13.1.11

Demandez!


Depuis le temps des fêtes, je pense à ce billet! À quelques moments, alors que je faisais des courses avec mes enfants, je me suis surprise à demander de l'aide à un passant pour prendre mon panier, tenir une porte ou en ouvrir une.

À chaque fois, ma demande était spontanée, je semblais surprendre, mais on me répondait positivement avec un sourire en coin. Je me suis surprise à rêver... Et si on avait oublié d'offrir, qu'on était engourdi par la lourdeur du quotidien et qu'il fallait tout simplement demander pour obtenir de l'aide?

Demander de l'aide, c'est enclencher une action et cela ne peut que faire avancer les choses. demander de l'aide, c'est accepter de dire que nous ne sommes par des super héros, c'est d'ouvrir un peu notre coeur et notre tête, c'est reconnaître que des fois, nous en avons juste trop sur nos épaules, etc...

Ne dit-on pas que ça prend un village pour élever un enfant? Alors où sont toutes ces personnes pour soutenir notre travail, nous encourager, nous aider à faire les démarches pour obtenir les différents services, subventions et autres allocations? J'en ai d'ailleurs fait un billet sur une note plus légère ici.

Elles sont peut-être juste à leur place, prise dans leur réalité et n'attendent que le moment où on leur demandera de l'aide. Y avez-vous déjà pensé? Et si, dès maintenant, on commençait à demander gentiment qu'on nous tienne la porte quand on a les mains pleines, qu'on nous aide à coordonner nos différentes démarches (ClCS), qu'on garde nos enfants (éducatrice? amie?) histoire de manger un vrai repas par semaine avec notre conjoint, qu'on nous guide (psy, t.s., ami, md, etc...), qu'on nous conseille (spécialiste, centre de réadap, site internet, blogue, connaissance, etc...) et qu'on nous supporte moralement (réseaux sociaux, professionnel, employeur, etc...) et financièrement (allocations, subventions, supplément et programmes spéciaux).

Alors, dès maintenant, je vous propose de demander et je vous souhaite de recevoir! Essayez, ça peut faire une différence maintenant et pour le reste de notre vie. Pas convaincu? Pensez à celle de nos enfants différents qui eux, n'auront pas le choix de demander de l'aide à leur tour. Si on leur apprenait à faire ça sainement, dès maintenant, sans culpabilité ni honte, ne serait-ce pas un merveilleux héritage qu'à leur laisser?

N'oubliez pas que quand on reçoit, on offre à notre tour, la roue tourne et ça vient souvent d'un côté pour lequel nous n'avions pas d'attente (de toute façon les attentes, c'est souvent une source d'insatisfaction, non?). Notre vie ne sera peut-être pas plus facile, mais nous, comme individu, nous irons certainement mieux, les épaules hautes, la tête légère et un sourire en coin!


Alors, si une mère avec deux jeunes enfants vous demande de prendre son panier, n'hésitez pas! Peut-être qu'un jour, c'est elle qui vous tiendra la porte ou vous apportera une portion de sauce à spaghetti!

8.1.11

Un jeu qui combine rires et motricité globale!


Pour Noël, Arianne a reçu un beau jeu, à la fois original qu'instructif.  Elle peut travailler ses gestes de précision, sa rapidité d'exécution et tout ça dans la joie, n'est-ce pas merveilleux?! 

Le but du jeu?  Attraper les ovnis qui s'envolent avec les cônes.  Les enfants courent après ces petits disques et à la fin, on compte qui en a eu le plus.

Voici donc une idée cadeau pour vos petits "dys"  Les sons "cosmiques" et les couleurs sont attrayants pour les enfants.  Le seul "hic" c'est qu'une fois ouvert, il ne faut plus ranger les cones dans la boite car ils fendent...mais quand on le sait...



Soucoupes en folie - environ 20$ chez Toy's rus.

N.B Les produits mentionnés sur notre page sont strictement dans le seul but d'aider nos enfants avec troubles d'apprentissage.  **Nous ne recevons aucune compensation financière que ce soit et ne sommes affichés à aucune banière publicitaire.***

4.1.11

Un site à consulter!

http://www.paroleetdyspraxie.com/

Pour qui?

Aux passionnées de l’orthophonie et de la parole chez l’enfant

Qui?

Andréa MacLeod est professeure et chercheure à l’université Laval, elle s’intéresse particulièrement au développement de la parole et ses troubles.

Line Charron est orthophoniste à l’Institut de Réadaptation en Déficience Physique de Québec, elle est spécialisée en dyspraxie verbale chez l’enfant.

But

Notre but est de créer un site « francophone » de partage d’information et de ressources sur le développement de la parole chez l’enfant et ses troubles. Nous unissons nos passions et nos forces afin de créer un espace qui nous l’espérons vous sera utile et au travers duquel nous explorerons différentes facettes de la parole et de la dyspraxie verbale.

3.1.11

Des fois, il faut juste y croire

Cette année, je m’étais bien dit que nous profiterions de la patinoire qui est installée dans le parc municipal adjacent à notre maison.  Je n’aurais pas pu faire autrement : ma fille était bien déterminée à faire du patin !!

C’était une mauvaise idée d’acheter un espèce de patin à deux lames se fixant sous les bottes.  Peu stable, Sophie les garda à peine dix minutes à ses pieds.

On alla acheter dès le lendemain matin une paire de patins usagée. 

ice-skatingTout de suite après le souper, mon conjoint retourna à la patinoire avec ma fille.  Elle avait les yeux remplis d’envie…  nous, les parents, étions en attente. En attente de voir comment cela allait se passer.

Et quand ils sont revenus, une heure plus tard, mon conjoint me dit : «ce fut au-delà de mes attentes».  Sophie, elle, répétait qu’elle avait patiné, qu’elle avait patiné toute seule !!!

C’est que depuis que notre fille est petite, les activités demandant des habiletés en motricité globale sont, disons, difficiles et ardues. 

Et c’est à ce moment que j’ai décidé de commencer à penser autrement.  Pourquoi mettre des barrières (par des mots, des hésitations à faire une activité…) moi-même à ma fille ?

Dorénavant, je démontrerai une réelle et authentique confiance à ma fille.  Elle est bien capable de se tenir debout sur des patins. La dyspraxie est un trouble neurologique qui peut être handicapant, mais ça n’empêchera pas Sophie de faire, comme tous les autres enfants, des efforts pour tenter d’arriver à ses fins.