15.5.13

Anxiété et automutilation






Ce soir, en mettant des pansements sur chaque petit doigt de ma fille et en essayant en vain de trouver des solutions avec elle pour qu'elle cesse de se blesser, j'ai eu envie de partager avec vous notre quotidien. Une conséquence des troubles de nos petits dys dont on ne parle pas beaucoup... l'automutilation.
 
 
Ça fait depuis septembre que ça dure. Nous avons eu une pause pendant les vacances d'hiver, mais sinon quoi dire d'autre que... C'est long une année scolaire et ça laisse bien des traces, des cicatrices... Chez nous, ce sont les petits doigts mutilés à force de s'arracher la peau et les ongles. La lèvre enflée à force de tirer dessus et d'arracher la peau... Des manies qui trahissent le stress et l'anxiété de ma fille au quotidien.
 
 
Rien ne fonctionne pour qu'elle cesse de se blesser. On a tout essayé... le mâchouilleur, le tangle, les objets sensoriels... C'est plus fort qu'elle. Pas facile de passer à travers ce parcours scolaire quand on a un trouble d'apprentissage, un spectre autistique (ou les deux!). Les défis sont grands, les efforts le sont tout autant.  Que dire de l'anxiété dans tout cela. Notre petite perfectionniste est à bout de souffle, et nous aussi.
 
 
J'ai mal quand je regarde ses mains et sa petite lèvre. Je me sens si impuissante devant cette douleur qu'elle s'inflige. Je suis sans ressources pour l'aider, tout ce que je me dis en ce moment c'est : vivement les vacances pour panser tous ses bobos d'école.
 
 
Et vous, est-ce que vos enfants s'automutilent?
 
 
Avez-vous des trucs pour contrôler les dégâts?
 
 
 
 
 

 

15 commentaires:

  1. Le sujet m'intéresse grandement, car je suis dyspraxique et j'ai toujours fait la même chose que ta fille et à 31 ans, je me mutile encore les doigts, les lèvres et l'intérieur des joues (l'été les pieds aussi !). J'aimerais bien pouvoir t'aider, mais je n'ai toujours pas trouver de recette miracle. Mâcher de la gomme m'aide pour ce qui est au niveau de la bouche, mais pour le reste, j'ai épuisé mes ressources !

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    1. Idem à bientôt 38 ans, mes deux pouces ne sont que douleurs et mes lèvres sont toujours fendues été comme hiver.

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    2. Idem à bientôt 38 ans. Mes deux pouces et mes lèvres sont toujours fendus été comme hiver.

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  2. De mon côté, l'enseignante de mon fils lui refile un jouet anti-stress lorsqu'elle le voit jouer avec ses doigts. Pour l'instant, cela fonctionne.

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  3. bonjour,

    ton dialogue m'interpelle, en effet ma fille a été diagnostiquée dyspraxique il y 2 mois,plusieurs fois qu'elle saigne de la bouche, je m'apercois qu'elle se mord l'interieur des joues, et je me dis que c'est peut etre lié quand je lis l'histoire de ta fille, je ne connaissais pas l'automutilation chez les enfants dys, je suis encore dans la decouverte du sujet qui m'étais incconu jusqu'alors ...

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  4. Je pensais à un simple tic, mais mon garçon de 12 ans s'arrache tout le temps "les petites peaux" de la lèvre inférieure, parfois au sang.

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  5. Je me demande si c'est de l'automutilation réelle ? Si oui, une psychologue ou pédo-psy pourrait peut-être lui venir en aide ? Sinon, une ergo pourrait lui faire une diète sensorielle ? Bonne chance et de tout coeur avec toi...

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  6. J'ai rien malheureusement pas de réponse à tes interrogations! Si seulement on habitait plus proche l'une de l'autre, je ne pourrais pas changer ta réalité, mais j'irais te porter de bons petits plats réconfortants fait avec amour, au moins, ça mettrait peut-être un petit baume sur ton coeur de maman (et de fille, et de femme, et d'épouse...!)

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    1. magnifique réponse ! quel bonheur et quelle douceur !

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  7. Bonsoir,
    Je suis une maman d'un jeune dyspraxique de 16 ans et demi.
    Nous avons eu un combat pour la vie, car en plus il a eu une maladie très grave qu'il a fallu combattre, et ensuite se battre avec le monde enseignant !!!
    De pps en pps, de discours en discours, de promesses en promesses, de galères en galères, mon fils arrive en 1ère L.
    Il est dans l'incapacité de continuer les études.
    Il vient de faire une tentative de suicide dû au mal être, à la discrimination, à une certaine forme de maltraitance sournoise.
    Il essaie de s'en remettre petit à petit.
    Chers parents, ne lâchez RIEN. Ne cédez en RIEN. Tapez du poing sur la table
    Exigez que le corps enseignant arrête de faire des remontrances et favorise plutôt un discours valorisant l'estime de soi
    Nos enfants doivent vivre avec cet handicap fantôme, en plus il faut qu'ils subissent la maltraitance !!!
    Nous sommes en 2013 ?????
    C'est tout simplement le cri d'une maman au bout du rouleau et qui ne peut plus pardonner les erreurs et les humeurs des profs !!!

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  8. Bjr mon fils de bientot 8 ans ds quelque jours et dyspraxique et il ne s automutile pas mais en revanche il a des pensees tres negatives voir meme parfois de tres mauvaise pensees du genre " il prend un stylos ou un crayon pointu afin de faire du mal a son voisin de table en classe en le piquant sur la tete avc son stylos" et quand je lui demande pourquoi il fait cela il me dit je c pas pk maman que dois je faire je suis perdu et depuis que je me suis separer d avc son pere c encore pire il va jusqu a fair du mal a sont petit frere de 3 ans et il a des pensees du genre " toute facon jv sauter par la fenetre ou jv me tuee comme je n embeterai plus personne auriez vs une idee piur l aider a arreter de faire tout cela sachant que les psy ne servent a rien mon fils en voie un deux fois par semaine depuis septembre 2012 et c tjr pareil il n y a aucun changement et je commence a avoir peur non seulement pour mon fils mais aussi pour mes autres enfants merci de me repondre si l un de vos enfant fait le meme genre de chose et si vs avez des solutions pour gerer tout cela sa me serais tres utile svp merci

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  9. Allo! Mon fils souffre de trouble anxieux et ce sont ses peids qui ont "écoppé". Maintenant qu'il est sous médication ça va beaucoup mieux! Bonne chance Josée xx

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  10. Bonjour,
    Mon fils dyspraxique visuospatial et verbal s’abîme aussi les doigts. Il n'a pratiquement plus d'ongles. Pourtant cette année il est en grande section et sa maîtresse a su le valoriser. C'est le médecin scolaire qui a fait le diagnostic. Il a peu d'estime de lui-même et je pense qu'il fournit bcp d'efforts au quotidien pour s'adapter... Il est très anxieux et ses doigts en font les frais!!! Même qd il mange, il s'arrête pour se ronger les ongles!! Je n'ai pas de solution, je partage juste votre peine à toutes. Nathalie :)

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  11. Virginie.
    Je suis maman de 4 enfants DYS avec leurs particularités à chacun, ce n'est pas facile depuis toujours, et ma fille de 8 ans se ronge les ongles et la peau jusqu'au sang, serre sa ceinture à se couper le souffle (son ventre est tout strié et rouge), elle se met des claques quand on la reprend sur des choses qu'on lui a déjà expliquer de ne pas faire (gros mots par ex, ou erreur dans sa lecture), bref je n'avais pas mis le mot AUTOMUTILATION sur ces débordements d'anxièté...
    Donc maintenant je vais DEDRAMATISER les choses et regarder à ce qui est vraiment important pour notre famille : être dans le moule et le "bon élève" qu'on exige d'eux et qu'on s'exige, ou permettre à mes enfants d'être eux même sans les mésestimer, d'être différent et de respecter la différence des autres... vaste programme!
    Ceci dit, un truc que mes parents faisaient quand je me rongeais les ongles petite : du vernis à ongle amer appliqué régulièrement sur les bouts des doigts, pour le peu de temps que ça peu durer c'est toujours ça de gagné! Faut tenter... Courage à nous tous!

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  12. Ma fille de 8 ans et demi est dyspraxique & TDA, depuis son plus jeune âge elle a différents stratégèmes pour l'anxiété à s'en arracher la peau. Pour les ongles on lui a promis un lapin géant si elle arrêtait (tout en lui laissant les autres tics) puis on a démarré des séances de kinésiologie qui lui ont fait un bien fou. Depuis elle n'a presque plus d'éczéma, elle a régulièrement les ongles trop longs et ses stylos tiennent un peu plus qu'avant :-)
    Les méthodes alternatives ne guériront pas nos Dys mais peuvent les aider dans leur combat.

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