3.1.11

Des fois, il faut juste y croire

Cette année, je m’étais bien dit que nous profiterions de la patinoire qui est installée dans le parc municipal adjacent à notre maison.  Je n’aurais pas pu faire autrement : ma fille était bien déterminée à faire du patin !!

C’était une mauvaise idée d’acheter un espèce de patin à deux lames se fixant sous les bottes.  Peu stable, Sophie les garda à peine dix minutes à ses pieds.

On alla acheter dès le lendemain matin une paire de patins usagée. 

ice-skatingTout de suite après le souper, mon conjoint retourna à la patinoire avec ma fille.  Elle avait les yeux remplis d’envie…  nous, les parents, étions en attente. En attente de voir comment cela allait se passer.

Et quand ils sont revenus, une heure plus tard, mon conjoint me dit : «ce fut au-delà de mes attentes».  Sophie, elle, répétait qu’elle avait patiné, qu’elle avait patiné toute seule !!!

C’est que depuis que notre fille est petite, les activités demandant des habiletés en motricité globale sont, disons, difficiles et ardues. 

Et c’est à ce moment que j’ai décidé de commencer à penser autrement.  Pourquoi mettre des barrières (par des mots, des hésitations à faire une activité…) moi-même à ma fille ?

Dorénavant, je démontrerai une réelle et authentique confiance à ma fille.  Elle est bien capable de se tenir debout sur des patins. La dyspraxie est un trouble neurologique qui peut être handicapant, mais ça n’empêchera pas Sophie de faire, comme tous les autres enfants, des efforts pour tenter d’arriver à ses fins.

7 commentaires:

  1. Bravo ! Si ca peut te rassurer les miens n'ont aucun trouble mais ne save pas patiner...Ni moi du reste...
    Je trouve ca genial ! Tu as raison, laissons les avancer un pas a la fois...

    Karo

    RépondreEffacer
  2. Génial ! Bravo Sophie et bravo à papa et maman ! :0)

    RépondreEffacer
  3. Bravo Sophie! Bravo papa! Et bravo à maman!

    Une belle attitude gagnante, j'adopte...

    RépondreEffacer
  4. Je pense qu'au départ, je me mettais de la pression en voyant et entendant parler des enfants qui font de la danse, de la natation, du ski...

    Elle est retournée patiner encore ce soir avec son père, c'est sûrement sa plus grande joie de la journée !

    RépondreEffacer
  5. Pour être moi-même handicapée je dois t'avouer que je me mets parfois moi-même des limites que je finis par dépasser... alors ton attitude vaut toute une médaille! :-) tu es une super maman. grosses bises
    Marie-Pascalexx

    RépondreEffacer
  6. Bravo à toute la famille!!! Parfois, comme parent, nous limitons les échecs de nos petits, mais si nous restons à l'écoute d'eux, ils peuvent nous en apprendre davantage. C'est ce que mon fils m'a appris...

    RépondreEffacer
  7. Bravo! Ma fille patine depuis un moment déjà et mon petit qui fait de la dyspraxie en est à son deuxième hiver.Le plaisir qu'ils peuvent en retirer...Et moi qui commence à me débrouiller en patins, je fais mieux d'y voir si je veux suivre ma gang!:))Quelque chose qu'on aime bien et qui marche bien ici pour nous, c'est le ski de fond.Pas besoin vraiment de technique, les dangers son minimes...et le plaisir est garanti en famille! Bravo encore à ta championne! Il faut cultiver ce goût de se dépasser...
    Kim

    RépondreEffacer