20.2.13

Pour voyager plus léger...

"Le voyageur est encore ce qui importe le plus dans un voyage"
André Suarès. Voyage du condottiere


 
Planifier un voyage est toujours super agréable. On s’imagine déjà sur place, au gros soleil, le cœur léger, la routine et les tracas quotidiens bien loin de nous. On voit l'idéal, le rêve. Ah, les vacances... (Sentez-vous la béatitude?)
Comme parent d’enfant vivant avec les problématiques de nos enfants,nous sommes prévoyants.  On fait des listes qui s’allongent pour ne rien oublier. Il y a une seule chose qu’on est certain de ne pas oublier dans notre escapade, même si on le laisserait bien volontairement à côté de la plante verte du salon!! Le handicap dont notre enfant souffre! On voudrait tellement prendre des vacances de cette ombre qui suit notre enfant jour et… nuit! Mais bon, comme c’est impossible et que notre rôle de parent-dys nous a appris à faire contre mauvaise fortune bon cœur, on se retrousse les manches et on planifie notre voyage aussi bien que nous planifions soigneusement les journées de nos amours rigides!

Voici les trucs que j’ai utilisés lors de notre récent voyage en Floride. J’espère qu’ils vous seront aussi utiles qu’ils me l’ont été.
 
 
 

 
 
 
Conseil #1 : Les essentiels DOIVENT se retrouver dans notre bagage à main. c'est notre trousse de survie!


- Les médicaments, pas besoin de préciser l’importance… (Étiquettes de la pharmacie bien visibles)

- Coquilles insonorisantes si notre enfant a un trouble de modulation sensorielle. Les bruits forts et imprévisibles le feront réagir beaucoup plus s’il est dans un endroit inconnu. (Nous avons pu voir des spectacles et des feux d'artifices grâce à ce précieux objet)

- Le machouilleur : Si notre enfant est habitué de l’utiliser, ça peut aider à faire passer les petites crises d’anxiété et déboucher les oreilles dans l’avion.

- Un papier médical attestant du handicap de notre enfant. Ce petit papier est magique à Disney et dans plusieurs parcs d’attractions. (Référez-vous au billet de mon amie Isabelle)

- Des collations qui passeront les douanes. Très pratique pour changer les idées de notre enfant. De plus, parfois l’attente est longue et on sait que les besoins primaires de nos petits dys sont inversement proportionnels à leur patience. Soyons prêts!!

- Des jeux, crayons, livres d’activité, musique, des écouteurs en surplus (pour éviter de se payer un son médiocre pour 3,00 $ dans l'avion!) Bref des objets qui pourront occuper leurs petites mains et leur esprit quelque temps…

- J’aimerais aussi ajouter iPad, iPod ou autre bidule électronique. Il y en a qui sont contre. Pour ma part, je dois beaucoup de minutes de "zénéitude" à mon iPad. Grâce à lui, ma fille peut rester assise plus longtemps et les crises sont moins fréquentent dans les salles d'attente et à l'aéroport).
 
- Une carte d’identité maison que notre enfant peut porter sur lui en tout temps avec le numéro du cellulaire qu’on aura avec nous lors du voyage et les informations de base qui pourraient nous aider à le retrouver, si par malheur il quittait notre vue trop longtemps.

 

Conseil #2 : Les pictogrammes
Pour aider notre fille à avoir des repères, les pictogrammes se sont avérés très pratiques pour nous. La routine du jour, même en voyage, permet aux enfants de diminuer les inconnus, de pouvoir prévoir se qui va se passer. On sait que la notion du temps est souvent très différente de la réalité chez nos enfants. Les repères visuels sont très utiles au quotidien.
Pour ma part, j'utilise les pictogrammes IDEO qui sont portatifs et très bien faits­.
(Le pictogramme "Donner la main" a été très pratique)
Un rappel simple et visuel, pas besoin de toujours répéter...

  
Conseil #3 : Aviser de notre arrivée

Lorsque j’ai acheté mes billets d’avion et fait mes réservations d’hôtel, j’ai avisé que j’avais un enfant avec des besoins particuliers. Par exemple, nous avions une chambre qui ne faisait pas face à la piscine.  Bien que pratique le jour, les partys d'ados qui s'éternisent en soirée auraient pu réveiller notre enfant pour une bonne partie de la nuit.  Avoir moins d’escaliers à monter pour un dyspraxique peut être une bonne raison d'aviser à l'avance.  Lorsque les agents de bord savent que notre enfant est anxieux par exemple, ils peuvent porter une attention particulière à leurs besoins, parfois se faire rassurer par l'agent de bord rendra le vol beaucoup plus agréable pour tout le monde...
N’ayez pas honte et ne soyez pas gêné d’aviser à l’avance si vous pensez que de l’aide ou une attention particulière peut être apportée et dites-vous que si votre enfant était en chaise roulante, il aurait l’aide nécessaire...

Conseil #4 : Une assurance-voyage c’est ESSENTIEL!

J’ai souvent entendu des gens qui ne prenaient pas d’assurance, surtout aux États-Unis. Conseil d’une mère qui accumule les commotions cérébrales en voyage, vaut mieux la payer pour rien et avoir l’esprit en paix, croyez-moi!!

Si vous avez d’autres trucs, n’hésitez pas à les partager. J'ai hâte de vous lire!!!!
Mieux outillés nous serons, meilleurs seront nos souvenirs J J J

 

2 commentaires:

  1. Merci! Ça donne le goût de voyager et c'est rassurant à la fois.

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  2. Wow merci. Nous voyageons souvent avec nos enfants dont mon petit coco dyspraxique et je n'avais jamais pensé à avoir un papier médical ou à faire des demandes spéciales... Et effectivement à Disney les coquilles (ou moi je traîne des bouchons) sont plus que pratiques. Ouf la première fois que nous avons voulu voir un feu d'artifice ou faire une attraction un peu plus "bruyante"... Et je crois que je vais aussi apporter le machouilleur question d'économiser quelques cols de chandail!

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