6.2.13

Merci, prof!!

Chaque jour, enfin 180 jours par année, nos enfants quittent la maison pour l'école, afin de passer plusieurs heures en classe.

Classe langage, classe de comportement, classe kangourou, classe régulière.. peu importe!!

Si on considère que la moyenne de temps éveillé passé à la maison avec papa et maman est environ le tiers du temps passé en classe avec son professeur, votre enfant a tout intérêt à être tombée sur une perle rare.

Parce que le travail du prof, c'est un travail qui dure plus que 180 jours par année.
Oui, communs des mortels envions leurs nombreuses semaines de vacances. Oui, ils en ont beaucoup. Mais passons.

Savez-vous si le prof de votre enfant prend du temps, la fin de semaine, pour corriger ou pour planifier des activités?
Avez-vous pensé que l'enfant à besoin particulier, qui a un plan d'intervention, le fait parfois réfléchir, le soir en se couchant, à la meilleure façon de l'aider à régler son problème de mathématiques dont il ne vient juste pas à bout?
Savez-vous combien de dollars cet enseignant dépensera dans l'année, en collations, collants, récompenses, papeterie, papiers mouchoirs, crayons à mine, et qui viendront directement de sa poche sans être remboursés par l'école?

Les profs travaillent, selon plusieurs parents, 180 jours par année, de 8h à 11h30 et de 13h à 15h.
C'est bien vrai, vous risquez de croiser des profs sur leur départ sur le bord des autobus.
Parce que oui, ça arrive.

Mais le travail "invisible" qu'ils font mérite d'être souligné.

Parce que nos petits trésors dys méritent ce qu'il y a de mieux, méritent une place bien chaude et confortable pour eux en classe, et que la plupart des enseignants y mettront tous leurs efforts.

Il y a, et il y aura toujours, des enseignants qui ne sont pas à leur place.
Certains ont choisi cette voie pour la mauvaise raison, d'autres sont à bout de souffle de s'occuper des enfants avec de plus en plus de besoins et de moins en moins de ressources.

Beau temps, mauvais temps, dans leur vie professionnelle ou personnelle, ils affichent leur sourire, ouvrent grand la porte de leur classe le matin et s'assurent que les enfants parcourront du chemin, ce jour-là.

L'enseignante de ma fille m'a dit "mon objectif comme prof est d'amener chaque enfant d'un point à un autre. Certains partiront du point A et se rendront au point Z, d'autres partiront à J et arrêteront à K. Mais je m'assurerai que chacun a fait le plus long bout de chemin possible, dans le respect de ce qu'il est."

Comme parents, notre implication est importante. Notre présence au plan d'intervention, nos petites notes dans l'agenda, nos appels pour discuter de problématiques, notre soutien dans les devoirs et les apprentissages, notre intérêt, notre ouverture d'esprit leur sont ESSENTIELS!

Les profs amènent vos enfants de LEUR point "a" à LEUR point "z". Comme parents, nous avons l'obligation de ne pas être le boulet qui les retient d'avancer, ni le mur dans lequel ils doivent foncer.

Cette semaine, c'est la semaine de reconnaissance des enseignants.

Prenez 10 minutes, avec votre enfant, et écrivez-leur un mot.
M.E.R.C.I. est un excellent début.

Demandez à votre enfant son meilleur souvenir de son prof, à date. Ou ce qu'il préfère de lui (ou d'elle).

Dans une année scolaire, tous s'entendent pour dire que les weekends, le congé de Noël, les pédagogiques, la relâche et les vacances d'été sont de très bonnes recharges pour leurs batteries.

Sachez que le sourire et les yeux qui brillent de votre enfant qui chemine est l'autre source pour les garder "chargés à bloc", et que votre soutien en tant que parent leur rappellera qu'ils auront fait une différence dans votre vie, le temps de 180 jours.

Merci, enseignants et enseignantes. Et un merci particulier à tous ceux et celles qui ont à coeur le cheminement de nos "enfants différents".

1 commentaire:

  1. Merci à vous pour ce bel article.

    J'ose espérer que la majorité des parents ont le même discours que vous. Car on se sent parfois bien seul dans ce métier.

    Nous donnons beaucoup sans être sûr d'arriver à des résultats, sans savoir si un jour tous nos efforts ont pu aider les élèves à avancer lorsque nous les perdons de vue.

    C'est très réconfortant de savoir que des parents comme vous s'investissent dans un vrai partenariat avec les professeurs.Ce n'est pas toujours le cas malheureusement. Je considère les parents de mes élèves comme des partenaires. Ce n'est qu'en travaillant main dans la main que nos chers petits avanceront.

    Je suis tombée sur ce blog car j'ai justement un élève en grandes difficultés, qui cumule tout un tas de dys.

    Je suis totalement démunie car je n'ai pas été formée pour aider ce type d'élève -là qui a besoin d'un enseignement spécifique. Comment faire lorsqu'il y a aussi 24 autres élèves dont la moitié ont aussi de grosses difficultés? J'ai fait une demande au Rectorat pour participer justement à un plan de formation spécifique autour des dys, et malheureusement il y a eu trop peu de demandes pour solliciter des formateurs à ce sujet. Je me documente donc comme je peux et j'essaie de nouvelles approches. Mais comment être sûre de bien faire?

    Tout est fait dans l'établissement pour que cet élèves puisse progresser mais l'ampleur de son handicap est trop grand. Je le sens davantage enfermé dans un système qui ne lui convient en rien...Bref je ne désespère pas tout de même et fait de mon mieux pour l'aider.

    Dans tous les cas la jeune prof que je suis dit aussi merci aux parents soucieux de notre travail et investis dans la réussite de leurs petits.

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