18.7.12

On prépare l’entrée à la maternelle

Mon fils a eu cinq ans la semaine dernière.  Plus de doute, il commence dans quelques semaines la maternelle !

Est-il prêt ?  Si on en juge le sac d’école contenant ses effets scolaires identifiés et le carnet de vaccination à jour, oui. Vous vous doutez bien que c’est une partie seulement des préparatifs que nous faisons.  Il y a bien plus.

Au tout début du printemps, nous avions une rencontre à la clinique du développement reliée à notre CSSS. Parmi la série de mesures à prendre pour la suite des choses, une me revenait en tant que parent : préparer le terrain pour l’arrivée de François en maternelle.

J’ai écrit un courriel à la directrice (même si ma fille fréquente cette école depuis trois ans, je ne la connaissais pas, elle est entrée en poste au début de l’année 2012). Heureusement, elle a rapidement acquiescé à une rencontre.

Je me suis présentée au rendez-vous en compagnie de l’éducatrice de soutien du CPE de François.  J’ai ma perspective comme parent et je peux aisément parler des diagnostics/démarches, mais elle était franchement la mieux placée pour expliquer comment le quotidien se passe en groupe et en individuel, lors des conflits, des situations qui amènent l’anxiété.

Après 45 minutes, le portrait était clair et la directrice était plus que ravie d’accueillir François d’ici la fin de l’année pour qu’il se familiarise avec ce milieu qui allait devenir le sien.

La préparation

- À plusieurs reprises, je vais chercher François en premier au retour du travail pour qu’il m’accompagne au service de garde de l’école.  Il se familiarise avec ce scénario, rencontre les éducatrices, on retourne les trois à la maison.

- À quelques-unes de ces visites, nous visitons certains lieux de l’école : l’aire des maternelles, le gymnase et les vestiaires/toilettes…

- Des démarches ont déjà été faites et en avril, on a su qui allait être l’éducatrice du service de garde de François.  Elle a commencé à créer des liens, ce qui sera vraiment bénéfique en septembre : une personne de moins à connaître.

- À quatre reprises, je me suis rendue à la fin des classes de l’école primaire pour que François puisse aller jouer dans le groupe du service de garde des maternelles.  Il a été jouer au parc puis dans le local qui leur est attitré, en ma présence ou non.

- Cette même éducatrice a été libérée lors de la rencontre des futurs élèves de maternelle. Elle a accompagné François dans le local d’observation, il n’y a pas eu de réaction négative, bien au contraire.


Finalement, toutes ces heures à vivre et pratiquer «l’école» portent fruit. Une grande part d’inconnu ne sera pas là en septembre. Il y aura certes la rencontre avec son enseignante et les autres élèves du groupe mais on pourra travailler tous ensemble à l’aider, si nécessaire.

Que fait-on depuis le début des vacances ?

Une série de rencontres en neuropsychologie pour préciser certains diagnostics.

On se pratique avec la boîte à lunch, on va au parc de l’école.

Je lui raconte des histoires de Petit Loup, un livre que j’ai bien aimé et dont je vais davantage vous parler le mois prochain.

3 commentaires:

  1. Tu dois te sentir tellement soulagée! C'est gros que l'école accepte de faire cette démarche pour ton coco et je te souhaite bien que ça continue dans cette bonne direction! Ça aide vraiment quand l'école participe. Profitez bien de votre été!

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  2. C'est super que l'école ait eu cette ouverture! Et bravo à toi d'y mettre autant de coeur et d'énergie. Vous en serez gagnants j'en suis convaincue!

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  3. Bravo pour votre blog je suis éducatrice en petite enfance et j'ai adoré cet article :-)

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