30.10.11

Halloween et dyspraxie

C'est pas parce que nous sommes dyspraxiques que nous ne voulons pas faire partie de la fête!

Alors, mercredi dernier, ma fille était invitée par son centre de réadaptation à une fête thématique. Cette thérapie de groupe remplaçait les thérapies de la semaine et permettait aux enfants de faire des jeux de groupe, aux différents intervenants de travailler ensemble et aux parents de socialiser (ce qui n'est pas rien!).

Les enfants devaient chercher dans des contenants les ingrédients de la soupe magique.

Pâtes avec Jello 0range dans lesquelles étaient cachées de petites choses à trouver!

Beurk!

Parfois, juste écrire son nom, c'est très difficile...
Pauvre cocotte.

Ça demande beaucoup d'encouragement et de support!

Une excellent idée, suspendre des araignées dans un tunnel, avec de la gommette bleue.

Passez de bureau en bureau, en devant cogner aux portes et faire des épreuves d'équilibre.

Notez, ces activités ne sont pas offertes dans tous les centre de réadaptation, ma fille en avait, mon fils n'en avait pas. Nous avons beaucoup aimé l'expérience et levons notre chapeau (de sorcière!) à tout le personne du Bouclier de Blainville et gardons les bonnes idées pour les refaire à la maison! Les nouilles dans le Jello, c'était vraiment dégueux...

Joyeuse halloween!

28.10.11

Cotes scolaires



Si vous êtes curieux, voici la signification des codes attribués par le MELS (Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport) aux élèves handicapés en milieu scolaire.


26.10.11

Le coin du calme et de la bonne humeur!


Depuis la fin de l'été dernier, mon fils est suivi par une éducatrice spécialisée et une ergothérapeute du centre de réadaptation et avec elles, nous sommes en train de mettre en place des outils pour aider mon fils qui a un gros trouble de modulation et de régulation sensorielle.

Hypersensible et hyposensible à la fois, il lui arrive parfois de faire des énormes crises de colère où sa violence physique et verbale me laissent souvent sans voix. Nous travaillons donc sur ses défenses sensorielles et commencerons même prochainement, avec le soutien de l'école et du Bouclier, une diète sensorielle.

Ces thèmes sont un peu abstraits et moi-même, pour mettre des liens internet sur cette article, j'ai cherché pendant 30 minutes sur Google sans trouver des explications simples. Alors, voici en gros ce qui arrive avec mon fils (vous allez peut-être vous reconnaître).

Tout au long de la journée, il est agressé par les sons, les lumières, les odeurs et les textures qu'il a la chance de sentir et détecter bien avant tout le monde. Cela le fatigue, le rend irritable et parfois, son volcan éclate. Particulièrement avec maman, à la maison ou lors des déplacements, lorsqu'il se sent en sécurité.

Comme l'énergie déployée pour s'exprimer, tenir un crayon, enfiler des perles ou toutes les autres activités de motricité fine est aussi quintuplée pour compenser ses faiblesses (il est travaillant et orgueilleux, alors il va tout faire pour finir un dessin comme ses autres camarades), il est rapidement sur le bord de la crise.

Parfois, c'est la manche du chandail qui bloque dans le manteau en quittant le service de garde de l'école et alors mon M. Sourire se transforme en petit monstre en surprenant ceux qui ne le voient jamais ainsi.

D'autres fois, c'est un besoin de bouger, de recherche d'équilibre et de proprioception qui l'empêchent de rester assis. À la maison, il y a un trampoline et depuis quelques jours, il va de lui même sauter un vingtaine de fois ou y chanter l'alphabet et nous revient plus calme.

Son humeur est aussi variable, alors nous sommes en train d'installer un coin de la détente et de la bonne humeur où il pourra aller se calmer, retrouver son calme, son sourire et s'aider de lui-même en pigeant dans son coffre aux trésors pour y prendre une balle de stress, du papier-bulle à tripoter, un vibromasseur, son livre préféré, des coquilles insonorisantes, son TiGrou musical qui joue une douce musique quand on tire sur sa queue, de la pâte à modeler pour y cacher des pierres précieuses (éventuellement de la Potty), un lézard lourd, etc...

Dans ce petit coin, il y a deux coussins (un pour lui et un pour sa soeur), le coffre aux trésors et des affiches réalisées par son éducatrice qui l'aident visuellement à revenir au calme et utiliser des moyens concrets. Éventuellement, je vais faire une commande chez fdmt.ca pour compléter tout le tout avec un sac de fèves qui soutient aussi son dos, comme en ergothérapie. Lorsque mon fils s'y place, on le reconnaît plus. Il s'y fait son nid et se détend comme par magie. C'est assez spectaculaire!

Et vous, avez-vous des trucs qui marchent chez vous?
Un coffre aux trésors? Un soin spécial?
Des trucs à partager?

*Aimeriez-vous voir les affiches?







23.10.11

Le grand ménage des petits et des grands

La semaine dernière, une autre intervenante s’est ajoutée dans l’organigramme de soins pour mon fils. 

À la demande du médecin de famille, une psychoéducatrice du CLSC est venue nous rendre visite à la maison pour nous aider à améliorer notre quotidien, évaluer et donner des outils pour diminuer l’anxiété ambiante (vous pouvez comprendre alors à quel point le plus récent billet de Josée tombait à point pour moi : je l’ai lu avec grand intérêt !!)

D’ici la prochaine rencontre, j’avais un devoir.  Ôter et remiser des jouets dans la salle de jeu et les chambres des enfants.  Ces jeux étaient source d’encombrement et amenaient, par ricochet, beaucoup d’insécurité et de désorganisation pour les enfants et pour la maman en moi, qui entreprenait à chaque soir, par dépit et souvent enragée, de faire la tournée pour tout remettre à sa place, beaucoup de frustration et de fatigue.

Vendredi soir, alors, j’ai décidé de me relever les manches et d’être sans pitié. Dans sa boîte de petites voitures, j’ai fixé le nombre à 10 de petits bolides qui allaient être disponibles.  Les livres ? 4 dans la chambre, puis les autres bien à la vue dans la bibliothèque.

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Le résultat ?  Quatre grosses boîtes en plastique qui sont à la noirceur et qui referont surface quelque part en décembre.

Pour nous aider, j’ai déjà commencé à sensibiliser la famille pour la période des Fêtes.
A-t-il l’air plus malheureux, vraiment ?

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19.10.11

S.O.S Anxiété!


Je me sens bien interpellée par le sujet d’aujourd’hui. J’ai choisi de vous parler d’anxiété. C’est un sujet
dont on entend de plus en plus parler et qui touche plusieurs de nos enfants « dys », mais vous savez, l’anxiété ne touche pas seulement les enfants, elle peut toucher n’importe qui dans le cours d’une vie, même le plus fort des hommes!


Tranche de vie


Je commencerai par vous raconter mon histoire parce que je veux détruire un autre tabou! Je suis la maman d’Arianne, 7 ans, dyspraxique avec plusieurs problématiques associées tel le trouble anxieux. Notre fille a eu son diagnostic à 4 ans. Comme parents, nous savions que l’anxiété faisait parti d’elle depuis longtemps déjà. À 2 ans, elle manifestait déjà plusieurs signes. À 3 ans, elle s’en rendait malade et aujourd’hui à 7 ans, son sommeil (et le nôtre) est encore affecté par ce trouble mystérieux.

Nos visites chez les spécialistes m’ont fait réaliser que moi aussi, étant jeune, j’avais un trouble anxieux. J’avais oublié ou volontairement fait un "eject" de cette partie de ma vie, mais avec le recul et les questions de psy, j’ai redécouvert le mal-être qui m’a porté toute mon enfance.

Dans mon temps (j’ai juste 33 ans, mais quand même hihihi), on n’en parlait pas! Le terme « troubles anxieux » était peu connu. Même ma famille n’a jamais pu mettre ces mots sur mes maux. À 5 ans, je me rappelle que je m’imaginais toujours les pires scénarios. Je ne pouvais pas quitter mes parents. Mon entrée à l’école fût catastrophique et tout mon cheminement scolaire en a été affecté. J’avais peur de la mort, de la maladie, de quelqu’un qui vomit, de ne pas être assez bonne, que mes parents partent travailler le matin et ne reviennent pas. Je ne pouvais pas dormir chez une amie comme les autres petites filles, car l’anxiété était si grande que j’étais prise de panique et le lendemain à l’école, on aurait ri de moi. Comme j’aurais aimé être comme ma sœur et comme les autres enfants… Alors que mon entourage n’en était pas conscient, je savais que quelque chose n’allait pas dans ma tête, je savais que j’étais différente, même si personne ne s’en rendait compte et qu’en apparence, j’étais une petite fille comme les autres.

À 8 ans, tout a éclaté! Je ne dormais plus si je n’étais pas à côté de mes parents dans leur chambre. Fâchés, ils ont même été jusqu’à barrer leur porte quelques nuits, mais mes crises de panique finissaient toujours par me ramener auprès d’eux. Épuisés, ils m'ont fait voir un psychologue même si c’était avant-gardiste d’en consulter un!

Aujourd’hui adulte et maman, je ne suis pas encore guérie. En fait, j’ai longtemps pensé que je l’étais, mais depuis que ma fille en souffre et qu’elle s’en rend malade, je suis retombée moi aussi. Une rechute certes, mais qui m'a fait prendre conscience de l'importance d'y voir et de soigner les malades au plus vite!

Je vous ai raconté cette histoire parce que nos enfants différents ont très souvent des traits comme leurs parents. Parfois, on ne se rend même pas compte que nous sommes anxieux. On met notre état sur le dos de l’emploi, la fatigue, la vie qui court…. Par contre, en se cachant le problème, on transmet ce stress à nos enfants, car ils apprennent par l’exemple de leurs parents.


Qu’est-ce que le trouble anxieux exactement?

C’est encore malheureusement un tabou, une maladie invisible, un problème entre les deux oreilles comme j’entends souvent! Mais l’anxiété à un niveau qui excède la normalité, c’est à dire qui a des répercussions et des conséquences sur notre vie quotidienne, c’est une maladie qui se soigne au même titre qu’on soignerait notre diabète! Longtemps, les enfants anxieux ont été étiquetés peureux, gênés, nerveux ou braillards. Maintenant, on sait. Quand l’anxiété est tellement grande qu’elle en affecte le fonctionnement de l’enfant dans son quotidien et que les symptômes durent plus d’un mois tant au niveau scolaire que social, on parle de trouble anxieux.

Un petit survol des symptômes qui peuvent être reliés aux troubles anxieux (car il y en a plusieurs) : Les gens anxieux disent se sentir inquiets, ils ont de la difficulté à oublier leurs soucis et vivre le quotidien. Ils se sentent parfois agités, survoltés, fatigués, ils ont de la difficulté à se concentrer et ont des trous de mémoire. Ils peuvent aussi se sentir irritables et ont souvent des perturbations du sommeil, régulièrement au moment de s'endormir.

Il faut savoir qu’il y a plusieurs traitements possibles et la médication fait partie intégrante du traitement. La psychothérapie cognitive joue aussi un rôle primordial dans la guérison, car OUI, on peut guérir d’un trouble anxieux!

Il y a plusieurs sortes de troubles anxieux : L’anxiété de séparation (seulement chez les enfants), le trouble panique, le trouble obsessionnel-compulsif (TOC), la phobie sociale, l’anxiété généralisée, la phobie spécifique ou encore l’état de stress post-traumatique (ESPT). Je ne peux élaborer sur chaque trouble, mais je vous invite à en lire plus sur le sujet si vous vivez de près ou de loin avec un anxieux.

En terminant, je vous laisse plusieurs ressources pour vous aider dans vos démarches, mais n’oubliez pas que l’on ne peut pas se guérir soi-même ou guérir son enfant avec un livre!  Vous devez demander des ressources à votre médecin de famille ou à un psychologue, car non traité, un trouble anxieux peut causer la dépression.

Pour aider votre enfant à en parler, voici des livres que j’ai bien aimé



- La peur (de la crainte au courage) (Ulisseditions)
ISBN : 2-921-40-332-3












    - Élisabeth a peur de l’échec (Dominique et compagnie)
       ISBN : 978-2-89512-987-5











      

- Incroyable Moi maitrise son anxiété (midi trente) ISBN : 978-2-923827-16-2









- 2 livres des éditions du signe :

La peur :         ISBN : 2-7468-1520-6
SOS Stress :   ISBN : 2-7468-1519-2



Livres pour en savoir plus sur le sujet :




- Les troubles anxieux expliqués aux parents (éditions de l’hôpital Sainte-Justine) ISBN : 2-922770-25-7














- Maman j’ai peur, Chéri je m’inquiète (éditions La Presse) ISBN : 9782923194332













Ressources d'aide sur les troubles anxieux


Association des Troubles Anxieux du Québec (A.T.A.Q)



http://www.ataq.org/

514-251-0083 ou 1-877-251-0083

info@ataq.org


Phobies-Zéro






http://www.phobies-zero.qc.ca/

514-276-3105 ou 1-866-922-0002

admin@phobies-zero.qc.ca

12.10.11

Gérer la fratrie


Dans certaines familles, lorsque la dyspraxie est diagnostiquée chez un des enfants, un autre suit, pas très loin, dans les évaluations, les diagnostics et tout ce qui s'ensuit. Il arrive que la dyspraxie soit répandu chez plus d'un de vos enfants ou qu'un autre trouble (TDA/H, anxiété, dyslexie, trouble d'opposition, déficience intellectuelle, TED, alouette...) fasse partie de votre famille.

Pour des "chanceux", comme nous, il reste des enfants sans cote dans la famille.
C'est le cas chez moi de notre fils. Il suit sa soeur, 17 mois de différence et pourtant, maintenant qu'ils sont grands, il n'y a que par la grandeur qu'on sait qui est le plus vieux.

Raphaël a toujours su que sa grande soeur était différente. Nous lui avons expliqué rapidement, dès qu'il a été en âge de comprendre. Il a suivi, semaine après semaine, à toutes les thérapies, toutes les évaluations, toutes les rencontres multi-disciplinaires. Il a hérité de toutes les adaptations faites dans la maison en l'honneur de sa soeur, profité du tableau de comportement, des routines imagées, des privilèges et tout le bataclan.

Il a développé sa patience (à suivre partout et juste attendre), sa compassion.
Raphaël sait qu'il est chanceux de trouver l'école facile, les sports amusants et les activités stimulantes. À 3 ans et demi, il nous demandait si lui aussi, lorsqu'il aurait 5 ans, il irait voir l'ergo et l'orthophoniste toutes les semaines. Maintenant, il applaudit sa soeur lors de chaque succès, il fait souvent un effort pour ne pas répondre à sa place lors des leçons et ne dit jamais "ben là, c'est facile!!" sachant que pour elle, rien n'est aussi simple.

Cette photo illustre bien mes deux enfants. Le téméraire, le singe, le sportif qui essaie tout et réussit partout. L'anxieuse, qui analyse tout, qui attend et regarde faire les autres, qui souvent n'essaie pas pour ne pas échouer ou le fait lorsque personne regarde et qui demande de l'aide même si elle voit bien que les autres savent tous le faire seuls.

Si vous avez d'autres enfants, je vous suggère ce livre.




http://www.editions-chu-sainte-justine.org/livres/moi-alors-128.html

Ce livre nous fait comprendre, du point de vue des frères et des soeurs, ce que c'est la vie avec un enfant différent. Il a lui aussi, sans le comprendre, un deuil à faire. Mais il mérite tout autant d'admiration de notre part, pour des choses bien différentes. Quand il offre à sa soeur de prendre sa main dans un stationnement parce qu'elle est dyspraxique, mon coeur fond. Mélina en est heureuse, et Raphaël croit qu'il fait une différence. Et il en fait toute une.
Après la lecture de ce livre, on donne le droit au frère ou à la soeur de vivre et d'exprimer ses émotions. On leur donne la permission de ne pas être parfait et de ne pas toujours avoir envie d'avoir un frère ou une soeur différent(e).

Le deuil, ce n'est pas que les parents qui le vivent. La pesanteur du quotidien, l'envie d'abandonner, la colère de ne pas être compris par l'enfant différent ou de ne pas pouvoir faire certaines choses parce qu'il est là.

Ce livre fait du bien!

De bons trucs. Une bonne dose de réalisme. Ce n'est pas rose, comme livre, mais ça remet les idées en place.
Sans le réaliser, on aura tous, au moins une fois, mis de côté l'enfant dit "normal" pour aider l'autre. Réflexe humain, mais qui peut laisser des séquelles.

5.10.11

Nouveautés pour le plan d’intervention

C’est la même chose chaque année : après le temps des pommes, c’est le temps des plans d’intervention qui s’amène pour les enfants qui ont des besoins particuliers.

Si votre enfant fréquente déjà l’école, vous savez sans doute qu’un plan d’intervention est un outil formidable qui débute par des discussions multidisciplinaires, pour en venir à formuler des objectifs de réussite scolaire et de les atteindre en énumérant des moyens à mettre en place.

Au printemps dernier, le MELS avait lancé un nouveau plan d’intervention, et à partir de l’année scolaire 2012-2013, celui-ci sera obligatoire et uniforme pour toutes les écoles québécoises.  À noter que certaines commissions scolaires, dont la mienne, a déjà décidé de s’approprier le nouveau format.

Vous êtes curieux et curieuses, allez y jeter un coup d’oeil en cliquant sur l’image ! (vous devez avoir le logiciel Acrobat Reader installé sur votre ordinateur)
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Également disponible, le guide pour compléter ce plan d’intervention.

L’avantage premier de ce plan est qu’il sera conservé non seulement dans les dossiers à l ‘école, mais également en version numérique sur le serveur scolaire. Ainsi, un élève qui change de classe voit son plan transféré plus rapidement et consulté par ses nouveaux enseignants.

Les élèves qui ont une cote (reconnus sous le sigle EHDAA) doivent avoir un plan d’intervention qui permettra d’officialiser les moyens mis en place pour permettre leur réussite.

Dans les écoles primaires, une équipe multi-disciplinaire peut se rencontrer pour regarder le dossier d’aide particulière d’un enfant, évaluer ses besoins pour qu’il puisse vivre avoir la possibilité de réussir et fixer des objectifs pour l’année en cours.

Pour les écoles secondaires, la collaboration est plus ardue vu le nombre élevé d’enseignants pour chaque élève (imaginez un professeur de sciences, qui peut enseigner à plus de 180 élèves !!!) et généralement, le plan est préparé par l’enseignant-tuteur et la direction responsable du niveau. 

Les parents sont bien entendu encouragés très fortement à participer à l’élaboration du plan d’intervention. Plusieurs des moyens mis en place peuvent demander leur collaboration à la maison… Il est fréquent cependant qu’au secondaire, les parents soient absents, mais des contacts téléphoniques sont faits pour s’assurer que tout se déroule dans les règles de l’art.

Si le handicap votre enfant requiert des moyens d’adaptation, il est très important de les noter sur le plan d’intervention. Par exemple, si on accorde à un élève le tiers de temps de plus lors d’une évaluation, il sera possible de prolonger la durée permise d’un examen ministériel.  Même chose pour l’utilisation d’un dictionnaire électronique, ordinateur avec logiciels particuliers.

En terminant, le plan d’intervention ne doit pas être pris à la légère. Ce document a une valeur légale, donc les moyens indiqués doivent être obligatoirement mis en place.

J’espère que ce compte rendu vous aura aidé à mieux comprendre le plan d’intervention. Dans quatre semaines, je vous parlerai des moyens que l’on peut mettre en place à l’école (mais aussi utiles à la maison) pour aider les élèves avec des troubles d’apprentissage.

N’hésitez pas à poser des questions en laissant un commentaire suite au billet.