27.2.11

Reportage sur la dyspraxie

Mercredi le 2 mars, entre 13 et 15 heures, à la radio de Radio-Canada (95,1 FM), il y aura un reportage sur la dyspraxie présenté par la journaliste Catherine Mathys.

On y entendra Josée (Dysprapoule) et Julie (Mamanbooh!), leurs filles Arianne, Camille et leur petite amie Mélodie ainsi que les Isabelle de la clinique Jasette et Pirouette.

Ce reportage sera disponible par la suite sur les archives de L'après-midi porte conseil . Nous aurons la surprise de l'écouter en même temps que vous. C'est un rendez-vous!

16.2.11

Qui sommes-nous?


Mais une belle gang de filles: les mamans-dys
(on s'appelle comme ça entre nous!)

Je vous partage ici des informations préparées pour un projet qui ne fonctionnera pas,
mais qui me permet de faire une belle réflexion sur mes mamans-dys...

  • nous sommes 4 mamans (deux enseignantes, deux à la maison) dans la trentaine ayant chacune 2 enfants de 3 à 6 ans: Loreli Berthiaume, Josée Dussureault, Isabelle Goyette et Julie Philippon (moi!).

  • nous habitons toutes la Rive-Nord de Mtl, de Lachenaie à Mirabel en passant par Ste-Thérèse et Legardeur.

  • nous nous sommes connues sur la bloguesphère en réalisant que nous avions toute une grande fille dyspraxique. Après quelques échanges et partages virtuelles, nous avons commencé à nous rencontrer pour prendre un café et découvrir que nous n'étions plus seules... Ce fut une révélation!!! Les troubles du langage et de la motricité affectent plus souvent les garçons, alors que nous avions toutes une petite fille du même âge avec le même handicap (et quelques extras particuliers à chacune)...

  • Depuis, nous sommes de plus en plus soudées par une amitié très particulière... Avoir de jeunes enfants, c'est déjà un beau défi, quand ils ont des handicaps, qu'on fait des pieds et des mains pour obtenir des diagnostics et des services, c'est comme une bouée de sauvetage que de rencontrer une autre maman qui nous comprend, alors imaginez 3 mamans! Nous ne sommes plus jamais seules....

  • Ainsi, nous avons aussi décidé de mettre à profit nos expériences, nos bons et mauvais coups pour les autres parents qui vivent cette réalité. Nous avons maintenant une page Fb et un blogue (site) sur la dyspraxie que nous alimentons chacune à notre façon. Nous continuons aussi d'écrire de façon personnelle sur nos blogues respectifs.

  • Nous sommes complémentaires et apportons chacune notre couleur au groupe, mais nous aussi toutes passionnées par l'éducation, les enfants et le désir de faire avancer les choses! Le quotidien avec un ou deux (moi Isabelle et Julie) enfants différents, c'est très difficile (85 % des couples se séparent), mais quand d'autres mamans nous comprennent et nous aident moralement et même des fois physiquement, cela fait toute une différence!

  • Nous nous voyons parfois aussi avec nos enfants et quand cela arrive, il n'y a pas de peur reliée au jugement ou de stress à imaginer le pire, pas besoin d'explication non plus, on se comprend et comprend nos enfants! On s'en courage, on se tient! On se donne des trucs, du linge, des photocopies, des titres de livres, des noms de professionnels, etc... Bref, nous sommes solidaires une de l'autre et surtout, plus jamais seule... Savoir que nous aidons aussi d'autres parents nous encourage, ça nous fait du bien!


Pour ma part, je pourrais ajouter que c'est comme un merveilleux prix de consolation... Mes enfants ont des handicaps, mon quotidien n'est pas facile, mais depuis que je connais d'autres mamans qui vivent des choses semblables, je me sens moins seule et je ne fais que m'épanouir et avancer vers du mieux. On ne se voit pas assez souvent, mais on s'écrit presqu'à tous les jours!

8.2.11

Mon corps, cet ennemi.


On ne se connaît pas.
Je ne vous ai jamais vus et même si c'était le cas, je ne m'en souviendrais peut-être pas.
Je ne crois pas que vous m'ayez déjà vue non plus, mais s'il s'avérait qu'on se soit déjà croisés, vous n'auriez peut-être rien remarqué.

Assurément, vous auriez été attirés par ma longue tignasse châtaine bouclée. Vous auriez sûrement été impressionnés par le turquoise de mon regard. Vous ne seriez pas allés plus loin.

Vous m'auriez trouvée belle et gênée. Peut-être que vous auriez jugé ma mère qui parfois, répond à ma place lorsqu'elle sait que je n'y arriverai pas. Je vous aurais peut-être même vus sourire ou entendus passer un commentaire.

"Tu es belle". Ce que j'ai entendu souvent des compliments dérivés de près ou de loin de cette qualité tout à fait superficielle.

J'ai de beaux traits physiques, c'est vrai. À la vue de tous, la nature m'a gâtée.

Ce que je déteste ce corps.
Ce corps, c'est mon ennemi.

C'est celui qui m'empêche de faire de la corde à danser comme les autres. Celui qui m'impose un gilet de sauvetage pour me baigner même si j'adore l'eau ou 2 petites roues pour pédaler même si je pratique plusieurs heures par semaine. Celui qui rend mon écriture illisible. Mes dessins barbouillés. Mes cahiers brisés. Celui qui me fait faire des crises parce qu'il est fatigué de ne pas savoir comment m'écouter.

J'ai 7 ans et je suis dyspraxique.
J'ai 7 ans et j'ai aussi un syndrôme frontal, un trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité-impulsivité, un trouble d'accès lexical et un trouble anxieux.
J'ai 7 ans et je ne sais pas ce que veulent dire les mots de la phrase précédente et pourtant, ils me suivent jour après jour.

J'ai 7 ans et j'ai été évaluée pendant de longues heureus avant même de passer mon premier examen à l'école.

J'ai 7 ans et j'ai à mon dossier plusieurs médecins qui ne savaient pas quoi faire pour moi.
Pendant des années, il n'y a eu que mes parents pour me tendre la main quand je tombais et m'ouvrir grand leurs bras quand je n'arrivais juste pas à y arriver.

J'ai à mon actif plusieurs spécialistes qui me connaissent par mon prénom. Orthophoniste, ergothérapeute, psychologue, audiologiste, pédiatre, travailleuse sociale, neuropsychologue, éducatrice spécialisée. Pourtant, je ne sais écrire aucun de ces mots compliqués, mais je les vois plusieurs fois par année (certains par mois!)

Je ne suis pas malade.
Je ne suis donc pas guérissable.

Vous me regardez et vous ne voyez toujours rien? C'est normal.
Mon handicap est physique et pourtant, il est invisible.

Si un jour, vous me croisez, vous ne remarquerez probablement rien.
Si vous apprenez à me connaître, peut-être aurez-vous des questions. Des inquiétudes. Des jugements, aussi.

Ma mère ne sera pas toujours derrière moi pour vous expliquer et me redonner mon estime de moi chaque fois que j'échoue. Un jour, par contre, je saurai vous dire que je suis dyspraxique et vous comprendrez.

Je suis intelligente. Je suis agréable. Je suis drôle.
Je ne sais pas toujours utiliser les bons mots. Je trébuche souvent. Je ne suis pas très bonne en sports. Je n'arrive pas toujours à me relire. Je fais des crises. Je pleure souvent.
Ma vie n'est pas facile.

Mais vous devriez m'entendre lire...

7.2.11

À consulter : Un site merveilleux!

Quelle belle trouvaille ce matin en découvrant le site : http://www.millemerveilles.com/.

Entièrement québécois, ce portail offre une mine d'informations.  Des ressources, des liens, des téléchargements... Vous ne verrez pas le temps passer en découvrant tous ce que ce site à offrir.  Il y a même des exercises scolaires à télécharger! 

À noter qu'il y a des sections payantes qui sont actuellement disponibles gratuitement. 

Je vous invite donc à aller visiter ce merveilleux site qui fait maintenant parti de mes favoris !

3.2.11

Posez vos questions !!

Décidément, le mois de janvier fut très silencieux… quatre mamans occupées par les microbes, les boîtes de déménagement, les rendez-vous et tous les autres défis qui motivent !

Il faut que je vous fasse part d’une très belle trouvaille, une nouveauté sur le web.
Yoopa a bonifié son site web par le recrutement d’experts, de spécialistes dans plusieurs domaines.

Pour ce qui nous intéresse ici, c’est-à-dire les troubles d’apprentissage et le parcours scolaire de nos enfants, c’est Marielle Potvin qui a pour mission de recueillir les questions et d’y répondre au meilleur de sa connaissance et de son expérience.

Ses trois premières chroniques portent sur les personnes dysphasiques et la poursuite des études, la quête d’un diagnostic et la prononciation de certains sons.  Ces trois articles ont piqué ma curiosité, évidemment.

En plus, Marielle bonifie ses réponses en ajoutant des liens internet fort pertinents.