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31.12.11
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28.12.11
Une belle histoire… de dyspraxie
Nous sommes en effet arrivées, elle et moi, à la fin d’un cycle qui aura duré quatre ans : visites dans différents centres, cliniques et avec une multitude de spécialistes. En quatre ans, quatre diagnostics, des dizaines de pages de rapports et d’évaluations, des jeux pour ré-éduquer, apprendre, valider et confirmer des hypothèses. Et sans compter l’argent déboursé au privé pour arriver à avoir rapidement un service, sans doute l’équivalent de quelques voyages qui n’auront pas eu lieu…
Cet été, j’ai commencé à parler à Sophie de tout ça.
On évoquait les souvenirs de France l’orthophoniste, les jeux de la ferme qui servaient à apprendre à poser des questions.
On se rappelait de la peur des objets qui faisaient du bruit lors des rencontres avec Emmanuelle.
On a chanté encore la chanson de l’attention, montrée par Suzie et Tania.
Et encore, et encore.
Tout ça, dans l’univers de ma fille, c’est la normalité.
On a commencé à discuter de ce qui était différent à l’école. Du fait que Sophie fait parfois des travaux avec l’éducatrice spécialisée. Que des personnes veillaient à ce qu’elle ait un environnement adapté. Une réalité bien différente de ses amies de classe.
À sept ans, la dysphasie et la dyspraxie, c’est plutôt abstrait et difficile à comprendre. Mais avec Sophie, je commence de plus en plus à nommer les difficultés.
Graduellement, je travaille avec elle de manière différente. Lors des périodes de devoirs et leçons, on discute beaucoup de stratégie. Quoi faire ? Quel geste poser ? Comment travailler efficacement ?
Je sais qu’en lui montrant “comment faire” (les stratégies), elle sera outillée pour s’en sortir quand elle fera face à des embûches.
Ce soir, pendant la collation, Sophie m’a mentionné qu’en première année, elle n’avait eu qu’une étoile de la dictée et que cette année, elle était déjà rendue à six. Je lui ai répondu que c’est parce qu’elle faisait beaucoup d’efforts et qu’elle relisait et ré-écrivait ses mots souvent qu’elle vivait une réussite (l’enseignante en moi est très fière de transposer ses notions d’enseignement explicite sur ses propres enfants !!!)
Je réalise aujourd’hui que ma fille de sept ans sait qu’elle a des difficultés et qu’elle a le bon réflexe d’aller chercher de l’aide au besoin.
Je réalise aujourd’hui que nous passons à autre étape, le transfert graduel des responsabilités des parents vers la prise en charge par Sophie elle-même.
Je réalise que j’ai souvent mis (trop ?) l’emphase sur les handicaps alors que pour ma fille, c’est simplement le cours normal de sa vie…
Je nous souhaite une belle année 2012.
22.12.11
Joyeuses Fêtes!!

19.12.11
Le temps des fêtes, une période parfois difficile...
Pour la plupart des gens, le temps des fêtes est synonyme de vacances! Les fêtes d’amis ou de famille sont à l’honneur. Plusieurs partent avec leurs petites valises, car deux heures de route après un party, c’est poche! La bouffe traditionnelle ou les essais culinaires de « Matante Monique » sont à l’honneur! Le volume de la musique monte. On rit et on parle fort, bref, on s’amuse! Une pause du Métro-Boulot-Dodo pour deux semaines, on vit d’intenses réjouissances!!
Réjouissances vous dites? Parlons-en!! Pour les parents comme moi, le niveau de stress augmente à chaque chocolat mangé sur le calendrier. Nos enfants différents ont besoin d’un encadrement plus strict que les autres. L’inconnu, ça fait peur! Nos petits ont besoin de se retrouver dans l’espace et dans le temps. Comment faire pour que parents et enfants y trouvent leur compte en cette période des fêtes? Voici quelques pistes pour rendre les vacances de Noël agréable.
Routine, routine, routine
On en parle souvent, c’est plate! Mais, c’est LA clé qui nous permet de vivre en harmonie avec notre enfant. Qu’il soit «ordinaire » ou dys, l’encadrement et la sécurité restent un besoin primaire pour tout enfant. Il est donc primordial de garder un peu de cette routine sécurisante pendant les vacances ou les fêtes. La routine du dodo est quant à moi la plus importante, surtout si on couche notre enfant dans un nouvel environnement. La doudou, l’histoire, le bain… bref, la routine habituelle doit suivre dans votre valise elle aussi.
Se préparer en images
Dans tous les cas, il est important de préparer votre enfant au déroulement de la journée ou des événements à venir. Le moins de surprises ou d’imprévus possibles. Un père Noël qui sonne à la porte sans avoir été invité, chez nous ça ne passe pas! Ma fille a besoin de savoir ce qui arrivera, même si c’est un moment qui la rend habituellement heureuse.
Les pictogrammes sont essentiels. Les images de lieux et les photos des gens que nous verrons contribueront à préparer l’enfant à ce qui s’en vient. Il pourra alors se faire une idée des changements à l’horaire et pourra mieux se situer dans le temps. Ça ne sauvera peut-être pas une crise, mais ça aidera votre enfant à se sentir encadré même si tout change autour de lui.
Le retour de la sieste
Chez nous, la routine de la sieste revient avec le temps des fêtes. La meilleure façon de passer de bons moments en famille, c’est quand nos enfants sont reposés. La sieste est de mise avant un souper ou un réveillon. Les enfants sont avisés, les pictos du déroulement de la journée sont indiqués, les enfants peuvent s’y référer dès qu’ils se lèvent. On prend aussi un temps pour expliquer les journées à venir, on fait un aperçu global de la semaine, car l’inconnu, ça fait peur.
On fête chez nous ou ailleurs?
Ça dépend du tempérament de votre enfant. De notre côté, quand ce sont des amis ou de la famille qu’on ne voit pas souvent, le plus possible on reçoit à la maison. Les enfants se sentent plus en sécurité dans leurs affaires. Ils ont leurs jouets, leurs lits. Quand ils sont gênés ou n’ont pas le goût de se mêler, ils peuvent se retrouver au calme dans leurs chambres.
Les bruits
Dans notre situation, ma fille a une hypersensibilité auditive. Les bruits forts ou soudains la rendent très anxieuse. Elle peut même s’en rendre malade. On pense même à lui acheter des écouteurs qui camouflent les sons forts, mais on est encore inconfortable avec le « qu’est-ce que les gens vont penser » Pourtant, avec notre dernière expérience dans un lieu public où une balloune à éclatée, elle aurait sûrement apprécié avoir les oreilles cachées au lieu de se tenir les oreilles le reste de la journée. Si quelqu’un connait une bonne marque, je suis ouverte aux suggestions. Quand on va chez des gens qu’on connait, ils savent déjà, mais dans un lieu public, c’est plutôt problématique!
La nourriture
Ce sujet a été abordé dans un billet précédent et est souvent problématique chez nos enfants avec extras (comme dit Mamanbooh!). Dans le temps des fêtes, on goûte à toutes sortes de choses. Même pour nous, adulte, on découvre de nouvelles saveurs. Il ne faut pas oublier que nos enfants seront sans doute sensibles à ce changement de menu. Si on n’est pas gêné (croyez-moi, avec l’expérience on l’est de moins en moins hihihi), on peut demander à nos hôtes ce qu’il prévoit pour le repas. Si on sait à l’avance que notre enfant nous fera une crise devant un lapin aux pruneaux, pourquoi ne pas emmener le restant de lasagne, tout le monde sera content et ce sera un stress de moins pour notre enfant qui même ailleurs aura la bouffe réconfortante de Maman.
La tolérance envers le comportement de nos enfants
En terminant, il ne faut pas oublier que nous plaçons volontairement notre enfant dans une situation qui le rendra anxieux. Nous devons donc être tolérants vis-à-vis ces réactions. Son excitation, son énervement ou ses crises sont une façon de montrer son anxiété. Bien sûr, il y a des comportements inacceptables, mais ce que je veux dire c’est que s’il est plus énervé, plus volubile ou qu’il pleure facilement, c’est aussi notre faute et on doit assumer. Quand on choisit d’aller dans une soirée ou un événement, on se fait souvent un rappel moi et mon conjoint au niveau de notre seuil de tolérance. On se rappelle que si on choisit d’y aller, on assume notre décision. Si notre enfant a de la difficulté à s’adapter, on prévoit un endroit sécurisant pour s’isoler le temps que dure la crise. Si ça ne fonctionne pas, on avertit nos hôtes et on quitte.
Il n’y a pas un enfant pareil, mais les fêtes sont une période stressante pour chacun d’eux. J’espère que ces petits trucs vous aideront, si vous en avez d’autres, n’hésitez pas à partager avec nous.
Joyeuses fêtes!!
14.12.11
Dyspraxie rime avec ergothérapie!





7.12.11
Au secours... !!!
30.11.11
Donner et recevoir en cette période des Fêtes
Dans notre quotidien de maman, on pense en premier aux rendez-vous, aux devoirs et leçons, aux formulaires à remplir ou encore anticiper les moindres faits et gestes que les enfants pourraient poser et être prête à réagir. Et cela, sans s’en rendre toujours compte.
Ce soir, je mets la machine en mode d’arrêt.
J’ai envie, aujourd’hui, de dire merci pour tout ce que j’ai reçu. On sait tous qu’il existe des listes d’attente, des décisions bureaucratiques et des rendez-vous qui nous laissent bouleversées. Mais il existe aussi des personnes dévouées qui font un travail extraordinaire.
Par exemple, une psychoéducatrice qui doit «ramasser les gaffes» d’un autre et qui mène de manière impeccable un dossier et prend le temps de venir s’asseoir, à la maison, pour expliquer la suite des choses.
Par exemple, être témoin de la complicité de trois employées d'un centre de la petite enfance quand arrive une crise d’anxiété inattendue.
Par exemple, une éducatrice spécialisée qui part à la recherche d’un livre pour aider ma belle Sophie pour qu’elle soit capable de gérer son anxiété (c’est de famille, on dirait…).
Par exemple, n’avoir qu’à envoyer un message à un fabuleux réseau d’amies (Josée, Loreli, Julie, vous vous reconnaissez ?) pour enlever un poids des épaules, recevoir un appui moral et une charge non négligeable d’énergie.
Par exemple, une famille en or qui nous accueille tels que nous sommes, adapte les sorties, démontre beaucoup de compréhension et offre du répit, ce qui est vraiment, vous le savez, apprécié.
En même temps, quand on peut se sortir la tête hors de l’eau, sommes-nous capables de donner ?
Par exemple, appuyer financièrement une association, faire du volontariat pour une cause qui nous est chère.
Par exemple, observer les gens autour de nous: y en a-t-il qui profiteraient d’un coup de fil, d’un mot réconfortant ?
Par exemple, partager notre expertise, collaborer en rendant disponible nos trouvailles (en passant, vous avez vu les messages de lutins que j’ai rédigés pour mes enfants ?) et, une fois pour toutes, faire tomber les barrières entre centres et services pour que tous puissent unir leurs forces et avancer plus rapidement.
Et vous, qu’avez vous reçu récemment ?
23.11.11
Plus jamais seule...

16.11.11
Aide aux devoirs, l'utilisez-vous?
Certaines écoles offrent de l’aide aux devoirs en collaboration avec les services de garde, il y a aussi des orthopédagogues en privé ainsi que de petites entreprises qui offrent ce genre de services moyennant des frais, mais il y a aussi des ressources gratuites, il faut simplement ouvrir l’œil!
Voici une belle découverte que j’ai faite au début de l’année. Ça s’appelle « Le fouineur ». C’est un service gratuit d’aide aux devoirs. Il est donné à la bibliothèque de la ville. Le fouineur est un concept qui a été créé à Repentigny mais qui est en pleine expansion. Blainville l’a adopté, mais sa forme diffère un peu. Malheureusement, il y a encore peu de bibliothèques qui offrent le service pour l’instant, mais n’hésitez pas à en parler à votre municipalité qui a la possibilité d'avoir la formation et le concept par la ville de Repentigny.
À notre bibliothèque, une pièce est dédiée au fouineur. Dans les heures de service, il y a toujours une enseignante et quelques bénévoles sur place. Les parents peuvent y laisser leur enfant ou encore l’accompagner. Lorsque les jeunes arrivent en 5e, 6e année, les parents ont parfois besoin d’aide pour comprendre ou outiller leur enfant, les termes ont tellement changés! L'aide d'un enseignant peut être vraiment intéressant à ce moment-là.
J’ai décidé d’y emmener mes enfants chaque semaine pour plusieurs raisons. Premièrement, je trouve qu’inculquer la valeur « bibliothèque » dans le quotidien de mes enfants est un cadeau inestimable pour eux. De plus, à chaque 4 visites, l’enfant a droit à une petite surprise. Comme mes enfants sont encore très emballés par les récompenses aussi minimes soit-elle, la motivation n’a pas de prix! En ajoutant le fouineur à notre routine, je crois que les enfants voient la période des devoirs d’un meilleur œil.
Pour les parents qui n'ont pas accès à un service comme celui-ci, voici quelques ressources :
http://www.alloprof.qc.ca/
http://www.sosetudes.ca/
10.11.11
Conférence sur l'anxiété
- Avez-vous des adolescents ou de jeunes adultes qui font de l’anxiété?
- Vous sentez-vous parfois dépassé par la situation et même coupable?
- Avez-vous quelquefois le sentiment d’être un « mauvais parent »?
- Vous inquiétez-vous de leur futur?
Rassurez-vous, il y a de l’espoir.
Venez vous ressourcer avec Francine Provost, mère de trois jeunes adultes entre 19 et 23 ans; trois enfants qui ont tous fait de l’anxiété dont l’un en lien avec un déficit d’attention avec hyperactivité. Venez entendre différentes perspectives sur ce qu’un parent vit lorsqu’un de ses enfants est en difficulté.
Venez découvrir « Les 5 clés du lâcher-prise pour parents ».
Sans être une experte sur l’anxiété, Francine a beaucoup d’expérience comme parent d’enfants anxieux. Sa profession de formatrice en communication et de facilitatrice d’équipe, l’amène à partager ses connaissances/expériences par le biais d’une conférence. Son objectif est d’utiliser sa riche expérience pour échanger avec vous sur des façons de « se gérer » comme maman ou papa, sur des façons « d’être » avec eux afin de les accompagner dans leur situation et sur les éléments clés à mettre en place. Venez vous ressourcer avec cette femme authentique et terre à terre, cette passionnée de croissance personnelle. Vous en sortirez enrichi et vous aurez des outils concrets qui vous soutiendront au quotidien !
Quoi ? Mes enfants font de l’anxiété ! Stratégies de parent pour parents
Quand ? Jeudi le 24 novembre 2011 de 19 h à 20 h30
Où ? Cabane en bois rond, 331 Cité des Jeunes à Gatineau (secteur Hull)
Combien ? 19,95$ / Amenez un(e) invité(e) pour seulement 14,95$
Renseignements ? fprovost@ekipteam.ca 819-772-4480
Nombre de places limité.
9.11.11
Jeux de société: coups de coeur!







Il va donc falloir bien observer tous ces dessins pour trouver les associations plus vite que les autres.
Selon la règle choisie, on posera une carte de référence sur la table et il faudra trouver le point commun avec celles que l'on a en main, ou alors il s'agira de comparer sa carte retournée avec celles des autres, ou encore un mix de ces deux principes....La variété ne manque pas dans ce jeu.

2.11.11
La mesure 30810-2
Aujourd’hui, je veux vous parler d’une mesure toute récente, qui concerne les outils technologiques que peuvent utiliser certains élèves ayant un trouble d’apprentissage.
Avant de vous expliquer ce qui se passe «sur le terrain», je vous invite à regarder cette capsule d’information prise sur le site de Learn Québec.
Vous comprenez donc que dorénavant, c’est l’école et la commission scolaire qui a le mandat d’examiner les demandes d’ordinateurs et de logiciels pour les élèves qui ont un handicap.
Il faut aussi préciser que ce n’est pas parce qu’un enfant a un diagnostic (dyspraxie, dysphasie, dyslexie) qu’il aura “automatiquement” un ordinateur et un logiciel d’aide à la lecture et l’écriture.
Si on fait le parallèle avec les lunettes, une personne devant en porter doit se fier à l’examen réalisé par l’optométriste pour déterminer la force de la prescription. Une légère correction peut suffire, puis ensuite, on peut s’apercevoir que la force doit augmenter.
L’enseignant et les autres spécialistes sur le terrain doivent faire les observations d’usage lorsque l’élève travaille. Peut-il terminer le travail dans le délai prescrit ? A-t-il de la difficulté à effectuer une recherche dans le dictionnaire ? Inverse-t-il les lettres, ce qui rend la correction d’un texte impossible ? Est-ce que l’acte d’écrire est ardu et empêche la réalisation d’un texte structuré, corrigé, dans les temps ? Y a-t-il grande difficulté à faire la lecture sans accompagnement ?
À partir de cela et guidé également par le rapport du spécialiste qui suit l’enfant (psychologue, orthophoniste, ergothérapeute…), on peut prendre la décision d’aller de l’avant et de faire une demande pour la mesure 30810-2.
La semaine dernière sur notre page Facebook (vous pouvez “aimer” et nous suivre en cliquant sur la bannière en haut à droite de notre blogue), nous avons eu une discussion sur les cotes et les portables/logiciels.
Pour terminer ce billet, je réponds donc aux questions qui avaient été posées.
Quels logiciels sont choisis par l’école ? Tout dépend des recommendations des professionnels, puis de la gravité du handicap. Un élève dyslexique peut très bien fonctionner avec le logiciel WordQ, puis un, dont le cas serait plus sévère, pourrait avoir besoin de la suite Médialexie.
Qui fait les démarches ? C’est l’école qui fait les démarches en collaboration avec la commission scolaire. Bien sûr, vous collaborez de la même manière que d’habitude et êtes tenus au courant du processus.
L’ordinateur appartient-il à l’enfant ? À ma commission scolaire, c’est le service informatique qui prépare les ordinateurs selon la configuration requise. L’ordinateur doit être utilisé par l’enfant qui est visé par la mesure.
Il peut se pratiquer à la maison ? J’espère bien que l’enseignante et l’élève auront du temps pour se familiariser avec l’appareil et les logiciels. Pour ce qui est de l’apporter à la maison, j’imagine que cela peut différer d’une école à l’autre. À mon école (niveau secondaire), les portables – au nombre de 11 -- sont entreposés dans une armoire et pris selon les besoins. Si un travail doit être terminé à la maison, mon élève peut bien sûr avoir le droit d’apporter son ordinateur chez lui.
À quel âge procéder à cette mesure ? Tout dépend des observations faites dans le milieu. Ce que je constate, c’est que cela débute généralement à la fin du 2e cycle du primaire (dans la mesure où l’élève est diagnostiqué!!).
A-t-il un seul ordinateur pour toute la durée de ses études ? Bonne nouvelle avec la mesure 30810-2, si l’ordinateur est désuet ou ne peut être adéquatement fonctionnel avec les logiciels requis, il est possible de faire une autre demande pour l’élève. Avec l’ancienne mesure, cet achat ne pouvait se faire qu’une seule fois dans la vie d’un étudiant.
Si vous voulez connaitre les détails techniques de la mesure, cet article vous intéressera.
30.10.11
Halloween et dyspraxie







28.10.11
Cotes scolaires
26.10.11
Le coin du calme et de la bonne humeur!

23.10.11
Le grand ménage des petits et des grands
À la demande du médecin de famille, une psychoéducatrice du CLSC est venue nous rendre visite à la maison pour nous aider à améliorer notre quotidien, évaluer et donner des outils pour diminuer l’anxiété ambiante (vous pouvez comprendre alors à quel point le plus récent billet de Josée tombait à point pour moi : je l’ai lu avec grand intérêt !!)
D’ici la prochaine rencontre, j’avais un devoir. Ôter et remiser des jouets dans la salle de jeu et les chambres des enfants. Ces jeux étaient source d’encombrement et amenaient, par ricochet, beaucoup d’insécurité et de désorganisation pour les enfants et pour la maman en moi, qui entreprenait à chaque soir, par dépit et souvent enragée, de faire la tournée pour tout remettre à sa place, beaucoup de frustration et de fatigue.
Vendredi soir, alors, j’ai décidé de me relever les manches et d’être sans pitié. Dans sa boîte de petites voitures, j’ai fixé le nombre à 10 de petits bolides qui allaient être disponibles. Les livres ? 4 dans la chambre, puis les autres bien à la vue dans la bibliothèque.
Le résultat ? Quatre grosses boîtes en plastique qui sont à la noirceur et qui referont surface quelque part en décembre.
Pour nous aider, j’ai déjà commencé à sensibiliser la famille pour la période des Fêtes.
A-t-il l’air plus malheureux, vraiment ?
19.10.11
S.O.S Anxiété!
Je me sens bien interpellée par le sujet d’aujourd’hui. J’ai choisi de vous parler d’anxiété. C’est un sujet
dont on entend de plus en plus parler et qui touche plusieurs de nos enfants « dys », mais vous savez, l’anxiété ne touche pas seulement les enfants, elle peut toucher n’importe qui dans le cours d’une vie, même le plus fort des hommes!
Tranche de vie
Je commencerai par vous raconter mon histoire parce que je veux détruire un autre tabou! Je suis la maman d’Arianne, 7 ans, dyspraxique avec plusieurs problématiques associées tel le trouble anxieux. Notre fille a eu son diagnostic à 4 ans. Comme parents, nous savions que l’anxiété faisait parti d’elle depuis longtemps déjà. À 2 ans, elle manifestait déjà plusieurs signes. À 3 ans, elle s’en rendait malade et aujourd’hui à 7 ans, son sommeil (et le nôtre) est encore affecté par ce trouble mystérieux.
Nos visites chez les spécialistes m’ont fait réaliser que moi aussi, étant jeune, j’avais un trouble anxieux. J’avais oublié ou volontairement fait un "eject" de cette partie de ma vie, mais avec le recul et les questions de psy, j’ai redécouvert le mal-être qui m’a porté toute mon enfance.
Dans mon temps (j’ai juste 33 ans, mais quand même hihihi), on n’en parlait pas! Le terme « troubles anxieux » était peu connu. Même ma famille n’a jamais pu mettre ces mots sur mes maux. À 5 ans, je me rappelle que je m’imaginais toujours les pires scénarios. Je ne pouvais pas quitter mes parents. Mon entrée à l’école fût catastrophique et tout mon cheminement scolaire en a été affecté. J’avais peur de la mort, de la maladie, de quelqu’un qui vomit, de ne pas être assez bonne, que mes parents partent travailler le matin et ne reviennent pas. Je ne pouvais pas dormir chez une amie comme les autres petites filles, car l’anxiété était si grande que j’étais prise de panique et le lendemain à l’école, on aurait ri de moi. Comme j’aurais aimé être comme ma sœur et comme les autres enfants… Alors que mon entourage n’en était pas conscient, je savais que quelque chose n’allait pas dans ma tête, je savais que j’étais différente, même si personne ne s’en rendait compte et qu’en apparence, j’étais une petite fille comme les autres.
À 8 ans, tout a éclaté! Je ne dormais plus si je n’étais pas à côté de mes parents dans leur chambre. Fâchés, ils ont même été jusqu’à barrer leur porte quelques nuits, mais mes crises de panique finissaient toujours par me ramener auprès d’eux. Épuisés, ils m'ont fait voir un psychologue même si c’était avant-gardiste d’en consulter un!
Aujourd’hui adulte et maman, je ne suis pas encore guérie. En fait, j’ai longtemps pensé que je l’étais, mais depuis que ma fille en souffre et qu’elle s’en rend malade, je suis retombée moi aussi. Une rechute certes, mais qui m'a fait prendre conscience de l'importance d'y voir et de soigner les malades au plus vite!
Je vous ai raconté cette histoire parce que nos enfants différents ont très souvent des traits comme leurs parents. Parfois, on ne se rend même pas compte que nous sommes anxieux. On met notre état sur le dos de l’emploi, la fatigue, la vie qui court…. Par contre, en se cachant le problème, on transmet ce stress à nos enfants, car ils apprennent par l’exemple de leurs parents.
Qu’est-ce que le trouble anxieux exactement?
C’est encore malheureusement un tabou, une maladie invisible, un problème entre les deux oreilles comme j’entends souvent! Mais l’anxiété à un niveau qui excède la normalité, c’est à dire qui a des répercussions et des conséquences sur notre vie quotidienne, c’est une maladie qui se soigne au même titre qu’on soignerait notre diabète! Longtemps, les enfants anxieux ont été étiquetés peureux, gênés, nerveux ou braillards. Maintenant, on sait. Quand l’anxiété est tellement grande qu’elle en affecte le fonctionnement de l’enfant dans son quotidien et que les symptômes durent plus d’un mois tant au niveau scolaire que social, on parle de trouble anxieux.
Un petit survol des symptômes qui peuvent être reliés aux troubles anxieux (car il y en a plusieurs) : Les gens anxieux disent se sentir inquiets, ils ont de la difficulté à oublier leurs soucis et vivre le quotidien. Ils se sentent parfois agités, survoltés, fatigués, ils ont de la difficulté à se concentrer et ont des trous de mémoire. Ils peuvent aussi se sentir irritables et ont souvent des perturbations du sommeil, régulièrement au moment de s'endormir.
Il faut savoir qu’il y a plusieurs traitements possibles et la médication fait partie intégrante du traitement. La psychothérapie cognitive joue aussi un rôle primordial dans la guérison, car OUI, on peut guérir d’un trouble anxieux!
Il y a plusieurs sortes de troubles anxieux : L’anxiété de séparation (seulement chez les enfants), le trouble panique, le trouble obsessionnel-compulsif (TOC), la phobie sociale, l’anxiété généralisée, la phobie spécifique ou encore l’état de stress post-traumatique (ESPT). Je ne peux élaborer sur chaque trouble, mais je vous invite à en lire plus sur le sujet si vous vivez de près ou de loin avec un anxieux.
En terminant, je vous laisse plusieurs ressources pour vous aider dans vos démarches, mais n’oubliez pas que l’on ne peut pas se guérir soi-même ou guérir son enfant avec un livre! Vous devez demander des ressources à votre médecin de famille ou à un psychologue, car non traité, un trouble anxieux peut causer la dépression.
Pour aider votre enfant à en parler, voici des livres que j’ai bien aimé
- La peur (de la crainte au courage) (Ulisseditions)
ISBN : 2-921-40-332-3
- Élisabeth a peur de l’échec (Dominique et compagnie)
ISBN : 978-2-89512-987-5
- Incroyable Moi maitrise son anxiété (midi trente) ISBN : 978-2-923827-16-2
- 2 livres des éditions du signe :
La peur : ISBN : 2-7468-1520-6
SOS Stress : ISBN : 2-7468-1519-2
Livres pour en savoir plus sur le sujet :
- Les troubles anxieux expliqués aux parents (éditions de l’hôpital Sainte-Justine) ISBN : 2-922770-25-7
- Maman j’ai peur, Chéri je m’inquiète (éditions La Presse) ISBN : 9782923194332
Ressources d'aide sur les troubles anxieux
Association des Troubles Anxieux du Québec (A.T.A.Q)

http://www.ataq.org/
514-251-0083 ou 1-877-251-0083
info@ataq.org
Phobies-Zéro
http://www.phobies-zero.qc.ca/
514-276-3105 ou 1-866-922-0002
admin@phobies-zero.qc.ca
12.10.11
Gérer la fratrie

