28.3.12

Lire pour rire !

En 2009, lorsque ma fille a cessé ses rencontres au privé avec l’orthophoniste, celle-ci m’a fait certaines recommandations pour continuer d’améliorer la compréhension, grandement affectée par la dysphasie.

Parmi les conseils, celui de raconter et lire des blagues, des devinettes.  Un enfant qui a une difficulté avec sa compréhension ne saisira pas les nuances, les subtilités, les jeux de mots.  Cela peut engendrer de la frustration, de l’isolement et même la moquerie des autres enfants.

Avance rapide jusqu’au Noël 2011.  J’ai demandé qu’on achète Le Père Noël a apporté à Sophie trois livres tout simplement fabuleux qui allient sa passion des animaux et mon but de lui apprendre à comprendre les blagues, le sens figuré des mots.

Sous le sapin se cachaient donc trois livres de la collection «Savais-tu ?», aux éditions Michel Quintin.
marmottes

Ce livre qui décrit un animal est très bien pensé.  Pour chaque phrase d’information, on retrouve un dessin et un phylactère contenant une phrase rigolote reliée au fait plus sérieux. 

Sophie est ainsi capable de lire le livre avec moi mais aussi de manière autonome. Je vous avouerai que chaque blague doit être lue, relue, expliquée avec tous les «pourquoi» et même à la fin, je ne crois pas qu’elle trouve cela bien rigolo. Mais au moins, on fait du chemin…

21.3.12

Dentiste ou pédo-dentiste?




Pourquoi aller voir des spécialistes? C'est vrai, pourquoi aller voir des spécialistes quand on accompagne déjà nos enfants en orthophonie et en ergothérapie? Pourquoi aller voir un optométriste spécialisé ou encore un pédo-dentiste?

Souvent, c'est plus compliqué, ça coûte plus cher, ils sont moins disponibles et on est parfois tanné de faire la ronde des spécialistes. On cherche, avec raison, un peu de normalité! Alors, on amène nos enfants avec nous et on se croise les doigts: ça serait tellement le fun que ça fonctionne cette fois-ci...

Pour ma fille, cela a pris 3 rencontres difficiles chez notre dentiste, avec cris, pleurs et une dose incroyable de stress pour que finalement nous allions consulter une dentiste spécialisée avec les enfants. Nous étions plein de bonne volonté et l'équipe de notre dentiste aussi, j'en suis convaincue. Pourtant, nous repartions démolis tous les trois, sans examen ni nettoyage.

Puis, j'ai eu d'une autre maman d'enfants différents (vive le résautage!) les coordonnées d'une pédo-dentiste qui était particulièrement douée avec les clientèles plus "difficiles" (TED' dyphasique, dyspraxique, etc...) et après quelques mois, nous avons eu un rendez-vous. Si vous saviez comment j'étais nerveuse...

Pourtant, ce fut tellement agréable et facile, j'ai regretté longtemps de ne pas y avoir été dès le premier r.v.. Ma fille, hypo-sensible, avait besoin d'un traitement de canal urgent, mais elle ne s'était jamais plainte. Nous avons même pu éviter l'anesthésie générale grâce à la patience, l'empathie et le professionnalisme de l'équipe.

Maintenant, si je pouvais éviter mon parcours à d'autres parents, j'aimerais tellement ça. En juin prochain, j'y amènerai aussi mon fils. Bien qu'il n'a pas de problème particulier de ce côté, il pourra lui aussi être accueilli et soigné dans un environnement spécialement conçu juste pour lui!

Bref, j'ai maintenant un carnet d'adresses spécial juste pour mes enfants: pédiatre, pédo-dentiste, optométriste, orthophoniste et ergothérapeute (bien que bous allions au publique présentement). Et ainsi, c'est maintenant tellement plus simple...


15.3.12

C'est la saison des bulletins!!!

J'avais envie d'écrire sur cette période de l'année, car ça peut être difficile pour des familles d'enfant différent. L'heure du fameux bulletin a sonné! Que ce soit des lettres ou des chiffres, la douleur reste la même lorsqu'on lit la signification derrière le code, quel qu'il soit. Si par malheur, on compare nos enfants-dys aux enfants "ordinaires" c'est pire, on ne fait qu'empirer la tristesse et le constat de leurs différences.

Pour ma part,(on apprend avec les années...) je m'attarde beaucoup plus sur les commentaires du professeur et le porte-folio des exercices faits en classe, que la note sur le bulletin. Je pense sincèrement que pour plusieurs enfants-dys, les notes ne veulent rien dire. En fait oui, ils veulent dire que notre fille, par exemple, échoue partout! Même après 2 ans, elle n'a toujours pas les pré-requis pour passer en 2 ème année. Alors, pour les parents qui vivent le fameux bulletin pour la première année, je vous dis: regardez les efforts, regardez la fierté dans leurs yeux, regardez le processus derrière le résultat, les améliorations qu'ils ont faits à partir de leurs objectifs personnels, mais surtout ne vous attardez pas à cette lettre ou ce chiffre qui fait si mal.

Je suis fière de ma grande. J'ai lu son bulletin comme suit : Elle arrive maintenant à être assise pendant 30 à 45 minutes consécutives et surtout, elle est de plus en plus disponible aux apprentissages, c'est un très grand pas. Elle a une mémoire visuelle phénoménale qui lui permet de photographier des mots au lieu de les apprendre en syllabe, car ça c'est trop difficile pour elle actuellement. Le travail fait en ergothérapie porte fruit, car elle est capable de tracer beaucoup plus de lettres maintenant.

Je vous souhaite donc une bonne saison des bulletins et j'espère que vous fêterez les efforts de votre enfant, car dans ce domaine, nos petits dys se méritent tous un méritas!!!

8.3.12

Gérer ses angoisses...


Quand on est petits et qu'on vit de grandes choses, on a parfois des réflexes que les grandes personnes n'ont plus.

Je m'en suis souvenue, hier, après avoir vécu un événement particulièrement marquant avec mes enfants.

Ma doudoune (autisme léger, dyspraxie, anxiété, TDAH) m'a surprise.

Nous sommes allés voir l'expositions "Jouets 2" au Musée McCord hier midi.
Pour ceux qui ont regardé les nouvelles et savent où est situé ce musée, vous comprendrez qu'après notre visite et être allés marcher un peu autour du Musée, nous nous sommes retrouvés nez à nez et les deux pieds dans la méga-manifestation étudiante sur Sherbrooke.

Face aux policiers de l'escouade anti-émeute (qui sont très bruyants quand ils avancent au pas de soldat en cognant sur leur "bouclier"), face aux étudiants qui criaient, face à 22 voitures de police, 2-3 ambulances, des bombes qui explosent puis des gens qui courent ...

Ma belle a pleuré. Elle a eu peur. Avec raison. Elle a réclamé haut et fort qu'on revienne rapidement à la maison (fallait encore que je puisse me faufiler pour retourner à la station de métro-encore heureuse d'avoir stationné ma voiture ailleurs à Montréal!!) pour pouvoir coller ses chiens.

Je l'avoue, j'étais inquiète. Parce que ce genre d'événements peut la marquer fortement, parce qu'elle a tendance à intérioriser puis faire des cauchemars plusieurs nuits par la suite....

Au retour à la maison, remise de ses émotions et de nouveau souriante, elle s'est dirigée dans la chambre de son frère, a pris ses trucs de costume de policier.
Pas de fusil... juste le casque, la matraque et le bouclier.
Et elle a avancé au pas d'armée en cognant sur son bouclier avec sa matraque pendant de longues minutes.

Puis mon fils s'est mêlé au jeu et le tout a évolué, positivement.

Moi, qui étais inquiète, ai réalisé que parfois, pour exorciser des peurs, quand on a 8 ans, il reste encore la bonne vieille méthode.
Les "jouer", jusqu'à ce que zénitude s'en suive.





7.3.12

Document sur l'organisation scolaire des services aux élèves EHDAA

L'organisation des services éducatifs aux élèves à risque et aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA).


Vous voulez en savoir un peu plus sur nos enfants différents vs leur vie scolaire?


Vous voulez connaître les cotes et les difficultés reliées à chaque cote?


Ce document, créé par le MELS, est très intéressant!


Il date de 2007, mais contient quand même quelques informations pertinentes sur les allocations et les services.


Ici: http://www.mels.gouv.qc.ca/DGFJ/das/orientations/pdf/19-7065.pdf