfants.

On m'a souvent dit, à propos de ma fille, "elle ne se sent pas.." ou "si elle ne voit pas son mouvement, elle ne sait pas qu'elle le fait".
Ça rendait la condition plus concrète à mes yeux.

Pour aider nos petits dys (et autres), des exercices variés de proprioception sont bien utiles.
Outre le fameux "brushing" (qui consiste à brosser le corps avec une brosse spécialement conçue pour cette thérapie et avec les conseils au préalable d'une ergothérapeute pour le faire correctement), plusieurs exercices simples peuvent aider les enfants à mieux se sentir, mieux "feeler" leur corps et les "grounder".
*Ne pas tenter le brushing sans que celui-ci fasse partie d'une diète sensorielle suggérée par un professionnel.

Voici quelques-uns des exercices accessibles avec peu de matériel et quelques minutes libres:

Bataille d'oreillers ou de gros coussins
Faire la saucisse dans un "bean bag" ou une grosse couverture (rouler l'enfant avec la couverture de chaque côté de lui, en laissant bien sûr la tête libre de mouvement).
Déplacer des objets lourds (y aller selon la capacité de l'enfant, en passant par la poche de patate à la conserve de jus de tomates ou à de gros cailloux)
Rouler un gros ballon sur le corps
Tirer à la corde élastique (bien s'assurer que l'enfant, s'il tombe, le fera sur une surface molle ou placer des coussins/matelas/oreillers en cas contraire)
Placer la corde élastique sous les pieds et tirer bien haut la corde avec nos mains
Sur un énorme ballon d'exercices, y coucher l'enfant à plat ventre et le promener en roulant doucement le ballon et en tenant l'enfant par la taille.
Sauter dans des cerceaux ou sauter à la corde
Pousser dans le mur très fort avec nos bras
Pousser un ballon dans le mur avec nos bras, notre ventre, notre dos
Faire marcher l'enfant sur différentes surfaces (FDMT, entre autres, vend des coussins avec différentes textures pour des parcours intéressants)
Faire un massage, faire une pizza dans le dos, appliquer des pressions sur les différentes parties du corps.
Faire manipuler de la pâte à modeler ou de la pâte à résistance variée (encore une fois, une belle sélection chez FDMT)
Mâcher de la gomme ou un bonbon particulièrement difficile à mastiquer, pour les muscles de la bouche
Se balancer sur une planche d'équilibre
Grimper, courir, sauter, ramper, lancer, attraper, pousser, tirer, soulever...
(etc)

Tous ces exercices ont pour but de réveiller les muscles, de faire sentir certaines parties du corps aux enfants qu'ils ne sentent pas aussi bien que les autres.
À vous d'évaluer si votre enfant a besoin de proprioception au niveau des mains avant un devoir d'écriture particulièrement difficile, au niveau de la bouche avant un repas ou au niveau des jambes ou des bras avant un temps assis qui demandera de la concentration.
Quoiqu'il en soit, la proprioception ne nuira pas et pour certains, elle deviendra nécessaire à un équilibre quotidien.




15.5.13

Anxiété et automutilation






Ce soir, en mettant des pansements sur chaque petit doigt de ma fille et en essayant en vain de trouver des solutions avec elle pour qu'elle cesse de se blesser, j'ai eu envie de partager avec vous notre quotidien. Une conséquence des troubles de nos petits dys dont on ne parle pas beaucoup... l'automutilation.
 
 
Ça fait depuis septembre que ça dure. Nous avons eu une pause pendant les vacances d'hiver, mais sinon quoi dire d'autre que... C'est long une année scolaire et ça laisse bien des traces, des cicatrices... Chez nous, ce sont les petits doigts mutilés à force de s'arracher la peau et les ongles. La lèvre enflée à force de tirer dessus et d'arracher la peau... Des manies qui trahissent le stress et l'anxiété de ma fille au quotidien.
 
 
Rien ne fonctionne pour qu'elle cesse de se blesser. On a tout essayé... le mâchouilleur, le tangle, les objets sensoriels... C'est plus fort qu'elle. Pas facile de passer à travers ce parcours scolaire quand on a un trouble d'apprentissage, un spectre autistique (ou les deux!). Les défis sont grands, les efforts le sont tout autant.  Que dire de l'anxiété dans tout cela. Notre petite perfectionniste est à bout de souffle, et nous aussi.
 
 
J'ai mal quand je regarde ses mains et sa petite lèvre. Je me sens si impuissante devant cette douleur qu'elle s'inflige. Je suis sans ressources pour l'aider, tout ce que je me dis en ce moment c'est : vivement les vacances pour panser tous ses bobos d'école.
 
 
Et vous, est-ce que vos enfants s'automutilent?
 
 
Avez-vous des trucs pour contrôler les dégâts?
 
 
 
 
 

 

1.5.13

Concours IDEO

Bonjour à tous, 

Notre gagnante pour le concours IDEO est : 

Sonia Brisson de l'Assomption!!!

Un courriel vous a été envoyé.

Félicitations!!!!

Savoir dire "NON"!

En septembre prochain, ma fille aura 9 ans.  Depuis plus de 8 ans que nous sommes dans le système de la santé.  Que les hospitalisations, les thérapies, les examens, les évaluations, les listes d'attente, les appels, les cartes d'hôpital et de spécialistes se multiplient...

Nous avons consulté pour ma fille dans 5 hôpitaux (urgence, Rdv, thérapie), 2 CLSC, 3 centres de réadaptation.

Elle a dû rencontrer plus d'une quarantaine d'intervenants et de professionnels: pédiatres, urgentologues, orthophonistes, ergothérapeutes, physiothérapeutes, neuropsychologues, pédopsychiatres, psychoéducateurs, travailleuses sociales, médecins spécialistes (en neurologie, génétique, maladies infectieuses, troubles osseux, etc.).

Parfois pour une seule rencontre, d'autres fois pour un an ou deux de thérapies hebdomadaires.  Sans compter toutes les secrétaires, les infirmières, les ambulanciers, les auxiliaires, etc.


Ma belle grande fille qui fait du vélo.

Bref, ça fait beaucoup de monde. 

Ça fait trop de monde.

Mais quand on a besoin de services, qu'on sent une urgence d'agir, on accepte plein de choses qu'avec du recul, on regrette. On regrette le nombre trop élevés d'intervenants, de thérapies suivies parce que c'était celles qu'on nous proposait et non celles dont ma fille avait besoin.

Après un an d'attente, il y a deux semaines, nous avons enfin eu un Rdv pour un nouvel épisode de services avec un professionnel du centre de réadaptation.  Mais lors de la rencontre, j'ai eu l'impression qu'on riait de moi, qu'on riait de ma fille.

On m'a expliquée qu'on savait que  pour un enfant dyspraxique (ha! Oui?), il n'y avait pas beaucoup de choses à faire en thérapie, qu'on était pour outiller le parent et se voir que quelques rencontres.

J'ai dit que je ne comprenais pas.

Le nombre de rencontres possibles a augmenté. Et nous sommes parties, ma fille et moi.

J'ai mal réagit.  Je ne veux pas de trucs, je ne veux pas être la thérapeute. J'ai plein de ressources, je partage ce blogue, je co-anime la page FB, je suis proactive. 

Je refuse de dire qu'à 8 ans, on ne peut plus rien faire pour ma fille. Il y a peut-être eu un malentendu, mais c'est la goutte qui a fait déborder le vase.

Hier, j'ai appelé pour dire "NON".  Que bien que nous attendions ce service depuis un an, qu'il était gratuit, il ne nous convenait plus.   

J'ai un peu la trouille, mais je sais qu'avec le support de mon conjoint, j'ai fait le bon choix.  J'aurais peut-être même dû le faire avant.  Mais comme ça représente beaucoup de sous, je n'osais pas.

À partir de la semaine prochaine, ma fille manquera seulement l'école une fin de journée aux deux semaines, elle recevra des services professionnels par une merveilleuse équipe qui connaît ma fille depuis ses 3 ans.

Elle a aussi commencé de l'équi-thérapie et elle débutera bientôt un cours pour l'apprentissage du vélo (sans petites roues). Des activités choisies parce qu'elles conviennent aux besoins actuels de ma fille.  Par à ceux d'un agenda politique.

On va arrêter de changer toujours d'intervenants.  On va arrêter de changer toujours l'heure des Rdv. De mendier des services, des avis, des conseils.

Hier, j'ai appris à dire "NON"!

22.4.13

Concours : Gagner un jeu de départ IDEO

 

RAPPEL - RAPPEL - RAPPEL


N'oubliez pas, vous avez jusqu'au 1er mai pour participer au concours de Dyspraxie et Cie en collaboration avec IDEO. 


Je vous suggère d'aller faire un petit tour par ici pour avoir les informations et tenter votre chance


À bientôt amis-lecteurs :)

17.4.13

«Paperasse-réalité» : C'est à la poste !

9 avril 2013

Aujourd'hui, j'ai une demie journée à la maison.  J'aime ces moments pendant lesquels je peux faire avancer certains dossiers ou certaines tâches (et d'ici juin, vous me trouveriez souvent en train de corriger!).

Donc ce matin, je fais progresser la demande pour le gouvernement fédéral.

mailboxes by dulcie, on Flickr
Creative Commons Attribution-Noncommercial-Share Alike 2.0 Generic License  by  dulcie 

La partie A (que le parent doit compléter) est très courte. Une page !

La partie B doit être être complétée par un professionnel de la santé.  Dans le cas de mon fils, puisque plusieurs activités de la vie quotidienne (AVQ) sont affectées, je devais absolument demander au médecin-traitant de François de la compléter.

J'ai donc préparé un dossier dans lequel j'ai mis :

- Une lettre expliquant la demande, un aperçu de l'accompagnement nécessaire, évaluation faites et celles en cours.

- Une copie de toutes les évaluations. Elle reçoit bien sûr toujours une copie des diagnostics, mais j'ai pensé que cela lui faciliterait la tâche d'avoir les documents à la portée de la main.

Je suis allée portée le dossier à la mi-mars.  J'ai pu aller le récupérer la semaine dernière.  J'ai eu à payer des frais de 50$ reliés au temps pris pour compléter le formulaire.  Ce reçu sera inséré avec tous nos autres frais médicaux pour l'année fiscale 2013.

Je suis maintenant prête à poster la demande de crédit d'impôt.

Pour le formulaire provincial, il faut savoir que les démarches (enfin, je trouve!) sont plus complexes.  J'ai répondu aux questions qui sont au début du formulaire. L'enseignante de mon fils a complété une section. Pour la partie réservée aux professionnels, c'est l'orthophoniste du Bouclier qui a eu l'aimabilité, avec la collaboration de l'ergothérapeute, de finaliser.

Je joins tous les rapports d'évaluation et ça sera posté dans quelques jours.

L'attente commence...

- «Paperasse-réalité» : le début
- «Paperasse-réalité» : trouver les formulaires

10.4.13

Billet spécial sur les pictogrammes!


Avril, c’est le mois de l’autisme. Étant donné que nous sommes dyspraxie et Cie, on ne pouvait pas passer à côté du sujet. D’autant plus que selon quelques sources, la dyspraxie devrait faire parti du T.S.A dans le nouveau DSM-V, mais ça reste à confirmer… (Attention, je ne dis pas que si votre enfant est dyspraxique, il aura obligatoirement un trouble du spectre autistique… Seuls les professionnels peuvent poser ce diagnostic ;)
 Aujourd’hui, j’ai envie de vous présenter un couple d’amis à moi, qui a travaillé très fort pour communiquer avec leur fils autiste. Non seulement ils ont réussi (Tom est aujourd’hui très verbal hihi), ils ont lancé récemment le produit qu’ils ont utilisé avec leur fils, pour notre plus grand plaisir!!! 
Quand on parle de se dévouer pour la cause, c’est tout à fait ça. Comme je suis extrêmement fière d’eux et que leurs pictogrammes ont vraiment contribué à rendre ma fille plus autonome, j’avais le goût de vous en parler.
P.S ce n’est pas une info-pub! Juste le coup de cœur d’une maman qui a essayé beaucoup de trucs avant d’utiliser IDEO ;)
 
Les pictos, à quoi ça sert?
Bien sûr, les pictos ne servent pas juste aux enfants atteints d’autisme. On s’en sert dans les écoles primaires avec des enfants neurotypiques, ou encore dans les garderies avec des jeunes enfants. C’est certain que pour les enfants atteints de trouble d’apprentissage comme la dyspraxie ou la dyphasie, les pictogrammes sont d’un grand secours pour les parents, car ça aide à structurer les enfants, à faire des séquences des petits gestes quotidiens, comme le bain ou le lavage de main par exemple.
Ça aide aussi à mettre des mots sur des demandes et des émotions. À faire des choix aussi. Pour ma fille dyspraxique avec T.S.A, les pictogrammes d’émotions, ceux des routines d’habillage, de lavage de mains, de dents et celle de la toilette m’ont vraiment facilité la vie.
Est-ce que vos enfants mettent leurs pantalons par-dessus leur pyjama vous?
Ou encore, le cache-cou après la tuque?
Les pictos contribuent à me rendre plus zen, car ma fille fait beaucoup moins de colère en s’habillant…!

 
La naissance d’IDEO
 
L’histoire de mon ami Bernard commence en 2009, lorsqu’il apprend que son fils Tom est atteint d’autisme. Pendant plusieurs semaines, il se lève le matin en se rappelant 3 lettres associées à son fils désormais. T.E.D* (nouvellement T.S.A*) avec une boule dans l’estomac, il s’efforce de continuer de travailler en essayant de se convaincre que Tom est le même qu’avant le diagnostic… Une fois la nouvelle digérée, Bernard s’inscrit à plusieurs conférences qui parlent d’autisme. Proactif, il lit, se questionne et fait des recherches sur le sujet. Plus il en apprend, plus il est fasciné par ce trouble mystérieux.

Alors qu’une journée il essaie de communiquer avec Tom, et que ce dernier ne comprend pas, Anik, la conjointe de Bernard lui dit : « Fais-lui un dessin », sur un bout de papier, à l’aide d’un crayon de plomb, il a d’abord dessiné une assiette et des ustensiles, et ensuite un parc d’enfants. Tom a regardé les dessins et s’est tout de suite dirigé vers la table de la cuisine. C’est à ce moment précis que Bernard a une révélation. Une simple image peut l’aider à communiquer avec son fils!!

C’est à ce moment que Bernard se met à dessiner plusieurs pictogrammes dans le seul but de communiquer avec Tom. Comme il travaille dans l’imprimerie, il décide de les faire magnétiques pour qu’il colle au frigo. En quelques semaines d’utilisation, Tom devient moins anxieux. Il fait moins de colère aussi, car il est capable de faire des demandes et de prévoir ses journées à l’aide des images proposées. Bernard et Anik se rendent compte que Tom est de plus en plus autonome et que le désir de communiquer est bien présent. Ils ont enfin trouvé une façon efficace. Après plusieurs années à utiliser ses pictogrammes, Bernard décide d’en faire bénéficier aux autres en commercialisant son produit. C’est une révélation! En quelques semaines, IDEO est vendu partout au Canada (les produits sont disponibles en français et en anglais), en Europe, en Australie. Plusieurs écoles, CRDI, commissions scolaires se procurent aussi leurs produits. Le manque de ressources est flagrant et IDEO se trouve vite une place importante sur le marché.
L’utilité des pictogrammes n’est pas contestable, on ne dira jamais assez combien une routine est importante et sécurisante pour un enfant. Imaginez quand en plus, ce dernier est anxieux… Les pictos permettent de prévoir ce qui arrivera, de donner un sentiment de contrôle à l'enfant.
Pour avoir été plusieurs années à chercher des images sur internet, à les découper, les coller, les plastifier, j’ai eu un énorme coup de cœur pour le produit. Pour sa simplicité entre autre. Quand on est occupé, on n’a pas le temps de faire des recherches d’image et du bricolage. C’est long et laborieux. Souvent, on ne va qu’à l’essentiel par manque de temps. Avec IDEO, j’ouvre ma boite et je planifie les routines. Je les accroche sur le frigo ou les accroches-portes. C’est aussi souvent ma fille qui les fait. Elle ajoute un picto ou en changent quelques-uns de place pour bien imager sa petite vie bien remplie.
J’avais vraiment le goût de vous les faire connaitre, car je suis une maman-pieuvre, qui voudrait acheter des heures supplémentaires dans une semaine et je pense que je suis loin d’être la seule dans cette situation.

Je vous invite à visiter leur page web : www.ideopicto.com et à aimer leur page Facebook. Ils font souvent des promotions pour faire connaitre leur produit au grand public. D'ailleurs, quand je leur ai demandé si je pouvais parler d’eux sur notre blogue, ils ont eu la gentillesse de nous offrir un coffret de départ à faire tirer. Pour participer, vous avez qu’à cliquer « J’aime » sur le lien suivant : http://a.pgtb.me/WtgnKF et remplir le bulletin de participation. Vous avez jusqu’au 30 avril, 23h59, pour participer.
Dans 3 semaines, soit le 1er mai, nous annoncerons le gagnant sur notre blogue.

Bonne chance!!

Merci Bernard et Anik pour le kit de départ mais aussi pour votre précieux temps à répondre à mes questions J
* T.E.D: Trouble envahissant du développement
* T.S.A: Trouble du spectre de l'autisme