16.2.11

Qui sommes-nous?


Mais une belle gang de filles: les mamans-dys
(on s'appelle comme ça entre nous!)

Je vous partage ici des informations préparées pour un projet qui ne fonctionnera pas,
mais qui me permet de faire une belle réflexion sur mes mamans-dys...

  • nous sommes 4 mamans (deux enseignantes, deux à la maison) dans la trentaine ayant chacune 2 enfants de 3 à 6 ans: Loreli Berthiaume, Josée Dussureault, Isabelle Goyette et Julie Philippon (moi!).

  • nous habitons toutes la Rive-Nord de Mtl, de Lachenaie à Mirabel en passant par Ste-Thérèse et Legardeur.

  • nous nous sommes connues sur la bloguesphère en réalisant que nous avions toute une grande fille dyspraxique. Après quelques échanges et partages virtuelles, nous avons commencé à nous rencontrer pour prendre un café et découvrir que nous n'étions plus seules... Ce fut une révélation!!! Les troubles du langage et de la motricité affectent plus souvent les garçons, alors que nous avions toutes une petite fille du même âge avec le même handicap (et quelques extras particuliers à chacune)...

  • Depuis, nous sommes de plus en plus soudées par une amitié très particulière... Avoir de jeunes enfants, c'est déjà un beau défi, quand ils ont des handicaps, qu'on fait des pieds et des mains pour obtenir des diagnostics et des services, c'est comme une bouée de sauvetage que de rencontrer une autre maman qui nous comprend, alors imaginez 3 mamans! Nous ne sommes plus jamais seules....

  • Ainsi, nous avons aussi décidé de mettre à profit nos expériences, nos bons et mauvais coups pour les autres parents qui vivent cette réalité. Nous avons maintenant une page Fb et un blogue (site) sur la dyspraxie que nous alimentons chacune à notre façon. Nous continuons aussi d'écrire de façon personnelle sur nos blogues respectifs.

  • Nous sommes complémentaires et apportons chacune notre couleur au groupe, mais nous aussi toutes passionnées par l'éducation, les enfants et le désir de faire avancer les choses! Le quotidien avec un ou deux (moi Isabelle et Julie) enfants différents, c'est très difficile (85 % des couples se séparent), mais quand d'autres mamans nous comprennent et nous aident moralement et même des fois physiquement, cela fait toute une différence!

  • Nous nous voyons parfois aussi avec nos enfants et quand cela arrive, il n'y a pas de peur reliée au jugement ou de stress à imaginer le pire, pas besoin d'explication non plus, on se comprend et comprend nos enfants! On s'en courage, on se tient! On se donne des trucs, du linge, des photocopies, des titres de livres, des noms de professionnels, etc... Bref, nous sommes solidaires une de l'autre et surtout, plus jamais seule... Savoir que nous aidons aussi d'autres parents nous encourage, ça nous fait du bien!


Pour ma part, je pourrais ajouter que c'est comme un merveilleux prix de consolation... Mes enfants ont des handicaps, mon quotidien n'est pas facile, mais depuis que je connais d'autres mamans qui vivent des choses semblables, je me sens moins seule et je ne fais que m'épanouir et avancer vers du mieux. On ne se voit pas assez souvent, mais on s'écrit presqu'à tous les jours!

7 commentaires:

  1. Tu parles.... J'ai trois enfants...trois garçons de 11 ans, 9 ans et 5 ans.

    Je travailles en équipe depuis maintenant 9 ans avec mon plus vieux. Comme vos filles, il a tout ces symptômes...moteurs, langages, attention, etc. Quand David a atteint l'âge de première année, nous avons finalement reçu un diagnostic de dysfonction non verbale qui dans le fond, veut dire dyspraxie...

    Combien de fois j'ai tapé ces 2 mots dans la barre Google....des centaines de fois et un jour, j'ai arrêté. Trop tannée peut être et je me suis dit que finalement, je devrai foncer dans le défi, sans attendre de réponse, de chemin tracé.

    C'est vraiment une bonne nouvelle de trouver, par hasard, votre blog aujourd'hui... Je ne suis pas rendue encore à faire un témoignage mais je crois sincèrement que les expériences de chaque famille qui compte un membre souffrant de dyspraxye peuvent aider, soulager, faire respirer un peut mieux une autre famille...

    Les méthodes, les approches, les médecins, les bons coups, les devoirs, les prises de bec avec nos enfants, le début de l'adolescence, la course (enfin dans ma tête) contre la montre afin de developper nos enfants au maximum de leurs capacités, les enjeux financiers, les thérapies en privées, les agendas trop booker et ces enfants qui n'en peuvent plus de se faire taponner...

    Malgré tout, il y a le bonheur comme la journée d'hier où mon fils a fait du ski toute la journée avec son copain, tous les deux seuls....C'était pour lui une journée de grand bonheur....une journée d'adolescent...malgré tout!!!! Et pour nous, les parents, une grande récompense. Finalement, on a fait du bon boulot et on va continuer.

    Je regarde les 7 dernières années avec beaucoup de fierté. Il faut être fier de persévérer, de ne pas lâcher tout en restant connecté à ses amours, ses passe temps, son amoureux, ses amies... Fier d'être mère, thérapeute, professeur, médecin, psychologue, gesionnaire de projet et comtptable agrée de profession.

    J n'avais pas du tout planifié ce petit texte...je m'arrête donc avant d'être plate!!!

    ciao!

    ah oui, je travaille aussi en étroite collaboration avec mon fils de 9 ans qui a été diagnostiqué dyslexique mixte sévère l'année derniere avec un déficit d'attention avec impulsivité... Tout se passe très bien. On fait ensemble une sacré de bonne job!!!

    mj

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  2. Bonjour mj,

    chacune chez nous, nous faisons une différence pour nos enfants. Réunies, nous sommes une force incroyable.

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  3. Je viens de découvrir votre site et ça fait du bien de vous lire :). J'ai également un garçon de 14 ans qui est dyspraxique et ce n'est pas évident tout le temps.

    Continuez votre beau travail.

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  4. Enfin un blog d'ici écrit par des mamans qui vivent la même chose que moi. J'ai trois enfants, deux filles et un garçon. Ma plus vieille (9 ans) est suivie pour des retards en lecture et écriture (probablement dyslexique) et mon garçon (4 ans) a un diagnostique de dyspraxie grave. Merci d'être là.

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  5. Je ne suis pas seule dans ma situation, que ça fait du bien de vous lire et de trouver ce blogue!

    J'ai 2 enfants (plus un 3e dans le bedon!) et ma fille de 7 ans a une hyperplasie congénitale des surrénales, en plus d'un trouble du spectre de l'autisme léger, de dyspraxie motrice, de trouble de modulation sensorielle, d'un TDAH et de troubles d'apprentissages. Mon fils de 5 ans, lui n'a rien, fort heureusement. Nous croisons fort fort les doigts pour que bébé-bedon soit correct aussi...
    Mon quotidien est ponctué de nombreux r-v médicaux et avec des professionnels et spécialistes, comme vous toutes.
    Maintenant que j'ai trouvé votre blogue, je vais le suivre avec grand plaisir :-)

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  6. La dyspraxie faisait partie de notre vie depuis presque 2 ans mais pas officiellement...hier suite a l'evaluation de la pediatre de Marie-Enfant eh bien c'est officiel...David 4 ans a eu un diagnostique de dyspraxie grave. Oufff ... wow ... inconnu ... merci d'etre la.

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  7. Bonsoir, je suis la mère d'un beau garçon de 10 ans. TDAH diagnostiqué à la maternelle, médicamenté à partir des Fêtes en première année car il avait constamment besoin de l'enseignante à ses côtés. Ergo, ergo, ergo... dans un centre privé, donc très couteux.

    À 10 ans, qqs séances de rééducation visuelle chez une optométriste dévelopementale assorties de près de 6 mois d'exercices visuels à la maison à raison de 5 à 10 minutes 4 à 5 midis sur 7 pour corriger des difficultés de convergence nous font connaître enfin le succès !!! Atteinte des objectifs et suivi dans un an. Grand bonheur.

    Et, suite à une 4e évaluation en ergothérapie, on "découvre" enfin qu'il est atteint de dyspraxie bilatérale et de la séquence. Autrement dit, difficulté avec des mouvements alternés (ski de fond par exemple) et les trucs en ordre (mois de l'année, alphabet, etc.). On trouve aussi qu'il présente un signe de déficit de la modulation sensorielle. Mais comme la documentation est rare à ce sujet... Qqn peut-il m'éclairer ?

    Et pourtant, son intelligence se situe au 77e rang percentile... mais que voulez-vous quand votre mémoire de travail se situe au 13e rang percentile ? Sa neuropsy recommande de travailler avec son orthopédagogue à lui apprendre à décharger sa mémoire de travail.

    En tant que parent, je sais maintenant que je dois lui apprendre à verbaliser ses émotions car toutes ses difficultés l'ont rendu anxieux ce qui empire ses difficultés attentionelles.

    Nous poursuivrons les séances coûteuses en ergo puisque le public nous refuse et espérons de tout coeur connaître un autre succès bientôt.

    Merci !

    Anonyme 29 avril 2011

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