Cela fait trois semaines que les enfants ont repris le chemin de l'école. Ma grande en 5e année, mon plus jeune en 2e année. Les deux à la même école, intégrés dans une classe régulière assez bien, je le crois.
Une rentrée qui se fait à pied pour l'aînée, qui ne veut rien savoir de l'autobus et maintenant, encore moins du service de garde. Tranquillement, on lui apprend l'autonomie et elle se responsabilise en apprenant à revenir seule à la maison.
Une rentrée en autobus pour fiston. Notre maison est trop près de l'école pour avoir droit à l'autobus mais en raison des mois de septembre affreux que nous avions depuis deux ans, nous avons demandé, pour raisons médicales, le transport et cela fonctionne à merveille. Un stress de moins pour la maman et son enfant!
Pour des enfants friands de routine, le début de l'année fut assez stressant. Ils sont maintenant heureux d'avoir des journées organisées, un cadre dans lequel fonctionner.
Deux nouvelles T.E.S. s'occupent d'eux. Comme ma grande est au 3e cycle, je souhaite qu'elle se prépare tranquillement à son passage au secondaire, donc l'aide est devenue au besoin, mais j'incite ma fille à ouvrir le dialogue si elle le désire. Pour fiston, comme j'ignore ce qui a été laissé dans son dossier d'aide particulière, je rencontre dès cette semaine l'équipe-école pour faire une mise au point.
Après une année très chaotique pour les devoirs en 1re année, mon garçon a gagné en maturité (yeah!!!) et les leçons sont maintenant ancrés dans la routine de la maison. On travaille encore beaucoup avec des objets de manipulation, un peu partout dans la maison.
L'enseignante de Sophie a complètement innové ses pratiques pédagogiques et cela demande un accompagnement plus soutenu de la part des parents. Beaucoup de lecture, de plus longs travaux à compléter... je pense que cela fut un choc pour ma fille mais elle s'adapte tranquillement. Et surtout, elle persévère!
Et vous, après la rentrée, comment va votre «après-rentrée»?
17.9.14
12.2.14
Un apprentissage de l'écriture
Notre plus jeune, François, se sent bien grand depuis le début de la première année.
Avec lui, j'ai revécu tout ce qui est magique dans l'apprentissage des sons, puis des mots. L'entendre décortiquer ces lettres, former peu à peu des phrases.
Malgré son trouble primaire de langage et sa dyspraxie verbale de niveaux légers à sévères selon les sphères, il progresse et depuis le mois de février, il lit avec assez de fluidité et a une bonne compréhension de l'histoire qui s'invente sous nos yeux.
La fin de semaine dernière, je partageais à mes amis une lettre d'opinion de La Presse au sujet de l'apprentissage de l'écriture.
Depuis trois ans, l'école de mes enfants a fait le choix d'enseigner dès le début de la première année l'écriture cursive. Malgré la difficulté d'apprendre ces tracés, je n'ai noté que des effets positifs. Écrire en cursif est plus rapide qu'en script. Il y a moins d'une dizaine de «patrons moteurs» à apprendre pour maîtriser les vingt-six lettres. Finalement, les enseignantes de 2e année ont rapporté avoir eu beaucoup plus de temps pour travailler d'autres aspects du programme.
Mes deux enfants ont eu un suivi à l'école avec une ergothérapeute cette année-là. Aux deux semaines, elle pratique avec François les tracés, aide à améliorer sa motricité fine. Dans son arsenal, une boîte de jouets sensoriels, un clavier d'ordinateur pour associer les lettres, la méthode ABC Boom cursif.
Janvier arrive, le début des dictées de mots aussi.
Retour de l'anxiété reliée à l'écriture.
Je décide que passer cinquante minutes à essayer de faire écrire un mot de cinq lettres, ce n'est pas une bonne option.
De toute façon, pas besoin d'écrire pour apprendre l'orthographe d'un mot.
En général, nous faisons la pratique des mots trois à quatre fois par semaine. Et une seule fois François tient un crayon dans sa main.
Voici ma façon de faire, j'alterne entre ces solutions tout dépendant de la disponibilité de François et de l'endroit où il veut travailler.
:: choix de lettres découpées. Cela demande une dizaine de minutes avant le premier travail de leçon, un samedi ou dimanche matin. J'ai choisi de mettre les sons par blocs.
![]() |
Je prépare les mots de la semaine. |
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Je donne les mots en dictée à François. |
![]() |
Assemblage des mots. Je repère les difficultés. |
:: l'application Pages (iTunes) : il y a toutes les lettres, sans blocs de sons découpés. La semaine dernière, nous avons pu faire tous les mots en une dizaine de minutes (incluant la correction).
:: l'application Show Me (iTunes) ; j'imagine que l'application Whiteboard d'Android pourrait fonctionner aussi. Ça, c'est quand François est de bonne humeur, car c'est ce qui se rapproche le plus de tenir un crayon.
Ensuite vient le temps de tenir un crayon. Voici des manières que nous avons essayées à la maison:
:: Tableau blanc en mélanine, de petit ou grand format. Choisir un crayon, sa couleur, c'est amusant!
:: Feuille + crayon : feuilles lignées, colorées, tout est acceptable!
31.1.14
L'enfant dyspraxique à l'école
J'ai trouvé ce matin un site Internet rempli d'informations très intéressantes.
Je vous le partage.
Vous y reconnaîtrez nos petits dys et y découvrirez certainement quelques trucs !!
Bonne lecture!
Je vous le partage.
Vous y reconnaîtrez nos petits dys et y découvrirez certainement quelques trucs !!
Bonne lecture!
Comment procéder avec un enfant dyspraxique à l’école | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
![]() Auteur : Françoise Cailloux (enseignante et mère d’un enfant dyspraxique) Niveau : collège - école primaire Contact : info@dyspraxie.info
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22.1.14
Gérer un enfant difficile au quotidien: compte rendu de lecture
L'été dernier, l'ergothérapeute de mon fils a sorti de sa mallette (qu'il s'en cache des choses intéressantes, là-dedans!!) un livre qu'elle me recommandait. Ça collait, à l'époque, à ce que nous vivions depuis quelques mois avec mon fils.
«Gérer un enfant difficile au quotidien» a été écrit en 2006 et j'aurais bien aimé le lire alors!
J'ai particulièrement aimé que ce livre s'attarde à des situations concrètes : comment favoriser la prise de bonnes habitudes (ça ressemble beaucoup à mon chemin des privilèges, ça!), gérer les sorties en public ou encore comment instaurer efficacement une période de leçons.
En un seul bouquin, j'ai trouvé des pistes de solutions claires, bien expliquées, sans avoir à rechercher l'information que je cherchais si je naviguais sur internet.
Je pense que ce livre pourrait intéresser les parents qui n'ont pas la chance d'avoir un suivi régulier avec un spécialiste (psychoéducatrice, travailleuse sociale, etc.) qui prend en charge la résolution de ces problèmes.
Avant d'utiliser les conseils, je vous suggère par contre de bien comprendre les diagnostics de vos enfants. Un fiston qui a un comportement anxieux ou des tendances d'opposition demande une intervention particulière.
Finalement, sans nous culpabiliser, les auteurs nous rappellent que nous, les parents, y sommes pour beaucoup dans les solutions en améliorant nos techniques d'intervention. (pages 22 à 24, mes préférées!)
«Gérer un enfant difficile au quotidien» a été écrit en 2006 et j'aurais bien aimé le lire alors!
J'ai particulièrement aimé que ce livre s'attarde à des situations concrètes : comment favoriser la prise de bonnes habitudes (ça ressemble beaucoup à mon chemin des privilèges, ça!), gérer les sorties en public ou encore comment instaurer efficacement une période de leçons.
En un seul bouquin, j'ai trouvé des pistes de solutions claires, bien expliquées, sans avoir à rechercher l'information que je cherchais si je naviguais sur internet.
Je pense que ce livre pourrait intéresser les parents qui n'ont pas la chance d'avoir un suivi régulier avec un spécialiste (psychoéducatrice, travailleuse sociale, etc.) qui prend en charge la résolution de ces problèmes.
Avant d'utiliser les conseils, je vous suggère par contre de bien comprendre les diagnostics de vos enfants. Un fiston qui a un comportement anxieux ou des tendances d'opposition demande une intervention particulière.
Finalement, sans nous culpabiliser, les auteurs nous rappellent que nous, les parents, y sommes pour beaucoup dans les solutions en améliorant nos techniques d'intervention. (pages 22 à 24, mes préférées!)
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