30.10.13

Paperasse-réalité : une demande de révision

C'était aujourd'hui la date butoir.

Présentement, à quelque part dans une tour de la ville de Québec, une enveloppe contenant ma demande de révision vient d'atterrir sur un bureau.

Pour celles et ceux qui suivent ma saga concernant le dépôt des demandes de subvention et de crédit d'impôt, le fédéral a accepté notre demande, mais non le provincial.

Voici donc ce qui s'est passé depuis le début du mois d'août, moment où nous avons reçu la lettre nous en informant.

Deux semaines plus tard, nous avions rendez-vous à la clinique externe de pédopsychiatrie pour faire le point au sujet de mon fils. Malgré la mise en place de mesures particulières et l'arrimage maison-école pour le fonctionnement, nous étions quand même face à plusieurs éléments qui accrochaient encore.

Et des pistes pour un éventuel diagnostic supplémentaire...

Lorsque la pédopsychiatre a appris que la décision n'avait pas été en notre faveur, elle nous a chaudement conseillé de la contester, à la lumière de tout ce que nous venions de discuter durant les deux dernières heures.

Nous avons donc fixé un autre rendez-vous pour qu'elle puisse m'accompagner afin que je complète correctement le formulaire.

Avance rapide jusqu'à la semaine dernière.  Autour d'une table d'enfant, pendant que François construisait une étonnante structure de blocs pour y faire circuler des voitures, elle et moi avons passé en revue chacune des questions.  Je prenais des notes, nous discutions de ce qui devait être souligné de manière importante.

Nous sommes donc, encore une fois, dans l'attente. Curieux paradoxe, puisqu'avec François, nous sommes dans un moment crucial et que les interventions que nous faisons maintenant sont capitales. Nous ne pouvons pas appuyer sur «pause».


J'espère bien évidemment une réponse positive, pour consacrer un peu moins de temps à la paperasse et à un éventuel recours au tribunal administratif et plus à prendre soin de mes enfants.

1 commentaire:

  1. Bonne chance avec la paperasse, je suis dans le même bateau mais avec l'AFE (aide financière aux études), et c'est pas simple de faire reconnaître son trouble avec toute la paperasserie que cela entraîne. Plutôt paradoxal, j'ai besoin d'aide financière pour mon tdah, mais pour y avoir droit, je dois me taper des formulaires, des trucs à envoyer, à remplir, et c'est compliqué même pour quelqu'un n'ayant pas de tdah! Heureusement que j'ai déjà travaillé au gouvernement, j'ai une longueur d'avance; je connais le fonctionnement et le "langage gouvernemental". J'ai néanmoins eu besoin de l'aide de mon conseiller pour m'y retrouver! Vraiment pas "ADHD-friendly" comme processus...
    Bonne chance avec tout ça!

    RépondreEffacer